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14.0 hrs on record
Je n'avais pas été si convaincue par le premier jeu mais j'ai trouvé qu'il était correct dans son ensemble et j'avais vu que le spin-off introduisait de nouvelles mécaniques, donc je m'étais dit que j'allais tenter l'expérience. Eh bien, je ressors encore un peu plus déçue.

Pourtant, il y a des bonnes idées dans Orwell: Ignorance is Strength. Déjà, il y a du doublage et plutôt qualitatif (ce qui manquait un peu dans le premier jeu). Il y a des mécaniques assez intéressantes (qu'on ne peut débloquer malheureusement qu'au troisième et dernier jour) avec l'outil "Influenceur" où on peut s'amuser à fabriquer des tendances fausses (ou même partiellement vraies) pour influencer le cours des choses et la réaction du public, ce qui mène à plusieurs embranchements sympas. On a également une mécanique où chaque "datachunk" nous enlève dix minutes de temps et donc on doit faire attention à l'ordre et au volume de "datachunks" qu'on veut envoyer à Orwell pour ne pas rater certains objectifs (ou les rater volontairement). Après, c'est encore une fois très permissif et "rater" des objectifs ne change parfois rien du tout à la fin du jeu.

Mais là où l'histoire du premier avait le mérite d'avoir un semblant d'enquête et de suspense (un semblant, je dis, c'était pas non plus de la grande littérature policière), l'écriture ici pèche vraiment. Il n'y a RIEN de subtil ou même de crédible dans le fil narratif. Le premier volet devait composer avec des poseurs de bombe et des terroristes qui s'attaquaient vraiment à la population: ici, votre antagoniste est un directeur de journal en chaise roulante qui fait des vagues menaces au téléphone et rédige des articles de complotistes en caps lock. Le parti que vous défendez s'appelle Le Parti, le pays dont vous venez La Nation. Votre boss est une espionne super méchante (vous assumez être vous-même un espion, d'ailleurs) qui ordonne à un type (qui n'a rien fait) d'être exécuté (ou non) sous les caméras et personne n'a deux neurones pour se dire que c'est un peu "too much". Tout fait "too much". Les enjeux ne sont pas crédibles, les personnages ne sont pas attachants, l'histoire prend des retournements qu'on peine à comprendre, on a l'impression de voir une caricature du premier volet.

Petit point positif cependant pour les multiples clins d'oeil au premier volet: Ilya qui discute avec Cassandre, Karen qui est la psy de Nina, etc.

C'est pas mal en promotion, si vous avez quelques heures à perdre et que vous avez bien aimé le premier jeu, mais ça ne va pas au-delà. C'est vraiment dommage parce que la franchise a l'air intéressante et il y a des bonnes idées à creuser avec ces jeux, si seulement la narration se rattrapait !
Posted 23 November, 2024.
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500.1 hrs on record (496.6 hrs at review time)
Early Access Review
EDIT - Je ne change pas mon avis sur le fond. Le jeu reste sympa. Par contre, il faut assumer d'être pris des pigeons de première par Gameloft qui, non contents de garder le jeu payant, en remettent une couche avec des DLC payants qui font le prix d'un jeu entier et avec des systèmes de micro-transactions vérolés qui te font cracher tout ton argent dans des cosmétiques et des skins payants. Dieu merci, le dreamsnaps existe et nous permet de nous renflouer un minimum mais je commence à trouver leur système absolument honteux.

Avis donné après 130 heures de jeu et la deuxième update de contenu majeure.

Si vous êtes des incontournables d'Animal Crossing, Stardew Valley et autres jeux dans la même veine, Disney Dreamlight Valley ne détonera pas vraiment de cet horizon. C'est, somme toute, un énième jeu où un avatar personnalisable à souhaits du joueur se retrouve projeté hors d'une réalité grise et froide pour se retrouver dans un village champêtre à retaper, plein d'habitants prêts à se lier d'amitié avec votre avatar et à vivre dans l'harmonie et les fleurs tout en récoltant des légumes au design trop mignon. Alors, qu'est-ce qui rend DDV si attachant ?

Déjà, le jeu est beau à regarder - point positif non-négligeable. L'esthétique est cartoon (Disney oblige) mais léchée, c'est pétillant, vibrant, plein de couleurs vives et chatoyantes. On s'y sent bien quand on le lance, enroulé dans un bon plaid multicolore qui sent bon les gâteaux de mamie. Tout a l'air mignon et gourmand, on a envie de manger absolument toutes les recettes qu'on prépare, le design est plaisant jusque dans les fruits et légumes. La patte Disney est bien présente : on reconnaît instantanément les personnages, les logos, les environnements spécifiques. Tout baigne dans une lumière douce et une ambiance qui fleure bon l'enfance et la nostalgie.

