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Recent reviews by Phobos

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Showing 1-10 of 24 entries
1 person found this review helpful
12.9 hrs on record (12.3 hrs at review time)
This game was designed to be played in VR, and it shows.
The regular configuration works rather fine, but has been implemented quickly, more like a feature than anything else.

That being said, I didn't play the title in VR, but I believe it's quite good for the support.

About the regular controls version, well, it's average, on the positive side though.
The biggest problem is that it lacks a good polish.

The game has a nice atmosphere, very similar to Doom 3. It's not an action game though, you got a nice arsenal and different boosts to help you on your journey, but you can't go all guns blazing. If you're not careful enough, you'll get rekt quite fast.

The rogue-lite elements works well and are nicely justified by the scenario, which is simple, but functional.
Visually, it's so-so. Without RTX, most shadows will look UGLY, lightings are okay and textures are simple.
Playing with RTX, it can look quite good, and I'd say it adds a lot to the atmosphere, the shadows are really good looking with the option on, but I believe the game is poorly optimised for RTX, I have a fairly decent rig and the performances take a huge hit with it - more than usual, at least.

Any decent player will take between 8 to 12 hours to complete the main campaign, which is short, but intense and difficult near the end.

If space-horror is your thing, and you can look beyond its flaws, The Persistence is a fine experience, I don't think I'll revisit this one in the future, but it was pleasant for the price I paid.

Wait for a good sale though: the base price is quite steep for the impression the game left me.

Fine, but far from a classic.
Posted 16 August, 2023. Last edited 16 August, 2023.
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3 people found this review helpful
17.1 hrs on record
Probably the only game I've bought full price on Steam in the past ten years that fully met my expectations, or should I say, exceeded them.
Posted 29 April, 2023.
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1 person found this review helpful
284.6 hrs on record (281.9 hrs at review time)
Early Access Review
GIT GUD, OR DIE TRYIN'
Posted 22 November, 2018.
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45 people found this review helpful
44 people found this review funny
1
1.7 hrs on record (1.6 hrs at review time)
Early Access Review
Un jeu bien branlé

Je vous accorde un instant pour vous remettre de l'hilarité compulsive dont vous êtes victime suite à ce titre d'introduction particulièrement cocasse. C'est bon ? Parfait.

Il y a quelques années, on s'étonnait (ou s'insurgeait, au choix) de voir débarquer sur Steam et nos consoles un bête jeu où l'on contrôlait une chèvre un peu tarée dans un univers au moins aussi taré. Une époque quasi préhistorique aujourd'hui, il va sans dire, puisque désormais on nous propose carrément des softs où l'on contrôle des bites dotées d'anus dont l'unique but dans leur existence est d'enfiler leur voisin le plus proche.

Ouais, c'est là qu'on sent l'importance des 7 millions d'années d'évolution de la vie humaine.

Bref, Genital Jousting, au-delà du concept qui prête à rire ou à pleurer selon les goûts, ça vaut quoi ? Hé bien ça vaut plutôt le détour.

Il s'agit bien évidemment d'un party-game, les branleurs solitaires devront donc malheureusement se rabattre sur l'un des visual-novels nippons de basse qualité disponible sur le store, il y en a suffisamment qui sortent chaque semaine et ça ne devrait donc pas être trop dur à trouver.

Si vous avez plusieurs amis fans de zizis qui ont toujours voulu jouer avec le vôtre et vous montrer le leur en revanche, l'intérêt du titre prend tout son sens. A la manière d'un Wario-Ware, les mini-jeux s'enchaînent très rapidement, ne durent pas plus de 30 secondes pour les plus longs, sont plutôt nombreux et variés. La surprise est donc régulièrement au rendez-vous même si au bout d'une heure, on commence à revoir certains mini-jeux proposés dans les sélections aléatoires. L'amusement reste heureusement présent tant l'absurdité des situations et des concepts ne peut laisser de marbre.

La difficulté est plutôt inexistante, le jeu reposant totalement sur son feeling crétin, les nouveaux jeux et bonus se débloquent en terminant chaque session avec ses amis, peu importe le gagnant. Bien sûr, plus on est "performant", plus on débloquera vite les bonus suivants.

Ne proposant pas grand-chose de plus dans l'immédiat, en raison de son statut d'Early Access, on fait relativement vite le tour du jeu, mais l'envie d'y revenir est bien là. La durée de vie ne peut donc aller qu'en s'améliorant dans le futur avec l'ajout de nouveaux modes de jeux et concepts, probablement pas compliqués à trouver, et qu'on espère nombreux.

