Amiral Truguet # FN #
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Amiral, Maréchal de France

Laurent Jean françois TRUGUET est né le 10 janvier 1752, fils d’un chef d’escadre, il entra comme garde de la marine, obtint peu d’années après plusieurs prix, décernés par Louis XV aux Gardes les plus instruits, et avait déjà fait huit campagnes en 1778, lors de la déclaration de guerre à l’Angleterre. Il servait dans cette guerre sous les amiraux d’Estaing, de Guichon, de Grasse et de Vaudreuil.

Il prit part, dans les années 1778 et 1779, aux expéditions de terre de l’amiral d’Estaing, lui sauva la vie à l’assaut de Savannah et reçut la croix de Saint-Louis en 1780.

Une nouvelle révolution dans le Directoire le rappela à Paris. À son retour d’Égypte, Bonaparte lui offrit le ministère de la Marine, qu’il refusa, il fut nommé conseiller d’État.

En 1802, il reçut le commandement de l’armée navale combinée, réunie à Cadix, avec le titre éminent d’amiral en chef. À son pavillon amiral devaient se rallier les escadres de Linois, de Gantheaume et de Decrès.

Si de pareilles mesures avaient été prises plus tôt, il est vraisemblable que l’Égypte, Malte et toute la Méditerranée restaient à la France. La paix d’Amiens ramena l’amiral à Paris.

Après la rupture de ce traité, Bonaparte confia à Truguet l’organisation de l’armée navale de Boulogne. Bientôt vingt et un vaisseaux furent prêts à recevoir l’armée expéditionnaire.

Lorsque le Tribunat conféra à Napoléon le titre d’Empereur, Truguet, dans une lettre devenue historique, exprima au premier Consul les motifs de son refus d’adhésion. Cette lettre lui valut une disgrâce qui dura cinq ans.

En 1809, l’Empereur l’appela au commandement des débris de l’escadre de Rochefort, incendiée par les Anglais dans la rade de î’ile d’Aix.

L’année suivante, Napoléon lui confia la haute administration maritime de la Hollande. Repoussé par l’invasion étrangère, Truguet fut un des derniers à quitter le poste qui lui avait été confié. L’amiral Truguet revint alors à Paris où Louis XVIII le rétablit en activité de service à la tête du corps de la marine, et le créa grand-croix de la Légion d’Honneur. Pendant les Cent-Jours, il ne reçut de Napoléon ni mission, ni faveurs.


Il est mort le 26 décembre 1839, âgé de 87 ans.Il repose dans la 40eme division sous une colonne trés ornée.
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