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35.7 hrs on record
Je découvre la licence avec ce premier opus remastérisé, et je dois dire que c'est un réel plaisir.

Sans cette remise à niveau du graphisme, il y a peu de chance que je me serais intéressée au Mafia premier du nom de 2002. Parce que j'ai jeté un oeil, et oui forcément, on parle d'un jeu d'il y a plus de 20 ans, c'est visuellement moins agréable. Après, on sent quand même le remake, surtout au niveau du faciès des persos quand ils parlent. Et aussi des PNJ sans noms où y a pas trop d'effort dans le design, n'est-ce pas les hommes de mains (aka chair à canon) avec leur gueule de pâte à modeler ?
Enfin bon, ça c'est juste un détail négatif qui n'a absolument aucun impact sur le positif de mon expérience de jeu. À part peut-être la conduite lourde et savonnette des bagnoles...? Non, ne parlons pas des voitures, et surtout pas d'une course traumatisante où mes nerfs ont vraiment pris chers... Ah, et l'abus de collectibles absolument inutiles ? Le lore, oui, mais l'abus, non.

Maaais parlons de ce qui compte vraiment. Déjà, Mafia, faut le jouer en Noir & Blanc. Je suis désolée, mais ce n'est pas négociable, si l'option existe, ce n'est pas pour rien : ça ajoute un cachet inestimable. Le Noir & Blanc colle parfaitement à cette ambiance des années 30, cette ville des États-Unis, les véhicules, les codes vestimentaires (costards par-ci, smoking par-là), les publicités...
LA MUSIQUE ! (Waaah, à chaque écoute des chansons pendant les passages en voiture, j'avais une envie furieuse de relancer Fallout 4 et de me balader dans les Terres Désolées avec la musique du Pip-Boy à fond...)
En dehors des phases de jeu, avec les nombreuses cinématiques, j'avais vraiment l'impression de regarder un film. Et c'est très cool. Je dis ça pourtant sans être une fan de vieux films, au contraire. Alors mettez le Noir & Blanc, et admirez.

Clairement, on va pas jouer à Mafia pour son gameplay, qui n'est pas révolutionnaire (pour 2024 en tout cas). Non, on y joue pour son ambiance, son scénario pas extraordinaire, mais qui fonctionne très bien, ces mafieux qui se prennent pour les rois du monde et s'emparent de ce qu'ils veulent sans trop se soucier des conséquences...
(Note à part, à quoi servent les hommes de mains de notre clan ? Naaaan mais, c'est moi ou seul notre trio de terribles se salit les mains ?)

Bref, un jeu aux allures de cinéma des années 30 qui font de ce Mafia un premier opus bien sympa. Perso, je viens d'installer le second ♪
Posted 1 December.
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10 people found this review helpful
55.4 hrs on record
Un 4e opus dans la lignée de ses prédécesseurs. Plus joli, quelques divergences de gameplay, une Thalya déchaînée et un narrateur comme d'habitude au taquet - oui, vraiment une VF dont on ne se passerait pour rien au monde. Et bien sûr, un "scénario" avec toujours plus d'abus et de réf' Pop Culture.
Je ne vais pas le cacher, je suis très fan de la licence Dungeons, et tel un bon pigeon, je continuerai d'acheter les éventuels nouveaux opus et DLC. MAIS... !

Malgré ça, je trouve de plus en plus difficile de justifier les tarifs... D'autant qu'on vous connait Realmforge, avec vos multiples DLC. Si j'étais nouvelle joueuse, le 3e opus me paraîtrait bien plus intéressant à acheter que ce 4e : 20 balles de moins, et largement tout aussi plaisant à jouer, voire même craquer sur le pack du 3 tout compris à 40€ contre les 50€ du 4 qui ne comprend que le jeu de base et pas tant d'évolutions de plus que son grand frère.

