Letarsier 最近的評論

Que les amateurs des grands puzzles fassent attention : à l'exception de un à 216 pièces, il n'y a que des 96 ou des 140.

Je ne vais pas revenir sur les qualités du jeu, tout a déjà été posté à propos du contenu pléthorique et d'un scénario qui tient en haleine tout au long du titre.

Non, je vais plutôt écrire quelques mots au sujet des petites différences avec ses aînés, et de choses qui ont fini par m'agacer au long de la progression.

Sur les différences:

-notre héros n'emporte plus d'arme, et il devra se contenter de ramasser celles sur le champ de bataille, et qui disparaîtront une fois le combat terminé.

- Le styles de combat ont été réduits à 2 : la grue pour traiter les ennemis en groupe, et le tigre pour les ennemis en solo. Si c'est relativement facile de passer de l'un à l'autre, les jauges de rage (heat) ne suivent pas, c qui peut causer de mauvaises surprises.

- Un très gros changement sur les blessures, qui amèneront chroniquement des soucis d'équilibrage.
Désormais, en plus des dégâts traditionnels pouvant être soignés intégralement par des consommables ou les restos visités, il y a une catégorie de dégâts qui fait son apparition, à savoir des blessures semi permanentes, lesquelles réduisent provisoirement votre santé maximale, occasionnées par des ennemis puissants, lesquelles ne pourront être soignées qu'en clinique ou à l'aide de trousses de secours TRES onéreuses. Ces blessures ne sont pas automatiques, mais si vous n'avez pas développé de techniques de combat avancées, vous allez douiller ...


Les moins:

Le premier rejoindra la nouvelle catégorie de blessures. Chroniquement, vous serez avisé qu'une famille de yakuza sème la terreur en ville, et un compte à rebours s'enclenche, le zéro signifiant la fin de l'event. Concrètement, les rencontres dans les rues seront plus fréquentes et plus dures, vous aurez des boss en ville avec des capacités de blessures semi-permanentes. Certes, on peut se planquer dans un bâtiment et attendre la fin de l'event, mais est-ce l'esprit du jeu ? Je ne le crois pas.
Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé que la répétition de ce "festival de gnons" casse plus le rythme qu'autre chose. Pour ma part, je m'en suis pris un en sortant d'un "donjon" avec boss à la clé : bonjour la purge de me farcir des groupes de 5 a 9 adversaires toutes les 2 minutes !

Tout aussi agaçant, le manque de gravité des objets. Dans judgment, beaucoup d'objets volent et cassent au premier coup de pied, voire rien qu'en les frôlant. Ainsi, quand on entre dans un resto, on est certain de faire voler tous les tabourets. Quand aux combats, c'en est presque ridicule : notre héros, pourtant assez svelte, peut soulever une moto à mains nues et la faire voler vers ses ennemis. Pour mémoire, seul le colosse Saejima pouvait le faire dans Yakuza 4...


Ca n'enlève en rien au charme du jeu, mais bon, ça nuit quand même au réalisme (sic).


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Bon DLC, mais aurait pu être offert en bonus pour les joueurs en EA/KS

Quand Porco Rosso rencontre Crimson Skies, ils décident de se lancer dans le commerce d'alcool.

Donc, vous allez devoir piloter un hydravion, l'améliorer voire en construire un nouveau, recruter du personnel, dénicher des recettes, afin de récolter les ingrédients pour fabriquer divers alcools et les vendre, soit dans votre bar (que vous pourrez aussi améliorer), soit au travers de contrats. Plus l'alcool sera de bonne qualité, plus vous gagnerez d'argent et de réputation. Et comme tout se passe dans un archipel, votre hydravion ne sera pas une option mais une nécessité.

Evidemment, la concurrence est là, et elle ne fait pas de quartier, d'autant que vous ferez face à des pirates steampunk. Vous aurez donc du combat aérien.

Le bon côté, et c'est assez évident, ce sont les graphismes, lesquels sont très élégants grâce au cell shading employé. Certaines couleurs sont peut-être un peu chaudes, mais c'est une question de point de vue. L'ost, également très soignée, apporte une touche aventurière bienvenue. Quant aux voix, l' IA s'en charge correctement, sans plus.

Il y a également un didacticiel assez banal, mais malheureusement pas d'encyclopédie en jeu, et ça se ressent tout au long de la partie : on ne sait pas toujours qui fait quoi, et donc on tâtonne souvent. Idem pour la carte, qui aurait mérité un zoom supplémentaire, et surtout bien plus de repères et la possibilité d'ajouter des points de passage pour optimiser vos voyages. A souhaiter également une traduction, ainsi que l'ajout d'un workshop, afin de pouvoir importer/exporter des modèles de bouteilles et étiquettes.