Quelques bières à triple fermentation aidants, Genital Jousting, dans l'immédiat, offre donc sans problème quelques bonnes soirées entre amis, à raison de sessions d'une durée approximative d'une heure et demie avant de passer à autre chose. Proposé au juste prix de 5€, le contrat est rempli pour ma part, le jeu ne prétend pas renouveler le genre du party-game, mais de proposer un délire totalement décomplexé et débile, ce qu'il réussit avec brio.

Bref, en espérant un suivi aussi poussé que celui de Turbo Dismount, soyons fous, un potentiel certain et des bases solides offrent à Genital Jousting un avenir... grandissant.
Posted 26 July, 2017.
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6 people found this review helpful
8 people found this review funny
2.5 hrs on record
Bon comme une patate dans ton menton


Un scénario complexe, des dialogues riches, un gameplay profond et des protagonistes attachants, bref, autant d'éléments absolument inutiles dans un jeu-vidéo que vous ne retrouverez définitivement pas dans Alien Shooter.

Aucun doute, on n'est pas trompé sur la marchandise, rien que le titre annonce la couleur (rouge), un peu comme les produits de supermarché lowcost à l'emballage peu reluisant, mais indiquant clairement leur fonction première en gros caractères. C'est du pareil au même ici, Alien Shooter, ça ne coûte pas grand-chose, il y a mieux pour plus cher, mais ça fait ce qu'on lui demande, alors de quoi peut-on se plaindre je vous le demande bien ?

Si vous êtes tombé sur la page de ce jeu et qu'après avoir vu les screens promos, vous persistez en lisant cette review, je comprends par là que vous savez à peu près dans quoi vous vous engagez si vous réfléchissez à un possible achat d'un jeu de cette licence. La seule réponse qui vous est nécessaire est donc: oui, Alien Shooter répondra parfaitement à vos attentes en termes de rapport qualité/prix si vous recherchez un shooter isométrique bourrin, court, divertissant et surtout pas bien cher.

Certains parlent de Doom dans les reviews, restons sérieux, Doom en comparaison, c'est Deus Ex tellement les interactions d'Alien Shooter sont limitées au strict minimum syndical, mais c'est pas plus mal car c'est ce qu'on attend de lui. Pan pan, boum boum, grouargl, retry, next weapon, emballez c'est pesé. Visuellement, le jeu était daté dès sa sortie, il l'est encore plus maintenant, niveau richesse, là aussi le prix reflète assez bien le contenu, quant à l'intelligence artificielle, la partie "artificielle" est ici décuplée à l'extrême.

Sauf qu'Alien Shooter contrairement à d'autres parvient à être fun dans sa démesure débile et en faisant le choix (probablement technique) de s'émanciper au maximum d'éléments dispensables à un shooter. Le but premier est de dézinguer des hordes de bestioles nettement supérieures en force et en nombre, pas de problème, on ne va pas vous en demander plus, ce sera votre seule tâche à accomplir au long de cette courte campagne d'environ 2h pour le joueur lambda.

Si vous pensiez que les aliens de Serious Sam étaient nombreux à vouloir vous faire la peau, tentez donc Alien Shooter au risque de perdre quelques neurones: il n'en a ni les qualités ni l'extrême rejouabilité, mais il vaut carrément la peine de vous passer d'un pain au chocolat au moins un jour dans votre vie.

En plus c'est mauvais pour la santé les viennoiseries, alors au trot les gros lards.
Posted 27 June, 2017. Last edited 27 June, 2017.
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2 people found this review helpful
0.2 hrs on record
No, the idea you first had will NOT make your grandpa happy, you pervs !
Posted 1 November, 2016.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
210 people found this review helpful
8 people found this review funny
5
4
1
21.1 hrs on record (14.0 hrs at review time)
I JUST ♥♥♥♥♥♥♥ HATE THIS WORLD.


N'allons pas nous mentir, Hatred a beaucoup misé et ce de façon très claire sur son ultra-violence (qui au final, est visuellement très relative) pour faire parler de lui. Tout le monde semblait choqué, à croire qu'on tenait là le Carmageddon du XXIème siècle, un nouveau jeu capable de faire bondir les politiciens les plus à l'Ouest et les bien-pensants de tous bords... Sauf qu'au final, Hatred n'a pas inventé grand chose, il a simplement remis au goût du jour une recette fort classique et déjà éprouvée... presque 20 ans plus tôt.

