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Plus jeune, j'étais très fan de la licence Pokémon. Mais passé la 6ème génération (Trousselin, le Pokémon trousseau de clé, vraiment ?), j'ai fini par m'en lasser, et n'ai jamais testé d'autres jeux de ce style... jusqu'à Nexomon: Extinction.

Eh bien, j'en ressors avec la sensation d'avoir fait une bonne découverte. Certes, il n'est pas parfait. De nombreux items rendent l'aventure beaucoup trop simple. Je retiens surtout les noyaux qui permettent de faire engranger la blinde d'expérience à toute l'équipe, sans que tout le monde ait besoin de se battre, ou le répulsif qui empêche toute rencontre avec les bestioles dans la nature (facilement esquivable dans les hautes herbes, mais c'est un sacré gain de temps dans les grottes & cie).

Passés ces petits détails, j'ai trouvé le jeu très prenant, avec les codes classiques que l'on pouvait retrouver dans n'importe quel jeu Pokémon. À la nuance que, on sent qu'ici, il n'y a pas de limite, pas d'image à fignoler. J'entends par là que, si le scénario tente de garder son sérieux, c'est loin d'être le cas des dialogues, et ça, j'ai adoré. Ça se voit que le jeu a été fait par des gens qui ont connu la licence Pokémon, et qu'ils ont voulu reproduire son petit frère, à ceci près que ce petit dernier est un sacré troll ! Franchement, y a eu des moments où je me suis quand même bien marrée.
Mention MVP pour Coco, notre acolyte dont l'existence n'a pas de sens, mais qui reste sans doute le personnage qui réussit à garder le plus les pieds sur terre, et dont les lignes de dialogue fabriquent à elles seules 75% l'humour de cet opus.

Alors ceux qui disent que c'est un sous-Pokémon, oui, vous avez peut-être raison. Les budgets utilisés sont sans doute bien différents, et la qualité s'en fait ressentir. Mais en attendant, il n'est qu'à 20 balles, et pour ma part, je me suis bien marrée, au point où je serais assez hypé qu'une suite se pointe. Je suis même curieuse de jouer au premier opus sur lequel j'avais initialement fait l'impasse (pas mal de références ont attisé ma curiosité).
Bref, un rapport qualité/prix/temps de jeu des plus satisfaisants.

Découvert via la démo quelques semaines avant sa sortie, j'ai été rapidement conquise par cet aperçu qui reflète parfaitement le jeu complet :

• Le compromis entre roguelike et gestion.
  
• L'ambiance qui m'a rappelé Happy Tree Friends, avec son aspect toute mignonne qui tranche sévèrement avec le côté gore du scénario et de l'action. Contrairement à ce que je craignais, ça matche plus bien.
  
• Une prise en main rapide et intuitive.
  
• Un peu (si si, une petite chouille) de challenge pour la reconquête des donjons une fois les boss vaincus.
  
• Pas spécialement chronophage à terminer, je dirais même que débloquer toutes les améliorations est limite un poil trop rapide.
  
• La possibilité d'être un gourou relativement bon envers ses fidèles, ou bien un despote tyrannique qui profite de ses adorateurs sans scrupules (bon en même temps, ces adeptes ne sont pas forcément des anges non plus).

Pour ma part, cet achat fut plutôt satisfaisant rapport qualité/prix/temps de jeu.
Et, parce qu’organiser une grande collecte pour racketter ses adeptes histoire de se remplir les poches, puis préparer juste derrière un petit feu de joie afin de faire disparaître leur mécontentement, ni vu ni connu, ça n'a pas de prix.

Petit jeu coopératif très sympa, ambiance film d'action (#nostalgiePrisonBreak) à suivre en mode pépouze sur son canap'.

Alors il est loin d'être parfait. Si on se retrouve vite plongé dans l'intrigue, ses scènes d'action et instants QTE, le contrôle de nos personnages est relativement lourd, les quelques passages de conduite ne sont donc pas spécialement très jouissifs.
De plus, 30 balles (prix plein pot du jeu) pour une aventure d'en moyenne 6-8h, je ne trouve pas ça hyper rentable. Certes, on peut refaire le jeu pour découvrir des possibilités alternatives et voir la deuxième fin, mais bon, quand on connait déjà le scénario et sa destination finale, c'est clairement moins fun.