Bref, les aficionados de la licence ne seront pas dépaysés, certes. Mais si vous êtes nouveau joueur de Dungeons et hésitez à l'acheter, franchement, allez plutôt faire d'abord vos premières armes sur le 3 avant de lâcher vos 50 balles sur le 4.
Posted 23 November. Last edited 23 November.
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3.1 hrs on record
Une démo qui donne un bon aperçu du début du jeu, avec quelques améliorations dans sa version complète.
Posted 14 October.
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3
150.9 hrs on record
Pourquoi jouer à Core Keeper ? C’est simple. Parce que tu peux :

Miner.
Fabriquer.
Courir partout.
Jardiner.
Cuisiner.
Faire de l’élevage.
Explorer.
Naviguer.
Pêcher.
Forer.
Automatiser.
Poser des pièges.
Organiser des courses de karts.
Créer ta base.
Agrandir ta base. Trop souvent.
Construire des avants-postes. Et ne jamais y rester.
Jouer de la musique.
Trouver un ocarina. Et te croire dans Zelda.
Admirer. Puis tout casser. Et tout ramener à la base.
Accumuler beaucoup de coffres scellés. Et tout les ouvrir d'un coup.
Te battre. Au corps-à-corps. À distance. Ou manger du chocolat pendant que tes esclaves pets s’y collent.
Chasser les insectes. Et réaliser que c’est un des seuls trucs qui ne monte pas tes stats.
Mourir. Perdre ton inventaire. Y retourner pour tenter de le récupérer. Et mourir à nouveau.
Jetter un oeil à ta carte. Et comprendre qu'il te reste encore beaucoup à explorer.
Recraft des rails. D'abord timidement, par dizaines. Puis par milliers. Et espérer que ça suffise.
Te rendre compte que les musiques sont super chills. Et que c’est un régal pour tes oreilles.
Affirmer que tu n’as jamais été une fan des jeux en pixels. Et avouer que, en vrai, Core Keeper est plutôt beau.
Hésiter sur l’apparence de ton personnage lors de sa création. Et au final découvrir petit à petit qu’il y a des dizaines et dizaines d’autres skins dispos.
Creuser d’innombrables galeries. Ne jamais poser de torches. Et avoir des rencontres surprises mortelles dans le noir.
Créer une arène. Ajouter le plus de biomes possible. Parier sur les vainqueurs. Avant d'annihiler les derniers survivants pour récupérer le loot.
Créer différents builds. Pour au final toujours équiper celui de minage. Parce que se spécialiser dans l’art de la sainte pioche, c’est s’assurer qu'aucun mur n'est un obstacle. Qu’utiliser un maillet, tel un couteau dans du beurre mou, c’est extrêmement satisfaisant.
Oublier de fermer la porte de la cellule chambre des marchands. Découvrir qu’ils se sont échappés. Et espérer qu’ils vont regagner leur cellule tout seul, par le plus grand hasard, alors que tu peux juste taper leur point d’invocation avant de le reposer au sol.
Construire autant de ponts que tu veux. Surtout pour traverser l'immensité du biome océan. Et ainsi enquiquiner le passage des bateaux.
Installer des kilomètres de rails pour créer des lignes droites d’une extrémité de la carte à une autre. Ou bien changer très souvent de direction parce le clang Clang CLANG du chariot est bien trop satisfaisant à entendre.
Te mettre à la pêche intensément. Pour te rendre compte que tu remontes très souvent autre chose que des poissons. Et que c’est un petit peu trop cheaté.
Organiser des concerts avec tes potes. Et avoir la nostalgie de Sea of Thieves.
Chill dans un biome précis sans rien faire, juste parce que : la musique. Ô biome de la forêt, malgré tes terribles guérillas, pour toi, je resterais des heures.
Accumuler les trop nombreux items. Et envisager de construire un musée pour tout exposer.
Acheter un jeu qui ne coûte que 20€. Et profiter. Longtemps. En solo. Ou avec les bros.
Lire cette liste jusqu'au bout. Et recevoir mes félicitations.

Mon crédo ? Pourquoi aller dans des voies déjà toutes tracées alors que tu peux MINER POUR AVANCER ♪

NB : se joue très bien sur le Steam Deck.
Posted 24 September. Last edited 3 December.
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35.1 hrs on record
Bienvenue chez Minecraft à la sauce Dragon Quest !

Par contre, si vous recherchez du challenge, il faut voir ailleurs. Ici, on est plutôt sur de la construction à cubes chill avec des petites baffes données aux vilains des environs.
Graphiquement c'est joli, on y retrouve entre autre des musiques/items/mobs typiques de la licence. Prix de départ 28 balles pour une trentaines d'heures de campagne si on ne rush pas le scénario. Avec des possibilités de construction assez vaste dans le mode libre. Pourquoi pas.