Attention, ce n'est aucunement une critique, mais en effet, Postal premier du nom avait déjà presque tout fait à sa sortie, et Hatred s'en inspire ouvertement. Plus loin que le simple clin d'oeil attribué à une réplique de l'Antagoniste, le gameplay, le thème, l'ambiance, la violence... Hatred est un peu le remake parfait du premier Postal, si vous avez apprécié ce dernier. En plus sombre, plus haineux, plus moderne, moins psycho cependant.

Du coup, pour la review, c'est assez vite fait, c'est un twin-stick shooter old-school, pur et dur, doté d'une réalisation très satisfaisante pour un titre du genre. Là encore, beaucoup pensaient que le produit final ne serait qu'un torchon mal fichu et mal optimisé fait pour attraper un max de thunes à la sortie, il n'en est rien, la physique est franchement bonne, la patte graphique fait mouche, et aucun bug empêchant la progression à déplorer, coté optimisation, les dévs ont apparemment bien soutenu le jeu et il tourne sans aucun problème à fond sur une config "abordable" de mon coté.

En gros, Hatred, que vous l'aimiez ou non, est un produit peaufiné comme il se doit pour ce qu'il à a proposer.

Concernant l'intérêt, chacun y verra midi à sa porte. Le jeu est vendu à prix abordable, le contenu solo n'est pas gigantesque et on en voit le bout en un peu moins de 10h si vous jouez dans une difficulté correcte, mais la rejouabilité est présente. On ne va pas redécouvrir le jeu sous un autre angle en le refaisant, mais dans la pure tradition des jeux old-schools, c'est pas très long, et c'est bien foutu, donc ça donne envie d'y revenir de temps à autre si on accroche.

Pour parler un peu de la violence, la morale est totalement inexistante, et c'est ça qu'est vraiment bon, rare sont les jeux et autres médias à s'assumer pleinement, Hatred lui ne fait pas dans la dentelle, c'est un coup de poing qui part droit dans les dents et se fait clairement sentir. Le héros est un gros badass totalement haineux et à bout de nerfs, caricaturesque mais tellement jouissif. C'est bon d'être méchant, et on y trouve une certaine satisfaction arrivé à la fin de chaque niveau. Evidemment, en restant dans le cadre d'un jeu-vidéo...

Hatred n'est clairement pas un jeu à laisser à la portée de tout le monde, il mérite son classement "Adults Only" plus qu'un Manhunt 2 pour ne citer que ça, mais c'est vraiment pour le sujet "traité" que la violence visuelle en elle-même: les exécutions ne sont pas particulièrement gores et on est loin des bains de sang abusés déjà vus dans Mortal Kombat. Non, Hatred est froid, violent, sans fioritures...

A qui recommander ce jeu ? Clairement pas à ceux qui veulent juste de la shock-value, mais les retro-gamers, ceux qui ont apprécié Postal 1 ou les autres qui, tout simplement, aiment bien le challenge et les jeux à l'identité bien prononcée, devraient apprécier le voyage...

Perso, inutile de dire que j'ai toujours soutenu l'initiative depuis le départ rien que pour emmerder les mauvaises langues, mais pour le coup je suis content de voir que le résultat était à "la hauteur" de ce qui était prévu. Clairement pas un chef d'oeuvre, mais recommandable pour un bon nombre de raisons...
Posted 25 July, 2015. Last edited 24 November, 2016.
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8 people found this review helpful
9.3 hrs on record (9.2 hrs at review time)
Version courte, pour les connaisseurs éclairés:


Pas grand chose à signaler ici. On est en face de la version classique de Duke Nukum, qui n'était pas encore certain de son nom de famille à l'époque donc. Emulation Dosbox intégrale, relativement correcte et préparée comme il faut pour faciliter la vie des joueurs, on peut choisir n'importe lequel des trois épisodes depuis la fenêtre de lancement, et il n'y aucun problème particulier à signaler, le jeu tourne très bien malgré l'utilisation de Dosbox (encore heureux j'ai envie de dire)... Les plus pointilleux préfèreront peut-être customiser les paramètres d'émulation pour un affichage "haute-résolution" plus fidèle aux pixels d'origine, ou à l'inverse utiliser un filtre HQ, les deux solutions fonctionnent de mon coté donc c'est faisable.