A Way Out, je le conseille lorsqu'on a envie de deux ou trois soirée de compromis entre film d'action et jeu pas trop nerveux, un canapé confortable, le partenaire adéquat, et pour finir, le bon timing pour voir passer le jeu en promo.

Sans aucun doute l'un des jeux coop les plus funs auxquels j'ai pu jouer.
Laisser la cuisine brûler ? Tranquiiille, y a un extincteur.
Faire tomber la bouffe par terre ? Boarf, les clients ne voient jamais rien de toute façon.
Courir comme un dératé, en bousculant au passage tous tes potes (qui tombent à l'eau), tout ça pour amener un oeuf dans un gâteau en préparation ? Bah, si c'est pour sauver le pourboire, on te pardonnera !
Si vous pensiez que jouer à faire la cuisine c'était de tout repos, hey, c'est que vous avez jamais joué à Overcooked ♪

J'ai découvert Spiritfarer il y a deux ans, lors de je ne sais quel festival de jeux vidéos mis en avant sur Steam. De nombreuses démos avaient débarqué, mais c'est celle-ci qui m'avait le plus marqué à l'époque. Elle montrait un court moment de gameplay, mais suffisant pour se faire une idée de la tournure qu'allait prendre le jeu. Aussitôt ajouté dans ma liste de souhait, j'ai toutefois attendu deux ans avant de me décider à l'acheter, histoire d'avoir un jeu à jour et peu buggé.
Après avoir fini l’aventure de Spiritfarer, je confirme ne pas regretter l’achat, le jeu correspondait à peu près à mes souvenirs : une ambiance chill de gestion de ressources sur un bateau-maison.

On nous propose ici une thématique de la mort, certes quelque peu édulcorée, mais apaisante, sur un fond de crafting classique avec les habituels jardins, coins cuisines et pêches, ressources typiques comme bois et métaux, etc etc.
Si vous recherchez du challenge, ce jeu n’est pas fait pour vous. À part lors de quelques mini-jeux pour obtenir certains items, il n’y a guère d’action, c’est relativement pépère. Cela dit, j’espère que vous êtes prêt pour le marathon, car il est vrai qu’on se retrouve vite à courir partout à travers le monde (ou sur notre bateau) pour emmagasiner des ressources. Et c’est d’autant plus vrai pour ceux qui veulent améliorer leurs constructions au maximum.

Graphiquement, c'est très joli, efficace et raccord avec l'univers que met en avant le jeu.
Et les musiques sont magnifiques. Je n'avais pas autant pris de plaisir à écouter une BO depuis Ori and the blind forest, et tout particulièrement le morceau The swarms of hades, apparaissant dans le jeu lors de la chasse aux gelées scintillantes et aux flamboyantes (et qui pour une raison inexplicable, me donnait des frissons lorsqu'elle passait).

Si le jeu peut paraître enfantin au premier abord, cette sensation diminue quelque peu face aux personnages et à leurs problématiques. Vraiment, au départ j’avais tellement l’impression de nager dans une ambiance bisounours que, lorsque j’ai lu mes premiers jurons ou assisté aux déclins de certains personnages, ça m’a fait tout drôle hahaha.

Je n'ai pas testé le mode coopératif, où le second joueur incarne le chat. J'ai d'ailleurs du mal à voir l'intérêt de cette coop. Certes, on peut découvrir le jeu à deux et avoir l'impression de mettre la main à la pâte ensemble quand il s'agit de se débarrasser plus rapidement des corvées (semer les graines, arroser les plantes, nourrir nos prisonniers bestioles, etc)... Je serais donc plutôt d’avis qu’il s’agit d’un jeu solo, mais cela n’engage que moi.

Bref, Spiritfarer, un p’tit jeu indé de gestion à la direction artistique très propre, le tout enrobé dans une ambiance cosy et bien pépouze.

Petit jeu bien sympa découvert par hasard lors de sa sortie. Une fois la démo jouée jusqu'à son maximum, la carte bleue a fait son oeuvre.