Les trois premiers chapitres ne posent aucune difficulté, qu'il s'agisse des projets/quêtes à accomplir ou des boss à terrasser. Peut-être même trop faciles. Au quatrième chapitre, on cesse un peu de nous tenir la main et les monstres cognent un peu plus forts, mais même là encore, on traverse les épreuves comme un couteau dans du beurre mou. Mention spéciale à la bagnole (qui je trouve n'a pas de sens dans un tel jeu, m'enfin) qui, ô dieu merci, nous permet de mettre des coups de turbo à nos micro gambettes, mais tabasse les ennemis de manière un peu trop fumée (Lordragon phase 1, toi-même tu sais...).

J'avais souvenirs de projets de grandes envergures dans Dragon Quest Builders 2. Qui n'existent pas vraiment dans le 1. Pas non plus de gestions avec les personnages, qu'on peut littéralement laisser dormir dehors sans qu'aucun malus ne vienne nous enquiquiner.
Note à part : j'adore la méchanceté gratuite des PNJ qui viennent notamment nous tailler sur notre face d'ahuri ou notre manque de muscles apparents. C'est fou.

Bref, pas un mauvais jeu, mais pour ma part, le fait d'y avoir joué quelques années après le second opus, j'en ressors plutôt avec un ressenti qui sonne comme un "mouais, ok".
Posted 31 August. Last edited 31 August.
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23.1 hrs on record
Je suis un peu mitigée pour cet opus.

Quand on le compare à son grand frère Subnautica, personne ne niera que Below Zero est très, très largement similaire. Trop similaire ?
On sait qu’entre les deux sorties officielles des jeux, il s’est écoulé 3 ans. On peut donc logiquement se dire que des améliorations et évolutions du gameplay ont pu aboutir.
Eh bien pour avoir enchaîné les deux jeux à la suite, je trouve que non, pas vraiment.
D’accord, on est plus accès sur un biome polaire que tropical.
Il y a quelques (très peu, en toute honnêteté) bestioles spécifiquement terrestres.
L’intrigue est un peu plus “vivante”.
La personnalisation de la base semble un peu plus poussée.
Mais. Un mais que j’ai envie de transformer en meh.

* Je trouve que la marge de progression dans la création d’équipement supérieur va trop vite. Upgrade est devenu un jeu d’enfant, trouver les matériaux nécessaires est bien plus facile, moins profond. Je n’ai pas particulièrement ressenti de difficultés.
* La difficulté tiens, parlons-en. Les créatures hostiles sont devenues d’une rareté extrême. Je ne me suis quasiment jamais sentie en danger, et je trouve ça dommage pour un jeu de survie en milieu qui est censé l’être justement, “hostile” (même si, d’un autre côté, ma thalassophobie s’en portait mieux).
* J’ai construit l’exosquelette, qui en fait ne sert à rien, puisque notre petit sous-marin peut atteindre toutes les zones une fois upgrade au niveau max. Idem pour le véhicule terrestre, ou les espèces de cabines extension du sous-marin. Tout a été craft, mais je ne me suis servie de rien de toute cela parce que… bah, c’était pas nécessaire. Alors certes, j’ai dû perdre quelques dizaines de minutes en étant plus lente ou en me facilitant un peu moins la vie. Mais quand je vois que j’ai fini aussi vite le jeu sans, j’ai envie de dire que c’était clairement du matos anecdotique.
* Mais ce qui me chagrine le plus, c’est que le final de l’arc narratif est atteignable en deux fois moins de temps sur Below Zero. Et il n’y a pas spécialement plus de choses à faire. Pourtant, les deux jeux coûtent le même prix, 30 balles. Pour moi, ce prix identique n'est absolument pas justifié.
J’ai cru comprendre que Below Zero était à la base prévu pour être une extension, et ça se sent. En tant que stand alone, je le trouve cruellement faiblard.

Bref, mon avis c’est que, le jeu n’est pas mauvais en soi, j’ai passé un bon moment dessus. Sauf qu’en y réfléchissant, il est décevant en le comparant à Subnautica. Pas mauvais, juste décevant. Si vous n’avez joué à aucun des deux opus, ne vous dites pas que celui-là est mieux car plus récent. Pour le même prix, vous vous amuserez bien plus longtemps sur le Subnautica originel. Et si vous connaissez déjà Subnautica, mais que vous voulez un peu de nouveauté en attendant le vrai Subnautica 2, ne vous attendez à rien d’extraordinaire avec Below Zero.
Posted 7 July. Last edited 7 July.
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2
41.5 hrs on record
Subnautica, ou comment j’ai validé ma thalassophobie

Ça faisait plusieurs années que Subnautica me faisait de l'œil, les jeux de craft/survie étant finalement un genre que j’apprécie beaucoup.
Je ne connaissais le contenu qu’à travers quelques images du jeu croisées à droite à gauche, donc concrètement, je n’avais qu’une vague idée de son ensemble. Je m’attendais à une ambiance chill où je nagerais parmi les poissons, en construisant des trucs pépouzes.
Alors, il y a de ça, maaaais on va dire que niveau ambiance relaxante de mon côté, c’était pas ça !