La variété des personnages fait plaisir également ! Évidemment, Mickey et consort sont de sortie ainsi que les représentants des grands classiques mais revoir des personnages tels que Wall-E, Mère Gothel, Merlin l'Enchanteur et d'autres issus de franchises un poil moins populaire fait sourire : chaque personnage a son thème musical issu de ses propres films, ils se parlent et se rencontrent, interagissent parfois entre eux de manière surprenante... Vraiment, c'est un bonheur de parler à chacun d'entre eux, d'observer leurs animations et interactions, de se promener dans leurs maisons. On peut même personnaliser certains de leurs habits à partir de cette mise à jour et franchement, ça donne une impression de "vie" assez sympathique.

L'histoire ne révolutionne rien du tout mais elle a le mérite de parler à notre part d'enfant intérieur. Le héros ou l'héroïne se retrouve dans le monde de DDV, laissé à l'abandon depuis que le monarque du patelin a "mystérieusement" disparu. Vous voilà à devoir vous faire des amis pour redonner au village sa gloire d'antan et retrouver tous les habitants éparpillés un peu partout... Tout n'a pas encore été dévoilé et du nouveau contenu est prévu dans le courant du développement mais à en juger par la quantité de mondes à visiter, cela promet !

Enfin, si vous êtes fan de déco et de personnalisation, c'est franchement le point fort du jeu. Presque tout est personnalisable, de votre avatar au design de votre village. Vous pouvez placer presque tous les bâtiments où vous voulez, vous pouvez ajouter des éléments de décor, vous pouvez acheter en plusieurs exemplaires les meubles qu'il vous manque pour peu que vous les ayez déjà achetés une fois, vous pouvez craft vos propres meubles moyennant un peu de farm... Il y a des dizaines de créations qui fourmillent le web pour vous donner de l'inspiration, donc lancez-vous !

Si je devais noter un point faible, je dirais que le gameplay est un peu monotone mais les développeurs permettent de compenser cette répétitivité inhérente des jeux de farming par la quantité d'objectis secondaires à remplir (sous forme de petites "missions") et en permettant l'inclusion d'évènements sous forme de battlepass qui se rembourse très facilement. On peut directement y accéder en achetant le jeu pendant l'accès anticipé et cela nous donne plein d'autres objectifs secondaires à débloquer pour obtenir tenues, meubles, personnalisations, compagnons animaux, etc.

En gros, certainement pas le jeu du siècle mais bourré de chaleur, de tendresse et de nostalgie pour tous les fans de Disney, petits et grands.
Posted 7 December, 2022. Last edited 29 November, 2024.
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35.8 hrs on record (32.1 hrs at review time)
Dans la veine des jeux LEGO auxquels j'ai joué, Star Wars: The Force Awakens est sans nul doute un des plus aboutis et plaisant.

Le jeu retrace l'histoire du film éponyme, morcelée en dix niveaux (+ un prologue qui ravira les fans de la trilogie originale/un épilogue) afin de vous replonger dans votre saga préférée et profiter de la large panoplie de personnages proposée pour rejouer les évènements du film à l'infini. Des personnages, des niveaux, des missions à faire pour récupérer du loot, on en a le tour du ventre - sans parler de ceux disponibles immédiatement dans le Season Pass - et c'est peut-être le plus gros point faible du jeu, son surplus de contenu anecdotique. En plus des 12 niveaux principaux, on a pas moins de 8 niveaux supplémentaires disponibles via le Season Pass (ou achetables individuellement), des dizaines de personnages bonus, etc. On dirait que le jeu était tellement désireux d'amuser qu'il a fourré absolument tout ce qu'il pouvait dans le contenu bonus, en proposant une foule de goodies sympas dont on a finalement pas grand chose à faire.