Le principe est pas bien compliqué, le but est de reprendre un magasin qui vend des cartes à jouer, devenir riche rentable pour éviter les arnaques du banquier la faillite, gérer ses stocks en faisant ses achat sur ebay Internet, et accueillir les quelques glandeurs originaux qui font un passage au magasin chaque jour. Ou en résumé : le jeu de la spéculation.

Bon, en l'état actuel, il n'est pas parfait, le scénario s'arrête en plein cliffhanger, et du coup, même s'il n'est pas trop cher, on en a quand même vite fait le tour en quelques heures. Passés les derniers moments de l'intrigue, c'est la routine qui s'installe, sans plus de grosses surprises. À moins de pousser pour avoir les succès, mais là encore, on est pas sur un temps de jeu très long.

Ça c'est l'aspect "moins" que je trouve dans son développement actuel. Autrement, pas trop de bugs de mon côté (hormis peut-être quelques oublis de traduction), gameplay facile à prendre en main, la BO est très chill, les graphismes des cartes divers et jolis. Je suis curieuse de ce que les différents personnages ont encore à montrer, et espère que ça va se développer de ce côté-là. Mais surtout, j'attends le fin mot de l'histoire, parce qu'un scénario incomplet, c'est un peu frustrant ☻

Bon. Maintenant, ne reste plus qu'à trouver un autre jeu d'arnaqueur de commerçant respectable en attendant la prochaine MAJ hahaha

~Bienvenue à La Bonne Binouze, auberge de renom où l'on vous servira notamment la meilleure soupe aux champignons de la région -champignons dégotés par nos aventuriers à la sueur de leur front, et dieu sait qu'ils coûtent chers ces saligauds-, mais surtout un hydromel à vous faire rouler sous la table, parce que la bière, c'est pour les p'tits joueurs. Toutefois si vous avez oublié vos tripes chez vous où que vous vous cachez encore sous les jupons de votre mère, on a aussi du lait~

• S'y côtoient des individus de tous horizons, qu'il s'agissent de pouilleux, ménagères, chevaliers, notables, magiciens ou bien têtes couronnées ! Enfin, pour attirer autre chose que les bouseux du coin, il a quand même fallu injecter un sacré budget dans la déco, le mobilier et le menu. Pour contenter la Haute, il faut du "raffiné" ! Saviez-vous par exemple que le Prince était un inconditionnel adorateur de pudding à la noix de coco ? Et Merlin l'Enchanteur, un adepte des mélanges poiscaille/légume vert ?

• Heureusement que mon armada de gueuses à tablier pardon, mes serveuses- sont là pour courir partout jusqu'à en perdre haleine, afin de satisfaire le moindre caprice des innombrables poivrots... je veux dire, nos aimables consommateurs ♥
Cela dit, il est navrant qu'en ma qualité de noble gérante de cet inestimable établissement, je ne puisse imposer à mes esclaves hmm mes salariés adorés :D, une couleur de tenue ou bien leur teinte de cheveux...
Ben quoi ? Ils bossent dur, mais je revoie toujours leur salaire à la hausse quand ils acquièrent de l'expérience, alors ils peuvent bien consentir à un effort vestimentaire ainsi que supporter une foutue perruque en échange ! C'est vrai quoi, quand 70% de ton effectif est sapé d'un haut vert et brune à queue de cheval, c'est difficile de différencier qui est qui dans le feu de l'action ! Et quand je parle de feu, c'est aussi bien au sens figuré que propre...
M'enfin, heureusement, on peut leur donner un p'tit surnom. Nan parce qu'au bout de la 3e Marione engagée pour le rez-de-chaussée, et qu'on dirait des triplettes, je veux bien faire un effort, mais moi je suis là uniquement pour les coordonner et leur filer une bourse bien remplie, pas pour les connaître et les respecter en tant qu'individu propre et unique ! Non mais.

