A plague Tale: Innocence est un jeu qui je dois l'avouer ne m'intéressait guère au début, disons que l'idée me plaisait, mais c'était tout. Je me suis renseigné dessus et finalement sur un coup de tête je les pris (en grande partie dû au fait que je voulais aider la boîte de développement qui est française), mais en l'achetant je ne pouvais me préparer à une telle histoire.

Une histoire de sang et de sentiment?
L'histoire de ce jeu est... incroyable, je n'ai pas d'autres mots, on se laisse très rapidement prendre dans l'univers et on en vient à espérer que jamais il ne s'arrête et bien que j'aurais particulièrement apprécié un jeu où les choix auraient été importants et donc avec plusieurs fins je ne regrette absolument rien de ce jeu.
Une jeune femme de 15 ans doit de par la force des choses protéger son jeune frère d'à peine 5 ans qu'elle n'a vu que trois fois depuis sa naissance dans une France en guerre contre son ennemie de toujours l'Angleterre, comme la nature est cruelle, en plus de la guerre qui s'étend partout, la maladie vient frapper leur pays natal et tue presque autant voir plus que les escarmouches. Leur voyage débute alors que leur manoir se fait attaquer par l'inquisition qui cherche à récupérer l'enfant quels que soient les sacrifices. Toute votre famille est désormais morte et plus rien ne vous retient.
Vous découvrirez bien des gens et bien des alliées dans cette quête qui sonne d'abord comme égoïste, mais qui peu à peu prend place dans un plan bien plus grand et peut-être salvateur.

De bon personnages?
Les deux protagonistes principaux, la soeur et le frère vont évoluer tout le long du jeu, la jeune fille deviendras une femme forte, magnifique, mais comme une rose à ses épines, l'héroïne se révelleras dangereuse pour ceux se mettant en travers de sa route, peut-être même trop dangereuse et ses son frère qui devras surement lui réapprendre que la mort n'est pas obligatoire et que surement d'autres visions existe.
La plupart des gens que vous rencontrerez et qui n'éssayerons pas de vous tuer dès votre première rencontre sont eux aussi d'innocent enfant poussé par la guerre à grandir dans un monde proches de ce qui semblerait être l'enfer. Tous orphelins, ils accepterons de vous rejoindre pour des raisons d'abord personnels puis pour le groupe que vous avez créer dans ce jeux dont l'histoire s'étant sur plusieurs mois sur 17 chapitres.
Tout le long le jeu vous fera sentir que tout peut bien se terminer, que tous les orphelins peuvent survivre et que la guerre ne peut vous toucher, mais comme tout le monde le sait, la guerre ne laisse personne indemne et dans son sillage les morts se comptent par centaines de milliers et les enfants payent autant que les autres.

Mais et les autres?
Les autres ennemis sur lequel le jeu m'est un véritable visage, sont là, par contre un peu trop classique, les méchants sont vraiment prévisibles et dès le début j'ai pu noter le cheminement qui les conduirait de sauveur à destructeur. C'est un des points négatifs de ce jeu, attention, je ne suis pas contre un ennemi classique, mais celui ci l'est vraiment trop, même le combat final est un peu trop basique quand tu te réfères au reste du jeu (la seule surprise notable fut l'apparition de ses rats blancs et c'est assez anecdotique).

Des graphismes Moyen-Ageux?
Surement pas, le jeu, que j'ai testé dans la plus haute et la plus basse qualité est magnifique, tout simplement, l'interface est très bien pensé, il n'y a pas de crash, pas de fuites de FPS, le jeu est parfaitement stable ce qui fait vraiment plaisir surtout quand on pense que je les reçus Day-1 et que généralement les jeux reçus aussi rapidement sont truffés de bug léger, mais visibles.

Les animations sont véritablement bien sauf une, il y a un type d'animation qui n'a pas été travaillé autant que les autres et bien que je le comprenne, car on n'est pas censé la voir, je me dois de le dire. Les personnages"secondaires" on la bouche qui s'ouvre normalement quand il parle, on pourrait lire sur leurs lèvres, mais le héros et l'héroïne non (sauf durant les cinématiques), quand ils parlent on a l'impression de voir un animé, la bouche s'ouvre se referme et c'est tout. J'adore tout particulièrement le travail fait sur les cheveux des personnages ainsi que sur les flammes. Un vrai travail d'artiste, cependant on pourrait se plaindre des rats "fabriqué" à la va-vite (leurs animations sont bien, mais... leurs yeux par exemple ressemblent presque à des pierres).
Les paysages sont géniaux et vous vous surprendrez surement à admirer les vastes forêts et les rues étroites des villes de ce jeu tant les détails et la vie sont présentes (sans la présence d'être humain quasiment tous évacués ou morts).


Un gameplay pour les vieux de la vieille?
Comme je les déjà dis plus haut l'interface du jeu est très clair et intuitif sans être trop oppressante ou présente ce qui ruinerait l'ambiance du jeu qui est formidable. Les actions se font naturellement et rapidement, vous n'aurez aucun mal à faire faire aux jeux ce que vous souhaitez faire.

Petit point perso, quand j'ai acheté ce jeu je pensais tomber sur un genre de Dishonored, alors autant le côté infiltration est bien fait (après tout chaque attaque réussie contre l'un des personnages de votre groupe entraîne le game over, donc forcément on doit éviter le combat direct souvent) autant j'aurais vraiment apprécié des choix même pas forcément dans les dialogues. Comme dans un métro, dans le fait de tuer ou non une ennemie ou dans le fait de récupérer les collectibles, malheureusement pour récupérer les collectibles vous devrez souvent tuer ceux qui les protègent et le jeu ne semble posséder (du moins pour moi qu'une seule fin).

Une ambiance de livre d'aventures chevaleresques?
Non, l'ambiance est bien mieux qu'un simple livre sur la même période, l'ambiance est sombre, le monde se métamorphose petit à petit et l'espoir d'une fin heureuse avec chaque protagoniste disparaît peu à peu pour laisser la place à la certitude que l'intégrité du groupe ne survivra pas jusqu'à la fin.
La peur, l'oppression, l'amour et la haine sont dans ce jeu très bien dosé et les voix parfaitement choisies (sauf elle du prêtre pourpre je trouve) nous intègrent dans leurs mondes sans la moindre difficulté avec l'aide de la musique qui ces resté discrète tout en ajoutant le petit plus qui manquait. Un véritable travail d'alchimiste en somme. ^^

Donc... pas de bug?
Hé non cher lecteur, les seuls bugs que j'ai rencontrés viennent de moi, j'ai tenté à bien des moments de pousser le jeu dans ses retranchements, mais il m'a regardé avec bienveillance et ma remis dans le droit chemin quasiment à chaque fois. Les textures ne fondent pas, les FPS sont constants, le jeu est optimisé aux petits oignons, franchement de ce côté-là je ne peux que leur dire, bravo et respect. Continuez comme ça et je deviendrais l'un de vos meilleurs clients.

Le petit mots final
Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas si tant est que vous acceptez de ranger vos ardeurs et que vous pouvez écouter les sentiments.
Chers lecteurs, je n'ai plus désormais qu'à vous remerciez de m'avoir lu en partie ou complètement et sachez que les papillons deviennent dans ce jeu un plaisir.