Mais le côté "trop-plein" se marie bien avec le chapitrage proposé et au final, les niveaux sont assez courts et drôles pour que ça ne prenne pas le pas sur l'amusement. Parce que drôle, ce jeu l'est et pas qu'un peu ! Les gags visuels, les répliques "meta" qui écrasent le quatrième mur comme il faut, le comique de l'absurde complètement assumé, voilà ce qui fait la force des jeux LEGO en plus de la créativité des objets, niveaux, pouvoirs qui vient avec. Ce ne sont jamais de grand éclats de rire mais plutôt une ambiance de franche rigolade qui nous poursuit du début à la fin, entre quelques missions bonus qu'on se prend à faire pour atteindre le 100%. La difficulté est inexistante, l'ambiance est drôle, les niveaux rejouables à l'infini avec la combinaison de personnages que vous voulez, ce qui garantit parfois des scènes gag à souhait... bref, du bon divertissement familial avec vos personnages préférés, en toute tranquillité.
Posted 24 October, 2021.
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2.3 hrs on record (1.2 hrs at review time)
Un jeu très court, épuré dans sa forme, mais qui travaille des problématiques sérieuses en fond.
Le pitch est très simple : on retrouve un téléphone dans la rue. Il est ouvert. Les derniers messages sont un appel à résoudre le mystère de son propriétaire, Sam. On n'est ni enquêteur, ni sauveteur, rien de plus ni de moins qu'une personne ordinaire et nous voilà à fouiller dans la vie privée d'une personne tout à fait inconnue pour donner sens au hasard.
L'histoire n'a rien de révolutionnaire ou d'extraordinaire. C'est une porte d'entrée d'un vécu plutôt banal mais inconnu de la majorité du monde, une réponse parmi tant d'autres à des questions que la plupart des gens ne se posent pas. La narration est travaillée en couches, on découvre au fur et à mesure qu'on épluche les indices, qu'on recompose le portrait que Sam nous laisse. C'est subtil et délicat, tout en pudeur, sans jamais tomber dans l'excès de voyeurisme.
Le gameplay n'est pas plus folichon que le reste : on farfouille et on clique sur tout ce qui peut être cliqué. Ca se plie vite et pourtant, ça reste en tête. Combien de personnes se reconnaissent dans Sam, dans son errance, sa fierté, sa différence ? Combien de personnes y ont reconnus des amis, des proches ? Combien de croyances ce jeu a-t-il bousculées en toute bienveillance ?
Une belle découverte, du genre qui ne s'oublie pas.
Fini en une heure.
Posted 27 March, 2021.
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235.6 hrs on record (115.8 hrs at review time)
Early Access Review
Avis donné après 110 heures de jeu et la sortie du second chapitre.

RAFT est le genre de jeu que vous aimez lancer quand vous n'avez pas envie de vous prendre la tête. Et c'est bien ce que ça propose, tout compte fait : vous flottez à la dérive sur un radeau de bois et de plastique dans un monde qui fait un peu penser à Waterworld mais version bisounours. Vous êtes, à ce qu'il semble, un des derniers survivants de l'humanité mais pas question de repartir tout reconstruire depuis le début, non, RAFT c'est juste de la survie et du craft sur votre petit bateau qui flotte...

Le gameplay est simpliste au possible : vous récoltez ce qui traîne, vous construisez des trucs, vous pêchez, vous lootez des îles et vous repartez... C'est très répétitif donc on y passe pas dix heures par jour mais c'est le genre de répétitivité relaxante qui vous apporte un peu de calme quand vous en avez marre de vous casser les dents sur des jeux plus difficiles. Deux jauges de besoin à remplir, une jauge de santé parce que certains prédateurs vous courent après mais mourir n'est pas grave, vous revenez au bateau et on recommence. Il y a plusieurs niveaux de difficultés qui impactent surtout la vitesse à laquelle vos besoins sont satisfaits mais même le mode le plus hardcore ne pose pas vraiment de challenge. On peut y jouer en coop et c'est sympa pour une soirée chill entre amis, si on veut se détendre. Il y a même un mode freestyle où on peut juste passer son temps à construire le radeau idéal.

Le jeu s'est enrichi au fur et à mesure avec nouvelles fonctionnalités et histoires qui sont bienvenues, même si elles n'apportent pas non plus de grandes innovations. L'histoire est sympa mais prévisible et le seul point relativement intéressant réside dans la variété des environnements à explorer mais une fois ceux-ci finis, on n'y retourne pas vraiment. Le gameplay est simple, facile à prendre en main et ne se diversifie pas vraiment au fur et à mesure des updates. Au final, c'est un petit jeu sans prétention qui propose une histoire de survie paisible, sans chronomètre ni challenge, et c'est parfois tout ce dont on a besoin.

Vaut plus le coup en coop même si j'y ai joué très souvent en mode paisible pour la détente.
Posted 29 November, 2020.
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41.1 hrs on record (7.5 hrs at review time)
Que dire sur Jedi: Fallen Order qui n'a pas déjà été dit ?

Autant être concis : c'est un jeu globalement très correct, qui n'hésite pas à taper régulièrement dans le bon pour faire sa soupe. A défaut d'être unique ou innovant, il table sur des valeurs de gameplay qui fonctionnent mais pas toujours harmonieusement. Le mélange entre les mécaniques de gameplay connues (Uncharted, Dark Souls et Metroid se font un peu repomper à droite à gauche) donne un résultat un peu brouillon et difficile à comprendre parfois mais qui s'en sort la plupart du temps.