Le code source n'ayant jamais été dévoilé et probablement perdu depuis l'époque, Dosbox est et restera sûrement la seule façon de découvrir ou redécouvrir les premières aventures du héros le plus badass de l'univers, donc il faudra de toutes manières s'en contenter.


Version longue, pour les petits nouveaux et les grands nostalgiques:


Nous sommes en 1991, 5 ans avant le nuage atomique qu'a crée Duke Nukem 3D. A l'époque, jouer sur ordinateur, c'est déjà balèze, les habitudes étant bien différentes d'aujourd'hui. Les machines n'étaient pas prévues pour être pleinement utilisées pour le jeu-vidéo, les consoles étant largement plus populaires pour cette activité, et surtout, techniquement capables de meilleures prouesses. Ouais, c'est assez ahurissant de dire ça aujourd'hui, et certains s'étranglent sûrement en pensant que je raconte n'importe quoi, mais c'est plutôt vrai. Il suffit de faire un tour d'horizon des jeux-vidéos disponibles sur ordinateurs à cette époque pour se rendre compte que la Super Nes fraîchement sortie en avait une sacrée longueur d'avance. Lemmings, Commander Keen, c'est très bien, mais c'est quand même pas très beau ni impressionnant, soyons francs.

Bref, Duke Nukem sort en 1991, tentant de faire de l'ombre à id Software et le déjà culte Commander Keen mentionné plus haut, en s'appuyant sur un gameplay semblable: de la 2D, un univers coloré (mais plus "violent"), et un goût prononcé pour les sauts de plates-formes. Ouais, Duke Nukem, il a connu plus d'aventures en tant que jeu de Plates-Formes que de FPS, ça t'en bouche un coin hein.

Rangeons les grimoires d'Histoire, et parlons plutôt du jeu en lui-même. Déjà, techniquement, on est loin de ce qui se faisait de mieux pour l'époque, le résultat est honnête mais clairement pas surprenant. Le gameplay en revanche réserve quelques belles surprises, et c'est probablement ce qui a valu à Duke Nukem quelques bons retours, et a permis de mettre en chantier sa suite, bien plus aboutie sur tous les points.

Première aventure, mais Duke est déjà un héros accompli, capable de sauter, tirer, grimper et utiliser différents power-ups qui lui permetteront d'atteindre des endroits infranchissables en temps normal. Ca vous rappelle pas un certain Metroid ? Oui, clairement, il y a beaucoup de points communs entre les deux jeux, si ce n'est que Duke Nukem est tout de même bien moins difficile (chaque niveau est relativement court, et clairement pas labyrinthesque), et aussi, restons objectifs, moins ambitieux.

Il n'en reste pas moins vraiment plaisant de tâter ce gameplay à l'ancienne, pur et dur, sans fioritures. De la plate-forme archi-classique mais vraiment bien maîtrisée, et surtout très gratifiante, les bonus étant incroyablement nombreux et amusants à dénicher, vous octroyants des points virtuels (qui ne servent à rien si ce n'est péter des high-scores) dans un arc-en ciel de couleurs et de bips bips délicieusement old-school.

Old-School, j'insiste sur cette expression, car Duke Nukem est la parfaite définition du retro-gaming: vous allez manger du pixel, du gameplay à deux boutons, et des sons très crus dans vos oreilles: il me semble important de préciser que le jeu ne comporte malheureusement aucune musique, point qui était relativement "normal" à l'époque pour des questions de hardware, mais clairement plus gênant aujourd'hui, le jeu n'étant rythmé que par les "bruits de pas" de Duke, ses tirs, et les explosions par milliers qui envahissent l'écran. Et quand je parle de sons, ce n'est guère différent de ce qu'offrait une Game Boy, vous voilà prévenu. Mon meilleur conseil si cela peut en déranger certains, est de se fabriquer une petite playlist 8-bit des musiques originales de Duke Nukem 3D, et de passer ça en fond sonore, de façon à rendre le jeu un peu moins austère pour ceux qui n'arriveraient pas à passer outre ce détail plutôt handicapant pour le plaisir de jeu, je le concède.

