Chapitre 1


Une odeur de sang remplissait les narines, l'infirmerie du complexe était remplie de blessés, certains gisait, appelé les médecins débordés, d'autres se taisaient, emportés pars un sommeil sans fin. C'était à cause de cette embuscade que l'infirmerie avait triplée en nombre, heureusement il n'y avait pas de membres de mon escouades.
Je me rapproche de la cabine des médecins, une main m'attrape l'uniforme, je regarde le soldat, la moitié du visage avait disparue suite à un tir pendant l'attaque. Il me parla :
-Dite lieutenant, qu'est ce qui s'est passé là-bas, pourquoi je ne sens plus mon corps ?
-Nous sommes tombés dans une embuscades soldat, vous avez été blessé, puisse l'Empereur s'occuper de vous.

Avant qu'il ne puisse répondre je me dégagea avec douceur, marmonnant une prière, je ne pouvais pas me permettre d'être retardé. Après avoir parcouru les cent mètres qui me restait jusqu'à la cabine, je demanda à l'infirmière où se trouvait le général Antiock, lui aussi blessé pendant l'embuscade. Elle me fit signe de continuer jusqu'à la porte fermé. Une fois devant la porte je toqua, un soldat en uniforme m'ouvrit, il me salua à la vue de mon grade, et se dégagea pour que je puisse rentrer. Le général était allongé sur le lit, il n'était pas gravement touché, mais sa blessure l'empêchée de marcher. Il sourit en me voyant et me dit :
-Bien le bonjour Lieutenant Ghost, Ghost n'était pas vraiment mon nom, mais un titre honorifique.
-Bonjour général, vous allez bien ?
-Oui très bien merci fiston, cette expression me fit sourire, le général repris : Mais je ne vous ais pas fait venir ici pour discuter de la pluie et du beau temps, comme vous le savez je suis blessé, et je ne peut plus marcher pendant un certains temps. Mais c'est pas pour sa que je vais arrêter de vous gueulez dessus, vous et vos ghosts, allez continuer vos missions. Mais cette fois-ci vous répondrez qu'à moi, personne ne sera plus au courant de vos départs en missions.
-Pourquoi tant de secret général ? Dis-je en souriant
-Ne rigoler pas lieutenant, j'ai l'impression qu'il y a des traîtres à l'intérieur même du bataillon...

Je ne pus répondre à cette grave menaces car une toux violente l'emporta et il s’endormit sur son lit, plu blanc que jamais. En refermant derrière moi, je pensais que la fièvre le faisait déliré, mais au fond de moi, mon instinct me disait que le général ne se trompait pas.

Les anges de la rédemption [l.a.d.l.r.xooit.fr]