• À La Bonne Binouze il est également possible d'y réserver une chambre pour la nuit ! Mais la direction ayant un goût prononcé pour les pièces d'or, il n'y a malheureusement que des chambres 5 étoiles disponibles, avec tout ce qu'il faut dans chacune d'entre elle :
- Une cheminée (allumée même en été)
- Un grand lit doté d'une épaisse couette rouge (j'espère que vous n'avez rien contre le rouge, il n'y a pas d'autres couleurs chez notre fournisseur
- Une grande bassine d'eau (alors, l'eau est rarement chaude, mais par contre elle est changée au moins une fois par semaine, ça c'est sûr !)
- Une magnifique pendule (qui n'indique pas l'heure, c'est juste pour faire joli)
- La chance d'avoir deux fenêtres ! (bon, pour les moins chanceux, il est possible qu'elles aient vue sur le couloir... mais n'est-ce pas palpitant, de pouvoir épier les autres usagers qui circulent pendant que vous prenez votre bain ? :D)
- Et enfin, l'assurance de ne pas être dérangé de minuit à 6h59 du matin, et ainsi profiter d'un sommeil réparateur :) (cependant, passé 7h du matin, notre aimable clientèle est priée de quitter la chambre, parce qu'à 7h, on rouvre les fûts !)
Le tarif est salé, mais juste, car il défie toute concurrence ! C'est simple, chaque soir, nous sommes complets :O Il faut dire que notre établissement est peut-être le seul des environs à proposer des chambres de cet acabit, en dehors du château de la famille royale située à 50 mètres.

• Cela dit, pas d'inquiétude, même si vous n'avez pas de SMIC à dépenser et que vous venez juste pour une choppe, nos toilettes sont gratuitement ouvertes à tous nos consommateurs :D

*

• Bon, en vrai, si on prend ce jeu uniquement pour satisfaire notre soif éphémère de capitalisme (comme mon humeur lors de mon achat), j'ai envie de dire qu'on en a assez vite fait le tour, et qu'on devient rentable (richissime *tousse*) sans trop de problèmes.

• Je n'ai pas testé le mode Sandbox, avec son argent illimité pour faire une construction avec du cachet, du style, une âme, des valeurs, toussah toussah, vu que je me suis cantonnée à créer une taverne à la mode parisienne où les trois piliers sont bien évidemment : serrer comme des sardines, exploiter les employés jusqu'à la moelle et machine à FLOUZE. Mais j'ai un peu parcouru les tréfonds de Steam, et en effet, certains joueurs ont un bon goût architectural.

• Sans mentir, il y a plein de choses à ajouter (plus de musiques !) ou à améliorer (légère custom' pour les employés svp *-*) pour le rendre encore plus sympa, mais surtout, plus diversifié. C'est loin d'être un de mes chouchous de l'année, mais il m'a fait passer quelques heures et a satisfait ma soudaine envie de tenir un commerce pour tous les détrousser euh, leur offrir un bon repas :D J'estime avoir fini le jeu pour l'instant (même si en vérité, il n'y a pas de scénario et donc pas de conclusion, à proprement parler), mais je reviendrai sûrement y faire un tour lors de prochaines updates, car si on lit la description de la dernière en date, il semble que Tavern Master est loin d'avoir abattu toutes ses cartes - ou toutes ses choppes.

Je ne me considère pas comme une fan absolue de la licence Star Wars, mais plutôt comme une amatrice de l'univers, quel que soit le support.

J'ai passé un bon moment en jouant à Jedi: Fallen Order. Il n'est pas chronophage, superbe graphiquement, mais aussi agréable pour les oreilles, la bande-son rappelant beaucoup l'ambiance de celle qu'on pouvait entendre dans les films Star Wars.
Ravie de jouer le personnage incarné par Cameron Monaghan, acteur que j'ai notamment pu voir dans la série Gotham. L'intrigue n'est pas forcément riche en rebondissement, m'enfin, elle fait son taf. Et puis cette épique apparition de Dark Vador à la fin... avec pour seul conseil du guide tactique : fuir pour avoir une chance de survivre... hahaha

Bon, par contre, la quantité aberrante de skins qu'il y a pour 4 détails (le haut de Cal, le sabre laser, la couleur de BD-1 et celle du vaisseau), j'ai trouvé ça ridicule. Et si peu personnalisé qu'au final, je dirai même négligeable. Sérieux, qu'est-ce qu'on s'en fiche d'avoir 20 couleurs de poncho, ça reste quand même un foutu PONCHO ! M'enfin, ces foutus et innombrables collectibles resteront la seule chose qui m'ait réellement frustrée dans ce jeu.