Si Subnautica n’est sans doute pas principalement vécu comme ça pour la plupart des joueurs, je me suis pour ma part retrouvée dans une dimension très angoissante au cours de ma partie. À l’origine, je savais bien que, dans la vie réelle, je n’étais pas spécialement à l’aise avec les profondeurs maritimes et qu’il ne me serait par exemple jamais venu à l’idée que se baigner en plein milieu de l’océan, c’était une idée fun. Eh bien ce jeu a prouvé que oui, j’ai clairement une aversion pour ces foutues profondeurs, et que la plongée, c’est mort pour moi !
Il faut dire que, en dehors des créatures hostiles qui se sont malencontreusement retrouvées sur mon chemin, plusieurs éléments prêtent énormément à procurer de l’inconfort :
  • L’eau trouble. Le manque de luminosité dans certaines zones, voire carrément l’absence totale. Et peu importe les lampes ou projecteurs, quand ton faisceau éclaire à maximum quelques mètres, alors qu’autour de toi, il peut y avoir des dizaines ou centaines de mètres de plein de choses. Ce qui va rejoindre l’inconvénient suivant.
  • Tout peut surgir de n’importe où. De derrière, dessous, devant, au-dessus, gauche, droite, en diagonale, PARTOUT. Littéralement n’importe quelle direction. Ajouté au fait que c’est une vision 1ère personne, et que ta vision est régulièrement très limitée… Oui, j’ai rasé le sol quand c’était possible. Et les falaises. Et ouais, bon, d’accord, une fois (juste une, promis) j’ai eu peur de mes pieds quand ils sont accidentellement entrés dans mon champ de vision… ET ALORS ?
  • Les bruits. Ils contribuent parfaitement à l’ambiance pesante. Si le cri des Léviathans qui veulent te dérouiller n’a rien de réjouissant et sont sans doute dans le top des sons que je ne voulais plus entendre au cours du jeu, il faut qu’on parle des espèces de méduses géantes croisées baleines. Leur chant est ignoble. Elles ont beau être inoffensives, c’est terriblement oppressant de les entendre à tout bout de champ lors de la traversée de leurs zones. Au bout d’une quinzaine d’heure, je baissais le son du jeu et j’ajoutais un autre fond sonore, histoire de distraire mon sentiment de malaise. Bon, surtout parce que j’en avais marre de me prendre des screamers sur beaucoup trop de sons (certains légitimes, d’autres moins, j’étais à fleur de peau). Finalement, j’ai craqué sur les 10-15 dernières heures de ma partie, où j’ai carrément coupé le son du jeu (déso aux créateurs de la bande sonore). J’ai fait ma petite joueuse, oui. Mais ce que je n’entends pas, je ne le regarde pas. Et donc, ce que je ne vois pas, ne me tue pas. Cette théorie est complètement fumeuse, oui oui.
  • Tu ne seras jamais invincible. Fuir, oui. Sentir une sécurité relative avec nos véhicules, c’est possible. Contre-attaquer sur une game avancée, éventuellement. Mais le sentiment de toute puissance, faut l’oublier.

Je déteste jeux et films d’horreur que j’esquive comme la peste, parce que je supporte pas d’avoir peur. Et même si Subnautica n’a pas pour vocation première d’être lié à l’horreur, je trouve qu’il joue beaucoup sur une atmosphère pesante, alors que le jeu est très coloré, assez posé, loin d’un monde excessivement effrayant. Pour moi, ça a été tout, sauf de la détente. C’est ma thalassophobie qui le dit.
Bref, malgré une angoisse récurrente que je n’avais absolument pas anticipée, j’ai passé un très bon moment sur le jeu. Graphiquement beau. Niveau bande sonore, je n’étais malheureusement pas en capacité de juger et j’admets avoir totalement ignoré le lore. La construction de base très satisfaisante, j’étais étonnée de ce qu’on nous laissait la possibilité de faire (la construction de fusée à la fin, je trouve qu’on est dans l’abus cela dit). Un rapport qualité/prix juste. Une bonne expérience donc, au point où j’ai déjà enchaîné sur le second opus.
Est-ce qu’on peut parler de masochisme ? Allez, juste une chouille.