Vous incarnez un ancien padawan Jedi qui a survécu aux purges de l'Épisode III. Mais l'Empire est toujours à vos trousses et vous allez devoir naviguer dans une galaxie périlleuse afin de trouver alliés et pouvoir qui vous permettrons de triompher de vos ennemis et de reconstruire l'Ordre Jedi ! (Bon, si vous vous y connaissez un peu, vous savez comment ça se termine. Et tant mieux parce que l'histoire, sans être nulle, est prévisible à tous les tournants.)

Dans les points les plus noirs du jeu, on mentionnera les phases de glisse complètement aléatoires et souvent frustrantes (heureusement il y en a peu), le combat qui devient compliqué dès qu'on doit gérer plus de trois ennemis à la fois, les bugs de caméra et de textures encore trop présents à mon goût, trop peu de planètes à explorer (alors qu'on est dans Star Wars, quoi). D'un autre côté, on a des personnages assez attachants pour vouloir les suivre, un scénario convenu mais efficace, du gameplay sympa quand on aborde la Force, des défis supplémentaires si on se met en tête de retrouver tous les collectibles (lesquels sont généralement inutiles pour progresser dans le jeu, il s'agit davantage de cosmétiques). A boire et à manger, à la convenance de chacun. Les fans d'exploration, de plate-forme et du lore Star Wars apprécieront, les autres seront sans doute plus difficiles à contenter.

Un jeu correct au final mais qui donne la sensation d'être un amuse-bouche au lieu d'un plat complet. Pour le prix, on serait en droit d'exiger quelque chose de plus grandiose, de plus unique, de plus travaillé... C'est bien mais sans le "plus" que tout fan de Star Wars réclame. On espère plus d'audace et de maîtrise pour le prochain jeu Star Wars (hors jeu Lego, évidemment).
Posted 19 February, 2020. Last edited 2 July, 2021.
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7.3 hrs on record (6.7 hrs at review time)
Un jeu casse-tête très sympathique. On incarne un employé face à un tableau muni d'un gros bouton rouge qui a pour seule consigne de ne "toucher à rien"... et évidemment, cette consigne est faite pour être brisée, encore et encore, jusqu'à vivre toutes les fins déblocables !
Les ambiances varient selon les actions que l'on décide de faire, allant du cynisme un peu grinçant au WTF complètement assumé. Débloquer toutes les fins sans aide est en soi un défi plutôt difficile mais si cela ne vous suffit pas, les succès Steam peuvent servir à se lancer des défis qui font grimper la difficulté sans problème. A (re)découvrir si vous êtes amateur/trice de puzzle !
Posted 30 June, 2019.
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2,097.6 hrs on record (104.3 hrs at review time)
Un jeu sympathique qui propose d'opposer quatre survivants à un tueur increvable dans une map confinée. Leurs buts respectifs sont somme toute assez simples : le tueur doit tuer le plus de survivants possibles en les accrochant à des crochets rouillés tandis que les survivants doivent survivre en activant des générateurs. On peut incarner le tueur ou un survivant, au choix.
Le gameplay est assez facile à prendre en main, chaque personnage dispose de compétences uniques qu'il est possible d'appliquer à tous les autres personnages de la même catégorie (survivant ou tueur) à un certain niveau. Le système de points à échanger contre des offrandes, des compétences ou des objets/accessoires est assez bien fichu : plus on fait un bon score dans la partie, plus on obtient de points et plus ces points servent à nous équiper pour les parties qui suivent.
Le jeu profite également de certaines franchises horrifiques bien connues pour nous procurer davantage de frissons : dès que vous entendez le jingle d'Halloween ou le bip incessant des pièges à ours de Saw, vous savez que c'est cuit pour vous - ce qui participe à maintenir une tension bienvenue, jeu d'horreur oblige. On regrettera toutefois le fait que les compétences des tueurs rendent ceux-ci inégaux (Freddy ou la Légion sont beaucoup moins attractifs que Myers ou l'Infirmière) et il suffit d'avoir quelques compétences bien pétées en poche pour dominer la partie.
Le système de rang qui se remet à zéro tous les mois me laisse assez perplexe car cela ne fait qu'empirer les disparités entre joueurs lorsqu'ils doivent être rassemblés dans les salons : je ne vois pas l'intérêt de placer des newbies qui ont une compétence à tout casser face à des joueurs qui ont des centaines d'heures de jeu et se sont juste fait reset à la dernière place. On verra si le système fonctionne à plus long terme.
On doit également déplorer la toxicité crasse de la plupart des joueurs : entre les joueurs qui n'hésitent pas à ruiner le jeu pour faire des points, les tueurs qui adoptent des stratégies anti-fun tel que "camper" (rester à côté d'un survivant accroché) ou "tunnel" (se concentrer uniquement sur une victime) et les insultes qui fusent dans les chats post-parties, on en vient à regretter que les développeurs ne prennent pas davantage de mesures pour endiguer ces comportements. Jouer, c'est bien mais jouer avec des gens décidés à ruiner le plaisir de lancer une partie, c'est moins bien.
Je recommande le jeu bien volontiers, le positif outrepassant largement le négatif, mais invite cependant à maintenir une aura de bienvellance.
Posted 26 December, 2018.
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9.6 hrs on record (6.2 hrs at review time)
Un jeu correct mais sans réelle saveur et qui se laisse terminer plutôt rapidement.