Bref, convaincue et intriguée de ce que pourrait être la suite, je jouerai sans faute au second opus lorsqu'il sera disponible.

Vampyr, c'est un RPG plutôt sympa, avec une ambiance sombre relativement réussie.
Londres début XXe, des nuits sans fin, des ruelles désolées, des cadavres à chaque tournant, des créatures difformes et des fanatiques qui rôdent, et bien sûr, des vampires ! La bande-son colle bien, le graphisme aussi (même si, pour un jeu datant de 2018, j'ai vu plus épatant). Les personnages ont tous - ou presque - des casseroles, et il ne tient qu'à nous de creuser pour en savoir plus sur eux.

Bon déjà, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a une vraie fin à ce jeu ! Il faudra certes deux ou trois dizaines d'heures pour le terminer - suivant si l'on s'intéresse un peu au lore du jeu ou non. Mais oui, il y a un bout, et on le voit : Final, épilogue, générique et puis c'est tout ! T'as oublié de soigner le rhume de l'infirmière Branagan avant d'aller savater le Boss Final ? Eh bah tant pis, elle se contentera de mouchoirs, parce que toi, ton boulot est fini !

Le début de jeu peut s'avérer un peu difficile en terme de combat, mais ce n'est que le temps de se rendre compte que foncer dans le tas n'est pas toujours la meilleure des solutions (sauf les grosses bestioles qui couinent quand on les tabasse). Apprendre à esquiver et mettre de la distance change la donne. Après ça, il est vrai que prendre un coup peut piquer sévère, qu'on soit en début ou fin de partie, mais je n'ai pas trouvé le jeu si insurmontable. À part peut-être Mary, qui m'a donné un peu de fil à retorde. En comparaison, le Boss Final, c'était du gâteau.
Enfin, il est vrai que la difficulté à affronter dépend non seulement du mode choisit lors d'une nouvelle partie, mais également aux décisions que l'on prend. Si l'on choisit de rester un vampire vegan - miam, le bon régime à base de rats poilus ! - il est vrai que l'XP obtenue est bien moindre, mais il y a quand moyen de s'en sortir sans trop pleurer (pour le mode Normal en tout cas !)

Si dans un premier temps, j'ai pesté contre l'absence de points de téléportations (on est trop habitué à être des fainéants), j'ai vite changé d'avis. Oui, monde ouvert, mais la map n'est pas si gigantesque, il ne faut pas plus de quelques minutes pour traverser tous les quartiers. Et ça nous oblige à affronter les dangers nocturnes mouahahah !
Idem pour l'absence de sauvegarde manuelle. T'as fait une erreur ? Une parole, un acte que tu regrettes ? Ben assume ! En plus, c'est pas comme si on avait à s'inquiéter de notre propre mort, y a casi pas de malus...
Quelques petites choses à faire, des quêtes annexes, histoire d'ajouter un peu de relief à la trame principale, mais rien qui va nous submerger. Idem pour le côté RPG et son arbre des talents. Il y a du choix, oui, mais pas d'éparpillement. Ni trop ni pas assez, j'ai trouvé cela relativement suffisant.

On pourrait trouver que le côté polar n'a pas sa place dans cette histoire. Mais notre protagoniste étant médecin, s'intéresser à ses patients pour mieux les cerner, et ainsi mieux les aider, ce n'est pas si illogique au fond. Même s'il est sans doute un peu trop curieux et charitable, notre bon Jonathan !
Enfin, charitable, c'est vite dit. On nous laisse la possibilité de jouer au gentil docteur, mais aussi au boucher ! Et l'un n'empêche pas l'autre. P'tite pensée au fait d'entendre les dernières pensées de nos victimes --> BIM la culpabilité !
Bon par contre, qu'on soit un bon samaritain ou le pire des salauds, il est étonnant de voir que l'objectif final (sauver Londres) reste le même. Comme quoi, ordure, d'accord, mais chauvain !