Les contrôles, quant à eux, ne sont ni bons ni mauvais, mais des bugs de comportement en vol ont pu être remarqués, sans vraiment d'explication. A noter des commandes de vol en arcade: ce n'est donc PAS un simulateur de vol.

Au final, les graphismes sont de toute beauté, le concept est bien étudié, de même que les mécaniques, mais beaucoup de fonctionnalités de type QOL sont encore nécessaires pour vraiment bien apprécier le jeu. Les devs étant des vétérans de l'industrie du JV, je pense que la situation évoluera vite, et dans bon sens, mais n'efface pas vraiment le sentiment que quelques semaines de développement supplémentaires auraient été les bienvenues, ce qui s'en ressent malheureusement dans les évaluations.

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Décalé, mais nettement moins grinçant que Russian life simulator.

Humour aussi corrosif qu'une bouteille de vodka maison. Ca aide à faire passer 45 minutes de clic gauche non stop.

Un peu dommage car il y avait matière à creuser, mais ce jeu est à l'image du développeur : pédant, vaniteux, narcissique, incapable de faire face à ses défauts, et cachant mal son manque créatif dans le brouillard et une dialectique lovecraftienne qui n'en demandait pas tant. En un mot, un tartuffe.

Par ailleurs, prendre le joueur pour un idiot en faisant des effets de style n'a jamais rendu un créateur plus brillant. Ce serait même l'inverse, et sous le (très mince) vernis pseudo-intellectuel se cache finalement un mercantilisme assez terre à terre, à l'image de la série de DLC inutiles ou le recours à Humble Bundle pour faire gonfler les évaluations, qui sont pour lui une obsession qu'il cache d'ailleurs assez mal.

Alors, pour être honnête, tout n'est pas complètement noir, et cultist simulator aidera sans doute les joueurs souffrant d'une estime de soi un peu faible. On a un développeur qui crée son jeu, et dont il est à peu près le seul à en connaitre les règles. En prenant soin de ne pas les publier, il enjoint le joueur à expérimenter afin que lui aussi en comprenne le fonctionnement. Quand (et si) il y parvient à force de s'acharner, il appréciera un sentiment d'illumination et de supériorité sur les autres, forcément plus limités puisqu'ils n'y parviennent pas.

En revanche, dès lors que le procédé est éventé, on se rend compte que le roi n'est pas en jaune, mais qu'il est nu, et cultist simulator se révèle au final aussi intéressant et instructif que de résoudre un puzzle sans modèle, dont on ignore la taille, et qui se joue en tirant les pièces en aveugle, priant pour que c'en soit une bonne. Ou alors, pour ceux qui le connaissent, une sorte de repompage du 7ème continent, avec des choix réduits, en aveugle, et une difficulté artificielle ajoutée de par l'absence de tout livre de règles.

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Coral island, récemment sorti de l'EA, fait partie du catalogue Humble Games, ce qui, à en juger par un bon nombre de titres, est un gage de qualité. Leur dernier-né est-il à la hauteur ? C'est ce que je vais tenter de voir dans cette revue.


Description

Vous incarnez un nouvel arrivant sur une île, dont le motif est de reprendre l'ancienne ferme de vos grands-parents. Rien que de très classique, et a un bon parfum de titres à la mode depuis stardew valley / my time at Portia.

Il vous incombera donc de réhabiliter l'immense domaine tombé en ruine et de diversifier votre production. Mais pas que, puisque vous découvrirez très vite que l'enjeu dépasse votre ferme, mais concerne bien le destin de l'île, celle-ci ayant été victime d'une marée noire, laquelle l'a laissée sur le carreau, et qu'il vous faudra chercher de l'aide, parfois surnaturelle, pour redresser la barre.


Vous allez donc d'une part devoir gagner de l'argent, d'autre part collecter des ressources, développer des technologies, et enfin débarrasser les fonds-marins de la pollution présente. Et tout ça à peu près en même temps.

Comme expliqué plus haut, vous disposez donc à votre arrivée d'un immense terrain, de quelques outils et de quelques graines. La culture basique vous servira donc de tutoriel et de source de revenu initiale.