Mis à part ce détail, Duke Nukem n'a réellement aucun défaut notable même aujourd'hui, le level-design est très bien pensé, les niveaux se terminent relativement vite et ne comportent aucun labyrinthe réellement handicapant, la difficulté est plutôt bien dosée, et la durée de vie adaptée à un jeu de ce type. Vous en ferez le tour en moins de 10 heures en cherchant l'intégralité des secrets, en ligne droite, comptez 6 à 8 heures. Enfin, les commandes répondent au doigt et à l'oeil et vous n'aurez aucun mal à diriger Duke et l'aider à venir à bout du méchant Dr.Proton.

En résumé, Duke Nukem est un petit-jeu de plates-formes sans aucune prétention pour l'époque, et il doit toujours être considéré comme tel. A connaître pour les fans du personnage, les amateurs de Plates-Formes, et à essayer pour les curieux ou les nostalgiques de cette période qui n'ont jamais mis la main dessus. Il faut un peu se forcer au début histoire de comprendre l'enchaînement des niveaux et s'habituer à l'ambiance un brin désuète, mais une fois les premiers niveaux franchis, on y découvre un plateformer vraiment fun et amusant qui ne s'adresse pas qu'aux fans ultimes du grand blond.

Get ready Duke, you're going in !
Posted 13 January, 2015. Last edited 13 January, 2015.
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9 people found this review helpful
2.6 hrs on record
Yo-ho-hooo, c'est Noël, et on n'a plus une thune !

Ca tombe bien, puisque de une, ce jeu est gratuit, et de deux, vous devez prendre le rôle d'un chef d'entreprise ayant pour mission de gravir la montagne du pognon et renflouer les caisses de votre boîte qui est en sérieux déficit financier.

Fork Parker's Holiday Profit Hike est un jeu de plates-formes à l'ancienne qui respecte totalement les codes du genre: c'est difficile, mais pas insurmontable, c'est plutôt joli pour du pixel-art, le gameplay est hyper simple et accrocheur, et la musique est sympathique.

Vous devez donc gravir une montagne et récolter sur votre passage de l'argent, très classique jusqu'ici, le gameplay en revanche est plus ingénieux: vous devez utiliser des cordes pour vous hisser jusqu'au sommet, à la manière de grappins fixes et sauter de cordes en cordes pour atteindre le but. Ca semble simple comme ça, mais ça demande quelques manipulations pour bien saisir le fonctionnement de la chose.

L'ennemi principal du jeu est la montagne elle-même, remplie de dangers naturels en tous genres tels que des stalagtites et autres pics mortels. S'ajoute à cela divers ennemis comme des bonhommes de neige, ou des yétis lanceurs de boules de ♥♥♥♥♥♥, vous avez là un bestiaire bien classique mais néanmoins divertissant.

Que dire de plus ? Le jeu se boucle en une petite heure pour la première partie, et quand on a pris l'habitude des commandes et compris le système de grappins, vous en viendrez à bout en moins de vingt minutes (l'un des succès disponibles étant de finir le jeu en moins de 12mn, loin d'être infaisable, mais cela implique une bonne connaissance du niveau).

Bref, un petit cadeau de Noël de la part de Devolver, Fork Parker's est un bon petit jeu de plates-formes qui passe le temps comme il faut, les amateurs de challenges courts mais intenses y trouveront leur compte, les autres diront que c'est trop dur pour eux, et n'auront donc jamais la satisfaction de terminer le jeu sans mourir. Nah !
Posted 6 January, 2015. Last edited 6 January, 2015.
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19 people found this review helpful
4 people found this review funny
170.4 hrs on record (93.9 hrs at review time)
Version courte, pour les connaisseurs éclairés:


Cette version de Duke Nukem 3D est dans l'ensemble correcte, et pas avare en contenu pour un prix relativement honnête. Là où ID Software nous fait payer le même tarif pour une émulation DosBox dégueulasse du premier Doom, on a droit ici à un portage assez propre et adapté aux machines modernes de Duke Nukem 3D dans sa version complète, ainsi que ses trois add-ons officiels, son éditeur de carte, son émulation DosBox et tout ce qui va avec niveau confort d'utilisation. Comprendre par là, haute-résolution, 16:9, textures HD pour les éléments du HUD et du menu, soundtrack en haute qualité (et pas un vilain midi cracra), et surtout un support du online fonctionnel et plutôt stable. Bref, ça fait beaucoup de petits trucs sympas pour un prix, encore une fois, assez honnête.

