Masiko
Michelle Rose Amaranthe   France
 
 
Sad ♥♥♥♥♥ en cure, fan d'expérimentations et d’œuvres extrêmes, rejeton de Léviathan et collectionneuse de skeuds. :sleepyjill:
Off-line
Análise favorita
14,4 horas de jogo
Alors, avant d'entrer dans le vif du sujet, si vous n'êtes pas adulte et que pas seulement le gore, mais bien l'Ero-Guro vous répugne, passez votre chemin (ou pensez bien à désactiver le gore et la nudité dans les options). Beyond Citadel (et The Citadel avant lui) sont clairement des représentants de ce penchant particulier du gore et de l'érotisme. Personnellement, c'est loin de me gêner, je suis grande fan de Suehiro Maruo et Shintaro Kago, entre autres, ou encore le cinéma de Yoshihiro Nishimura et Noboru Iguchi, donc voir des bouts de corps dénudés et qui suintent le sang, disons que je suis légèrement désensibilisée, bien que les auteurs et réalisateurs cités ne font pas forcément dans le même registre que Beyond Citadel.
Je ne sais pas ce que cela dit de moi, mais je m'en fiche un peu, beaucoup, genre carrément même. Non, l'important c'est toi, lecteur, qui devrait te poser la question de "est-ce que ça me gêne ?". Beyond Citadel ne fait pas du tout dans la dentelle, c'est très graphique, très gore, très méchant, le titre de Doekuramori n'est pas fait pour tout le monde, même les fans de FPS les plus endurcis. Les ennemis explosent dans des gerbes de sang, des bras, jambes et têtes volent ou se font réduire en charpie, les intestins sortent du ventre et si par malheur, votre victime n'est pas encore morte au moment de toucher le sol, il se peut que vous entendiez son râle avant de pousser son dernier soupir et se vider de son sang. Sans oublier bien sur que vous pouvez retrouver paires de seins ou fesses ça et là, détachées du corps dont elles sont supposées faire partie. Je rappelle encore qu'il est possible de désactiver la nudité et le gore, mais à mon sens, c'est aussi perdre une part de ce qui fait le sel du jeu et de son sens (oui oui).

Pour autant, malgré sa plastique très graveleuse, mélange de Hentai et de Gore, Beyond Citadel (et son grand frère) est un excellent FPS aux mécaniques très uniques dans le genre du Fast/Arena FPS. On y retrouve des tas d'influences, allant de Wolfenstein à Marathon, en passant par d'autres Movement Shooters, le tout dans un univers profondément pessimiste, froid et apocalyptique. Là, impossible de ne pas penser à Evangelion et ses innombrables références à la Kabbale, à ses personnages dépressifs, ou à NieR Automata et ses robots en proie aux crises existentielles, tant Beyond Citadel nous présente ses personnages comme des anges déchus, meurtris dans leur chair, mélangé à l'acier et corrompus par des divinités endormies. L'ambiance du jeu, combinée à son esthétique Ero-Guro, est profondément mélancolique, appuyée par une bande son qui peut appuyer l'action, mais aussi souligner la gravité et le désespoir de cet univers qui a vécu une apocalypse presque au sens biblique, mais qui en plus voit ses derniers vivants se perdre corps et âme. Je ne vais pas faire l'inventaire des références que j'ai pu y déceler, elles sont très nombreuses et au fond elles ne sont là aussi que pour appuyer sur des thèmes, des petites idées visuelles histoire de donner un peu de corps et exprimer les enjeux pour les joueurs, l'univers et les événements étant déjà particulièrement nébuleux, seulement évoqués par des dialogues laissant de nombreuses zones d'ombre.

Enfin, j'en viens à ce qui fait que Beyond Citadel n'est pas juste un jeu avec les kinks pas du tout déguisé de son auteur, le gameplay. Celui-ci est très bien foutu, quasi parfait même. Je m'étendrai pas sur les nombreuses armes et catégories, les améliorations que l'on peut leur ajouter ou les différentes armures et comment celles-ci influent sur les mouvements, je vais seulement évoquer ce qui a été, pour moi, le gros point fort du titre : sa mécanique de rechargement. Si vous avez déjà joué à Synthetik, vous avez déjà du éprouver le stress et le rush d'adrénaline de vous retrouver face à l'ennemi avec un chargeur vide, ou pire, une arme enrayée. Beyond Citadel pousse encore plus le concept en mettant plusieurs étapes au rechargement : sortir le chargeur pour que celui-ci soit rempli automatiquement par le sac de la protagoniste, le remettre dans l'arme et tirer la culasse. Trois actions, trois boutons. Et surtout, à faire dans l'ordre... Autrement vous pourriez vous retrouver avec une arme qui ne veut plus s'actionner, la culasse voulant faire entrer une cartouche alors qu'il y en a déjà une dans la chambre... et donc, il faut retirer le chargeur, activer la culasse, tirer, puis remettre le chargeur, activer la culasse et enfin, le chargeur sera plein. Dans des moments calme, le changement se fait naturellement et vous pourrez même vous la jouer en chargeant votre arme le plus rapidement possible, mais en plein combat, le risque de s'emmeler les pinceaux est bien réel et il m'est arrivé à plusieurs reprises de me retrouver avec une arme vide ou avec le chargeur dans une main et une balle dans la chambre et ne pas comprendre immédiatement pourquoi la culasse bloque. Bien sur, là je parle pour une arme avec un chargeur et une culasse, comme on peut en trouver sur un fusil d'assaut, mais si vous avez un revolver, la différence sera qu'il vous faudra sortir le barillet, vider les balles, re-remplir le barillet balle par balle, le remettre en place et activer le chien. Sur un fusil à levier, vous pourrez recharger autant que vous voulez en ajoutant les balles qui manquent au tube, mais après chaque tir, il vous faudra activer le levier pour mettre votre prochaine cartouche dans la chambre. Ces différentes mécaniques qui demandent en plus de jongler entre différentes armes pour répondre à différentes situations et vaincre différents ennemis rendent le combat très grisant et y apporte un aspect tactique très appréciable, surtout avec des dégâts localisés et qui se verront donc inévitablement sur les corps des différents ennemis vaincus.

Beyond Citadel (et son grand frère The Citadel) m'a vraiment scotché au point que je l'ai fait en quasiment un sitting et que j'ai poussé le vice jusqu'à faire tous les succès, il ne me reste plus qu'à faire les niveaux où j'ai laissé des améliorations de stats ou des planches de la gallerie à retrouver dans les différents niveaux. Je ne saurais que le recommander à ceux qui veulent un jeu qui peut se montrer exigeant tout en étant très gratifiant quand à la maîtrise de ses mécaniques pour éliminer les nombreux ennemis qu'il vous jette à la figure. Une fois encore, si le Gore et la nudité, surtout les deux mélangés, vous gênent, vous pouvez toujours les désactiver dans les options, même si à mon sens, c'est perdre un élément supplémentaire qui donne son ambiance mélancolique et apocalyptique au titre.
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Comentários
Ryu Hayabusa 23/nov./2020 às 2:20 
hey please add me
Ωhmf'ktet 2/abr./2016 às 9:39 
That other French guy is crashing as mad. :emofdr:
Nowhere 28/dez./2014 às 11:19 
ℳerry ℭhristmas
and a ℋappy 2015 dude :)

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Masiko 15/dez./2012 às 14:47 
Ah, je savais bien que je n'etais pas le seul a me kiffer !!!
Sakountala 15/dez./2012 às 14:46 
Moi aussi j'te kiff trop !!!
YüR! PaYtøNpAk 13/jul./2012 às 18:35 
j'te kiff trop !!!! lol