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Publicada el 3 JUL a las 8:17
Actualizada el 3 JUL a las 15:33

RoboCop: Rogue City n'est pas seulement un jeu vidéo qui respecte scrupuleusement une franchise de films. C'est aussi un véritable défouloir, propre à combler tout amateur de FPS à l'ancienne. Il n'est pas exempt de défauts, mais saura à coup sûr vous divertir si vous souhaitez incarner un personnage surpuissant avec une répartie cinglante qui vous fera sourire, tout en vous frayant un chemin à travers des quêtes intéressantes où les combats gores sont la norme.


Ce jeu répondra d'autant plus à vos attentes si vous n'êtes pas réfractaire à l'essence des jeux de tir concoctés autour des années 2000. Tout au long de ma quinzaine d'heures aux côtés d'Alex Murphy, les environnements visités et certaines phases de jeu m'ont en effet rappelé de savoureux souvenirs, parmi lesquels Soldier of Fortune pour son art du démembrement, Sin avec sa mission dans une banque cambriolée, Max Payne et ses séquences au ralenti ou encore Kingpin pour l'exploration de lieux sordides. RoboCop: Rogue City est calqué sur une série de films des années 90 et s'inspire avec brio des jeux d'action de la fin de ces années-là.

Côté scénario, l'histoire est par moments alambiquée, mais s'imbrique parfaitement entre le deuxième et le troisième film en reprenant fidèlement quantité d'éléments qui raviront les fans : principaux personnages (dont Peter Weller qui reprend son rôle), lieux emblématiques (le commissariat est à l'identique), bande originale, interface de visée, plans des films, affiches urbaines (comme celles pour Delta City), certains dialogues, etc. La liste des ingrédients empruntés aux films et réutilisés avec minutie est sidérante, et force l'admiration, d'autant que tout cela est savamment mis en mouvement par une exploitation efficiente de l'Unreal Engine 5 (lequel augure un avenir des plus radieux pour nos jeux à venir !).

S'agissant du gameplay, le jeu ne fait pas dans la dentelle : c'est efficace et immédiatement accessible. Quand vous n'aurez pas à examiner des indices ou à dialoguer, il suffira de tirer sur tout ce qui gigote. RoboCop: Rogue City est un jeu qui privilégie la castagne, même si l'on pourra agir ici ou là sur certains traits de notre personnage, pour rendre l'expérience plus sympathique encore. Le jeu dispose en effet d'un léger aspect RPG, puisqu'il est possible d'allouer des points de compétence afin d'améliorer certaines des aptitudes de notre flic de métal. Vous pourrez également appliquer des modifications et des multiplicateurs divers sur votre processeur interne pour rendre votre arsenal encore plus dévastateur.


RoboCop: Rogue City est un jeu simple et explosif, bien réalisé, qui s'inscrit avec justesse dans l'univers des films dont il reprend les codes avec une rigueur exemplaire. Si vous cherchez un authentique FPS pour vous détendre, et si en plus vous appréciez cette emblématique franchise, vous passerez forcément un excellent moment.



De légers défauts :
- Le système de sauvegarde est malheureusement imposé. Cela dit, les sauvegardes automatiques sont régulières et abondantes, pour que vous puissiez recharger à un point précis si nécessaire.
- Fidèle aux FPS d'antan, les pieds de notre protagoniste sont invisibles, tout comme ses bras lorsqu'il grimpe une échelle.
- RoboCop est incapable de sauter et ne peut enjamber le moindre obstacle, obligeant parfois à faire un détour pour quelques dizaines de centimètres.
- Le jeu nous fait ressentir tout le poids de notre robot via une démarche pataude. On aimerait parfois pouvoir se déplacer plus vite. Au passage, on s'étonne aussi de pouvoir marcher sur certaines surfaces fragiles sans passer au travers.
- Il n'y a pas d'indicateur visuel lors des dialogues pour identifier clairement ceux déjà passés (et qui demeurent identiques si vous les rejouez).
- La caméra lors des dialogues se contente souvent du minimum, à savoir champ-contrechamp.
- On ne peut pas lancer de grenade pour déloger nos adversaires ni leur renvoyer celles qu'eux ne manquent pas de nous envoyer ! Dommage.
- Comme le clic droit sert à viser mais aussi à scanner son environnement, scanner devient désagréable avec toute arme pourvue d'un zoom assez puissant. Il aurait fallu une touche pour rengainer son arme ou bien dissocier la commande pour viser de celle pour scanner.
- Quelques rares incohérences de level design comme cette porte dont il faut la combinaison pour avancer malgré de larges baies vitrées à côté, que l'on pourrait évidemment briser sans problème.
- L'immersion en prend un coup lors de la progression dans les égouts : l'eau n'a aucune incidence sur notre vitesse de déplacement ni ne crée de sillon.
- Les rues sont animées par les quelques passants qui discutent, ou vaquent à leurs occupations, mais pas par les voitures qui restent garées et immobiles.
- RoboCop: Rogue City offre une réflexion intéressante sur l'homme prisonnier de la machine, sans aller aussi loin que Deus Ex: Human Revolution ou Detroit: Become Human ; ces trois jeux ayant d'ailleurs en commun la ville de Détroit.
- Par son approche contemporaine des codes de la diversité, le jeu introduit une forme d'anachronisme.
- On peut varier ses approches lors des missions et choisir la destinée de certains personnages à travers nos répliques. De là à justifier la rejouabilité du titre ? Peut-être. La NG+ est en tout cas disponible.


Et quelques pétouilles techniques :
- Le jeu n'a pas de mode photo. C'est dommage, le support 21/9 est impeccable et permet de faire de temps à autre de bien jolies captures.
- J'ai subi un crash au bout de 3 heures de jeu seulement, ce qui m'a un peu inquiété. Puis ensuite, rien à signaler jusqu'à venir à bout de l'aventure.
- La distance d'affichage est à régler au maximum pour éviter un bug visuel sur les lèvres des PNJ, très perturbant lors des dialogues.
- La configuration des touches du QWERTY vers l'AZERTY est faisable, mais les interfaces des ordinateurs rencontrés en jeu imposent la touche Q pour quitter, ce qui rend ensuite cette touche inutilisable pour se déplacer latéralement vers la gauche... jusqu'à ce que vous passiez par un écran de chargement.
- Ma carte graphique s'est comme endormie vers la fin du niveau de la carrière, et mes FPS sont tombés. Il m'a fallu recharger une sauvegarde pour revenir à la fluidité.
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