L'idylle avec la Rouquine ? Je trouve que ça sort un peu de nulle part, mais bon, c'est la seule "vraie" waifu sangsue du jeu, donc fatalement...
Sinon, je suis la seule à l'avoir trouvé long, cet épilogue ? J'aime bien écouter tout ce que les personnages ont à dire, mais wouaaah, la profusion de dialogue lâchée pendant cette conclusion m'a presque achevée hahaha

Bref, le mot de la fin ? Vampyr ne fera pas partie de mes chouchous, mais j'avoue avoir été vraiment prise dedans, ça restera donc un jeu que j'aurai apprécié.

PS : Elisabeth. Il serait vraiment temps d'embaucher des artisans sérieux. C'est une ruine ton manoir !

Je commencerai par ça : j’ai bien aimé le jeu. Oui, oui, oui. Mais, mais, mais…

• Si vous avez joué à Assassin’s Creed Origins il y a peu, vous risquez de trouver de trouver Odyssey quelque peu… similaire. Bon, on va pas se mentir, si le scénario et les personnages diffèrent, les mécaniques du jeu n’ont pas beaucoup changé (à croire qu’ils ont été développés en même temps… lawl). Même l’organigramme des cibles à assassiner c’est le MÊME.
  Aussi, je trouve presque dommage que Odyssey ait succédé aussi vite à Origins car je trouve que ces deux cultures, bien que sensiblement différentes, ont pas mal de points communs. Alors ouais, y a pas de désert dans Odyssey, mais il n’empêche !
  
  
• J’ai beaucoup aimé le personnage de Kassandra, ni bon, ni mauvais, très mercenaire dans sa manière d’être. Un peu trop lunatique par contre, faudrait voir à consulter un psy, parce qu’il y a beaucoup de pétage de câbles légèrement disproportionnés. Entre elle et Deimos, on est servi, même si je trouve que pour ce dernier, c’est plus justifié.
  
• Graphiquement, je n'ai aucun reproche, c'est très beau. Je n’ai pas trop fait attention à la bande-son. Ce qui m’a surtout marqué, rappelant notamment le bon vieux temps sur Black Flag, ce sont les chants marins (Poseidon God of the Sea ♥) et la musique d’intro au démarrage du jeu, mystérieuse et qui monte petit à petit en puissance. Ou bien encore celle du menu pause, qui fait bien son boulot justement, à nous accorder une petite pause entre deux bains de sang ♫
  
• Y a TROP de LOOTS. Je ne sais pas si c’est différent dans les autres niveaux de difficultés, mais c’est indécent à quelque point il est facile de devenir riche dans Odyssey $_$
  
• J’ai bien aimé la personnalisation des différents skins de pièces d’armure. Beaucoup de choix (trop peut-être ? mais mieux vaut trop que pas assez, même si, y a des tenues DLC, franchement, elles auraient pu être oubliées), afin d’incarner l’imposante misthios en armure rutilante, ou bien la voyageuse plus discrète mais non moins létale.
  
• D’ailleurs parlons-en. Quelqu’un peut me dire d’où vient tout ce savoir faire en assassinat ? Je ne parle pas des capacités à se battre comme un guerrier/gladiateur/mercenaire ou ce que vous voulez du même genre, mais bien à son efficacité à tuer aussi discrètement ? Parce que, ça n’engage que moi, mais je trouve que ce talent d'exécution de ninja sort littéralement de nulle part ( je n'accepte pas la réponse "La ferme, c'est magique", trop facile !).
  
• Les choix de dialogue sont rarement folichons ou réellement impactant, et je ne parle pas des répliquent aléatoires avec les PNJ random qui manquent cruellement d’originalité voire de logique. Quant aux romances dans Odyssey… ou la drague ultra lourde, hahaha ! Et avec Kassandra comme personnage, c’est là un sacré spectacle. Mon seul regret, ce sera l’absence de tentative avec Brasidas. Bon dieu, c’est un des rares personnages masculins avec un peu de charisme quoi. Je peux me faire toutes les gueuses en rut du coin (dédicace à la mamie insatiable en début de jeu), mais le p’tit Brasidas, que nenni. Rahlala.

Bon, j’ai fini de râler. J’ai effectué un bon voyage sur Assassin’s Creed Odyssey (au fond, je ne suis pas si difficile), et je ne saurai manquer l’opus suivant avec Valhalla et ses vikings.