PS : Subnautica existe en VR, et si pour des raisons évidentes je ne tenterai pas l'expérience, j'imagine très aisément que le jeu peut valoir le coup via ce point de vue.
Posted 3 May. Last edited 3 May.
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12.7 hrs on record
Cat Cafe Manager, ou comment monter un business lucratif en capturant quelques chats errants

*Journal de bord d’une citadine en exil*

Bienvenue à Bourg-en-chat, le trou perdu où j’ai atterri parce que j’avais besoin de me… mettre au vert ? (pas du tout pour échapper à mes créanciers, non, non.) Et accessoirement, parce que j’ai hérité du commerce de la vieille. Enfin, commerce… façon de parler !
On m’a parlé d’un café bonne ambiance, des chats à gogo, pour qu’au final cet héritage ne se résume qu’à un stock de planches et quelques meubles qui ont clairement fait leur temps. Et pour ce qui est des chats, je dois me débrouiller pour attirer les errants des environs…
Bon, qu’à cela ne tienne ! Je n’ai aucune expérience en commerce, pas de fonds, pas de local prêt, mais je suis déterminée à me faire de la thu…je veux dire, à proposer un espace convivial aux habitants du coin.

Attendez, qu’est-ce que vous dites ? Il n’est pas question d’argent ici, mais de troc ? Eh bien pas de soucis, on va se mettre aux coutumes locales. Ah, mais chaque marchand n’accepte que des ressources bien spécifiques ? Et les clients, dispatchés dans diverses communautés très fermées, n’auront à leur disposition pour me payer qu’un seul type de ressource, suivant la communauté à laquelle ils appartiennent ? Et alors, ce n’est pas un problème, il suffit juste de contenter un peu tout le monde…Dites-moi, quel type de plat fait fureur dans les parages ? Quoi, aucun spécifiquement ? Chaque communauté à un régime alimentaire stricte, ils ne peuvent pas manger ce qu’ils veulent ? Oh mon dieu, dans quel patelin sectaire je suis tombée…

*Quelques chats capturés accueillis et clients détroussés servis plus tard*

Bon, mon petit commerce prend forme. J’ai réussi à attirer quelques chats qui ont élus domicile à La Gouttière (ouais, c’est le nom de mon business, je me suis dis que c’était de circonstance). À part leur acheter des gamelles, des paniers, des litières et quelques jouets pour contrer leur éventuelle dépression, ils ne sont pas trop compliqués à gérer. Sauf quand ils pissent partout parce que j'ai pas eu le temps de changer les litières..
Quant aux adeptes.. euh je veux dire, aux clients, j’ai compris leurs petites habitudes. Je dégaine maintenant cafés & thés plus vite que mon ombre, maîtrise quelques recettes à déguster… Mais mes préférés restent les vagabonds. Les moins difficiles commandent juste un verre d’eau, pour lequel ils m’offrent du tissu en échange. Rentable, car cette montagne de tissu ne m’a rien coûté, puisque je ne paye pas l’eau. Ni l’électricité maintenant que j’y pense. Je me demande qui se charge de régler ces frais d’ailleurs…

Enfin bref, La Gouttière bat son plein, et je me retrouve à courir partout toute la journée sans une minute de répit. J’envisage très sérieusement d’embaucher un serveur, histoire que chaque client soit dépouillé de ses ressources servi au mieux. Vous savez où je pourrais m’adresser pour poster une petite annonce ? Oh, il y a des CV en libre accès sur un tableau d’affichage près de la mairie ? Super. Vous avez une idée de la fourchette de rémunération que je devrais envisager pour mon futur collaborateur ? Quoi ? Pas besoin de les payer ? Ils seront ravis d’intégrer mon café et d'obéir à mes ordres, car ils adorent câliner les chats ? Eh beh, ils sont vraiment désespérés les jeunes d’ici…

