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0.0 ώρες σε 2 εβδομάδες / 25.0 ώρες συνολικά
Αναρτήθηκε: 2 Νοε, 7:27
Ενημέρωση: 2 Νοε, 16:30

Assassin's Creed Mirage marque un retour aux sources pour la franchise. Dans les épisodes précédents, notre héros atteignait si vite une puissance démesurée qu'il paraissait plus naturel de fondre dans le mêlée pour occire en masse nos adversaires. Avec Mirage, vous êtes convié à opérer discrètement du début à la fin.

Ici, point de montée en niveau, aucun camp à délivrer et une carte circonscrite à la ville de Badgad où se déroule la quasi-totalité de l'aventure. L'étendue de la cité est cohérente, on arpente une véritable fourmilière, haute en couleurs et constellée de bâtiments, comme elle l'était peut-être à l'époque. Ce décor réussi constitue le véritable point fort du jeu, et se perdre dans les nombreuses ruelles de la capitale abbasside est grisant.

Malheureusement, si les environnements dans leur globalité ont du charme, s'attarder sur les détails est moins glorieux. Les textures manquent de finesse, les formes sont souvent simplistes et les visages grossiers. Dans l'ensemble, la technique du jeu laisse à désirer et les bugs visuels ne sont pas rares : vos couteaux de lancer resteront de temps à un autre collés à votre main, sans oublier les disgracieux et réguliers enchevêtrements de polygones. Ubisoft reste cependant fier de son moteur Anvil, dont vous devrez systématiquement apprécier le logo à chaque démarrage du jeu (entre autres).

Côté scénario, les rares surprises de l'intrigue peinent à rehausser une trame prévisible, dont certaines thématiques du lore sont même survolées (les Isu) voire absentes (le monde moderne). L'ensemble n'est pas aidé par des cinématiques dont le rendu précalculé est archaïque, en plus d'être limité au 16/9 quand on joue en 21/9.

Pour profiter de l'histoire avec un semblant de cohérence, j'ai préféré faire le jeu en arabe. Cela m'a évité d'avoir à subir un mélange d'anglais et d'arabe, dénué de crédibilité. Et si les sous-titres me remettaient de l'arabe que j'entendais déjà, c'était au moins cela de gagné en cohérence dans les dialogues. Cette curieuse hybridation des langues est d'ailleurs à l'image de la musique du jeu, à mi-chemin entre électro et sons ethniques. Cette bande son qui se cherche constitue un medley étonnant, sans être foncièrement désagréable.

S'agissant du gameplay, les habitués du genre ne seront pas dépaysés par un jeu qui met l'accent sur le parkour et la furtivité pour mener les enquêtes et démasquer les cibles. Notre aigle-drone repère d'abord les ennemis, objectifs et passages, puis on se faufile au nez et à la barbe d'ennemis à l'intelligence plus que jamais artificielle, d'autant qu'ils sont myopes, sourds, mais également amnésiques. La progression est facilitée grâce aux armes et tenues qui peuvent être améliorées (trois fois au maximum), ainsi que les différentes compétences à débloquer, pour assassiner à la chaîne, employer divers objets bien pratiques, etc.

Si ce treizième opus ravive l'esprit des premiers jeux, via une atmosphère sablonneuse et une dynamique portée sur l'infiltration, l'ensemble demeure rudimentaire par bien des aspects. Proposé à son lancement pour 50€, le manque de finitions de Mirage ne justifie pas un tel tarif. J'ai pu l'acquérir à moitié prix, et cela me paraît davantage en phase avec l'expérience proposée. Il s'agit d'un épisode correct de la série, qui ravira ceux que les aspects RPG de Origins, Odyssey et Valhalla avaient fatigués, et qui sont prêts à faire des concessions, en particulier envers la technique.
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