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Posted: 21 Sep, 2014 @ 5:06am

Dear Esther n'est pas un jeu (pas dans le sens traditionnel où on l'entend), et si vous cherchez un minimum d'intéractions avec les décors, ou même de fun, passez de suite votre chemin.

Dear Esther c'est une plongée en eaux troubles dans la psyché humaine. Dès lors, le cerveau naviguera auprès du narrateur sur une île désertée aux recoins étonnants et fascinants, une sorte de corps flottant où tout semble à la fois bien réel et totalement déconnecté de tout.

Les graphismes sont juste sublimes, et l'OST ne l'est pas moins (l'une des plus belles que j'ai eu l'occasion d'écouter dans un jeu vidéo). L'histoire, quand à elle, semblera obscure de prime abord, et l'anglais y est très littéraire (bien heureusement un patch fr est disponible, ce qui vous facilitera (un peu) la vie). Je ne prendrai pas le risque de vous la dévoiler, puisqu'elle donne l'essence au 'jeu', et surtout qu'elle est sujette à de nombreuses interprétations, toutes aussi intéressantes les unes des autres.

L'expérience est très courte, comptez une à deux petites heures pour en venir à bout une première fois. Mais rien ne vous empêche de vous y replonger de temps à autre, l'atmosphère y étant vraiment unique. Elle mérite en tout cas la peine d'être vécue.

Ames (trop) sensibles ou (trop) dépressives s'abstenir, ici tout concourt à se noyer dans un tête à tête avec nos propres démons, où la solitude pèsera lourd. Vous voilà prévenus.
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