*Quelques employés embauchés plus tard, je me rends compte qu’ils n’ont ni besoin de manger, ni de dormir, et qu’effectivement, ils font leur taff sans pause et se contentent de papouiller les chats comme seul paiement de leur service. J’en viens à me demander si je n’ai pas engagé des robots. Entre ça et les sectes, j’ai du mal à comprendre où je suis tombée…*

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Bref, Cat Cafe Manager, c’est un petit jeu de gestion où l'on incarne un patron de café qui doit gérer chats et clients pour devenir un lieu incontournable (et rentable) de Bourg-en-chat. Je dirais que ça reste un jeu sans prise de tête, sans difficulté spécifique, à l’ambiance chill - même s’il faut courir partout pendant les horaires d’ouverture pour maximiser les bénéfices.
Mon ressenti n’est pas extraordinaire envers le gameplay ou le scénario, mais ma run a duré une dizaine d’heures, et ce n’était pas déplaisant au point de regretter mon achat. Cela dit, bien que 20 euros ne soit pas un montant si excessif, je n’aurais peut-être pas été aussi satisfaite avec le rapport prix-durée de jeu si je ne l’avais pas acheté en dehors des promos.

NB : Se joue très bien sur SteamDeck.
Posted 18 April. Last edited 18 April.
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17.1 hrs on record
Ratchet & Clank, c'est une franchise que j'aime beaucoup, ayant découvert plus jeune quelques opus sur PS2, ainsi que l'avant-dernier jeu sur PS4.
Ce que j'ai apprécié, et que j'ai pu retrouver dans Rift Apart, c'est l'action, un gameplay facile à prendre en main, un peu d'exploration, un univers de SF saupoudré d'humour, des personnages attachants.
Graphiquement, il est très beau, les mouvements des personnages sont fluides, et je trouve même les "acrobaties" des héros assez stylées, surtout celles exécutées avec les espèces de propulseur aux pieds.

Mais une ou deux petites choses me chiffonnent.
Je trouve le jeu très court. J'ai l'impression qu'il y a peu de planètes par rapport aux autres opus, et sans poursuivre avec le New Game+ (refaire exactement le même jeu, juste avec des armes plus fortes, bof) la campagne et un peu de balade ne m'a pris qu'autour d'une quinzaine d'heures. Et quand on voit que le prix de base, c'est quand même 60 balles, 15 heures de jeu, ça me paraît pas vraiment rentable.
L'arène est assez décevante, j'avais souvenir de défis plus audacieux.
Et Clank, au-delà de son rôle d'éternel sidekick, était quand même un élément essentiel en terme d'aide aux sauts, une des bases du déplacement... élément qui a totalement disparu, au profit de super-bottes. Du coup, je trouve qu'il est devenu plus une mascotte intello qu'autre chose, dommage.

Bref, malgré ces détails, j'ai pris un réel plaisir à retrouver l'univers de Ratchet & Clank. Pas le meilleur opus à mon avis, mais tout de même plaisant. Toutefois, si je le conseille aussi bien aux néophytes qu'aux connaisseurs de la franchise, je déconseille l'achat au prix fort, qui est à mon sens trop élevé.
Posted 12 February. Last edited 12 February.
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7.8 hrs on record
Je suis un peu mitigée.

Bon, on peut dire qu'il y a une chouette direction artistique derrière le jeu, que ce soit en terme de graphismes ou bande-son J'ai eu la sensation de retrouver un charme magique comme quand je jouais à Ori and the Blind Forest.
Le gameplay est simple mais efficace. Peu de touches à retenir, facile à prendre en main donc.
Le jeu est court, chill, pas mal finalement entre deux sessions de gros jeux bourrins.

Mais, il y a quelques petites choses frustrantes.
Si le début et ses mécaniques sont assez intuitifs, on peut vite finir par se sentir perdu sur certaines actions à réaliser, ou bien ne serait-ce que trouver la suite du jeu, notamment causé par le souci suivant...
L'absence de map. On se prend quand même beaucoup d'aller-retour dans la tronche, et peu de moyen pour s'orienter. Et passé la moitié du jeu, gambader sans arrêt devient assez fastidieux et peu plaisant.
Un petit manque au niveau de la musique. Trop de passages longs et silencieux à mon goût.

Bref, satisfaction en demi-teinte pour ma part, mais pas un mauvais jeu pour autant. Bien pour passer un moment pépouze, à éviter si on est en quête de challenge ou d'action.
Posted 7 February.
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