Le concept de base est intéressant, surtout au vu des récents scandales concernant la protection de la vie privée sur Internet : vous incarnez un investigateur au service d'un gouvernement qui n'hésite pas à espionner n'importe qui afin d'extraire des informations en brandissant l'excuse de la sécurité nationale. L'histoire pourrait poser des questions intéressantes mais ne part pas vraiment plus loin que son postulat de base et certaines "révélations" tombent tellement sous le sens que l'effet de surprise ne prend tout simplement pas.

Le gameplay est simple et assez monotone, se résumant à cliquer et déposer des informations dans un fichier. Lesquelles sont mises en surbrillance dès que vous parcourez le fichier. Vous êtes à peine pénalisé si vous chargez des données inutiles, ce qui évacue complètement l'idée de proposer une sélection pertinente et la difficulté liée à ce concept. Certaines informations conflictuelles peuvent mener à différentes conclusions mais ces informations sont plutôt rares et n'offrent pas de défi particulier. Autant dire que tout cela rend le jeu très facile à compléter, d'autant plus que ce dernier vous mâche littéralement le travail en proposant directement les sites que votre recherche intéresse. Seul le dernier chapitre propose de corser les choses, ce qui est regrettable. Un peu plus de difficulté aurait été bienvenue...

Toutefois, l'histoire est plutôt correcte et c'est bien ce qui sauve le jeu de l'ennui total. Au-delà du message pseudo-engagé que le jeu martèle sans beaucoup de subtilité, il y a quelques rebondissements intéressants, un vrai mystère à résoudre et plusieurs fins calibrées selon la cohérence de vos choix, ce qui est appréciable. Ne vous attendez pas à du grand spectacle, toutefois : ça ne vole pas plus haut que son concept et certains textes sonnent parfois assez creux (notamment ceux qui dénoncent les travers d'Orwell... duh.)

Au final, je recommanderais ce jeu surtout aux amateurs de point & click, à celles et ceux que ce genre d'histoire emballe et qui n'ont pas envie de se trop se casser la tête par-dessus le marché. Les autres, passez votre chemin. Si vous le pouvez, achetez-le en solde car il ne vaut pas son prix plein.

Fini en deux/trois heures.
Posted 6 October, 2018. Last edited 9 October, 2021.
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15.8 hrs on record
Un jeu d'action à la troisième personne un peu ~old school qui sait proposer une aventure sympathique à défaut de transcendante.
L'idée de contrôler à tour de rôle deux personnages qui ont chacun leurs compétences et faiblesses est intéressante bien qu'un peu sous-exploitée vu qu'on ne peut jouer la Momie qu'à des moments bien précis de l'intrigue. C'est d'autant plus dommage qu'il s'agit du personnage qui a le gameplay le plus intéressant, notamment lorsqu'on se penche sur ses différentes transformations.
Je regrette principalement qu'il n'y ait pas de réelle difficulté au niveau des combats (les boss sont tout simplement risibles à battre) et que la plupart des objets à récupérer ne servent au final pas à grand chose. Malgré cela, le jeu sait rester assez diversifié pour se montrer intéressant même s'il s'effoufle à quelques reprises et certaines trouvailles (notamment l'idée de pouvoir capturer des monstres pour ensuite les utiliser pour détruire des obstacles ou déverouiller des secrets) donnent au jeu une touche sympathique. Bonus pour les succès Steam à gagner.
Pas le jeu du siècle, somme toute, mais qui n'a pas la prétention d'être autre chose qu'une aventure mi-épique mi-déjantée inspirée par la mythologie égyptienne. Fini en quinze/seize heures.
Posted 17 February, 2018.
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Showing 1-10 of 10 entries