Par la suite, vous serez amené à explorer les mines de l' île pour récolter les minerais, découvrir des artéfacts et des fossiles, pêcher différents poissons, capturer des insectes, dégager et recycler des monceaux d'ordures, le tout pour pouvoir améliorer vos outils, fabriquer des consommables, des machines, des bâtiments.

Vous découvrirez des technologies, mais de façon indirecte, à savoir en faisant monter en niveau différents composants de l'île : la ville, l'océan, le musée, le patrimoine local.


L'année est composée (quelle surprise) de 4 saisons, elles-mêmes divisées en 30 jours, ce qui permettra de varier les cultures que vous entreprendrez.

Bien entendu, cette île n'est pas déserte et vous serez amené à interagir avec la population locale, soit une quarantaine de personnes et de développer des relations amicales, voire plus si affinités. La finalité étant de gagner des recettes de cuisine, voire de fonder un foyer et une famille. En outre, chaque saison sera rythmée par un ou deux festivals comportant des mini-jeux. Rien d'obligatoire, mais c'est distrayant.

Le bon

La direction artistique, à l'instar des jeux Humble, est magnifique. Que ce soit en 2D ou 3D, les personnages sont de toute beauté. De même pour les couleurs, textures et bâtiments vraiment réussis.

Le monde sous-marin est une plus-value qui permet au jeu de se démarquer de la concurrence dans cette niche.

Le contenu est riche, les activités sont variées, et vous devriez pouvoir passer plus de 200 heures sans problème, d'autant plus si vous prenez le rythme le plus lent (mais le plus savoureux :p). Une excellente durée de vie, donc.

Vous bénéficiez d'une liberté totale quant à votre exploitation et les dérivés sont nombreux : maraîchage, horticulture, apiculture, oléiculture, élevage(s), verger ... La bibliothèque est on ne peut plus fournie.

Le moins bon

La réalisation technique mérite d'être améliorée, et certaines mécaniques ont été traitées par-dessus la jambe. Ainsi, lorsque vous changez de meubles, les anciens sont placés dans un garde-meuble virtuel, sans pouvoir être vendus ou recyclés. En extérieur, pour déplacer quoi que ce soit (hors bâtiments), vous devez le faire sauter à coups de pioche, le récupérer dans votre inventaire, puis le replacer ou bien le vendre… Pas franchement intuitif, et ça sent la solution de facilité. Sauf pour le joueur qui tâtonne alors que cette commande ne figure nulle part.

Des bugs inexplicables. En entrant dans certaines zones, on se retrouve téléporté et bloqué dans d'autres endroits de l'île, forçant à enclencher un bouton de déblocage (implémenté par les devs, comme par hasard ...).

Peut-être plus ennuyeux, j'ai pu constater des baisses d'IPS assez frustrantes lors de sessions de jeu assez longues, en dépit d'une configuration confortable. Problème de mémoire, peut-être ?? A signaler quelques retours sur le bureau, assorti d'un message d'erreur du moteur UE..

La localisation n'est pas irréprochable, et les fautes de traduction sont légion, de même que des phrases sont répétées 2 fois d'affilée, voire que certaines répliques ne soient pas traduites du tout. Rien de méchant, mais voilà, ça sent le contrôle qualité insuffisant.

Conclusion

Si Coral Island est en effet une réussite artistique, sa sortie de l'EA a été trop rapide et un coup de polish est nécessaire sur le plan technique. Si chaque défaut énoncé pris isolément n'est pas vraiment rédhibitoire, mis ensemble, ça gâche un peu l'expérience. Dans son état technique, Coral Island ne figure pas parmi les meilleurs titres de chez Humble.

Le nombre d'habitants, sans être chiche, gagnerait à être étoffé de quelques personnages supplémentaires.

Par ailleurs, ajouter davantage de festivals et autres concours durant l'année pourrait aider à rompre une certaine monotonie et donner des défis bienvenus aux agriculteurs en herbe, les incitant à essayer toutes les possibilités offertes.^^


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En dépit de ses niveaux aussi immenses que verticaux et une qualité graphique de haute volée, sniper élite 5 n'est pas parvenu à me convaindre totalement tant les références à d'autres titres, comme COD, MOH ou encore RTCW sont nombreuses. Ca et LES season pass qui ne veulent plus rien dire à force d'en abuser. L'immersion est également assez mitigée, la faute à un scénario poussif et accumulant les clichés de la série ...

Real yakuza use a game pad

Accessoirement, un début en fanfare, et des graphismes améliorés: un bon cru jusqu'à présent, et on se rend compte que finalement spiderman a copié notre dragon de Dojima.