Maintenant, si vous avez déjà testé Eduke32 et ses diverses fonctionnalités, c'est légèrement moins paramétrable. La version Megaton de Duke 3D vaut surtout le coup si vous aimez le jeu de base, ses add-ons, et le multijoueur, et que vous n'aimez pas trop / sans plus les Total Conversions, les modèles full 3D et haute-résolution, et ce genre de choses. Bien que la majorité de ces ajouts soient compatibles avec, ce n'est pas exactement supporté par cette version. Au niveau des maps utilisateurs, en revanche, les deux versions valent autant l'une que l'autre, il est totalement possible de profiter de n'importe quel contenu crée pour le jeu de base sur ces deux versions, seuls les contenus tirant profit de la modernité d'Eduke32 ne seront pas compatibles. Pour résumer:
  • Si vous êtes très axé sur le contenu customisé à fond et la HD, préférez Eduke32 pour cela.

  • Si vous êtes plus concerné par le contenu officiel, un multijoueur stable et hyper simple d'accès pour jouer entre amis et les maps utilisateurs régulières du jeu, allez-y, il n'y a rien de décevant au contraire.

Version longue, pour les petits nouveaux ou les grands nostalgiques:

Bon, essayons d'expliquer brièvement avant d'entrer dans le vif du sujet: si je commence à vous parler de Duke Nukem 3D, l'original, le vrai, ça m'étonnerait déjà que vous me lisiez jusqu'au bout, et encore plus que le système de commentaires Steam autorise assez de caractères pour me permettre d'écrire tout ce que je veux.

Si vous êtes pas trop con, partant de là, vous aurez compris que mon évaluation sera forcément positive, et que j'aime beaucoup ce jeu. Ce que vous ne percevrez peut-être pas en revanche, c'est que j'y tiens autant qu'à mon testicule droit, c'est à dire beaucoup aussi vous vous en doutez. Quand on me parle de Duke Nukem, j'ai les dents acérées, j'ai les poils qui s'hérissent, j'ai des étoiles dans les yeux comme un gamin à qui on offre une strip-teaseuse à noël. Ouais bon, celle-ci était un brin exagérée j'admets, mais vous saisissez l'idée.

Bref, Duke Nukem c'est plus qu'un jeu et un personnage, c'est une partie du sang qui coule dans mes veines depuis tout jeune. Faut me comprendre aussi, quand les autres gosses jouaient avec Action Man dans la cour de récré, ben moi, je leur parlais de Duke Nukem, et forcément il avait l'air bien crétin leur Action-Man de mes deux en comparaison. Pour résumer voilà, Duke Nukem, c'est un peu le Action-Man des adultes. Il est grand, il est fort, il en impose, personne peut le battre et aucune gonzesse ne lui résiste.

C'est important d'insister sur ces points, car au final, si Duke Nukem est si légendaire aujourd'hui, c'est non seulement grâce à cette aventure, mais aussi son charisme inimitable. Si vous avez été élevé aux films tournés avec une bobine de testostérone 35mm, que vous avez vu Predator 150 fois et que vous ne manquez jamais l'occasion de ressortir une réplique culte pour achever vos potes, Duke Nukem, ça doit forcément vous parler, ou alors vous allez avoir beaucoup de choses à vous dire sous peu.

Bref, un personnage mémorable qui attire forcément l'admiration, au sein d'un jeu au moins aussi incroyable que le bonhomme en question. Du FPS bourrin et primaire comme on l'aime, mais certainement pas débile, tout l'inverse même, si vous avez l'intention de foncer du début à la fin sans réfléchir, laissez-moi vous dire que vous allez vous prendre du "UGH, UGH, WHERE IS IT ?" à tout bout de champ: le level-design de Duke Nukem 3D fait parti des références absolues dans le genre, et c'est facile de comprendre pourquoi.

Des maps réalistes, chose plutôt rare pour les fps de l'époque qui s'appuyaient sur une architecture futuriste / infernale assez prononcée ( Doom, Quake, Dark Forces ? ... ), qui vous feront visiter un Los Angeles en proie aux aliens venus capturer nos gonzesses et éradiquer nos hommes pour dépeupler la planète, mais pas seulement, car Duke Nukem, c'est comme Fort Boyard, ça y va toujours plus loin, toujours plus fort: vous irez donc jusqu'à la Lune pour botter des culs, tout un programme. Bref, des environnements dépaysants et pour tous les goûts, des niveaux rudement bien conçus, et un arsenal conséquent pour venir à bout de la menace. Rapetissez-les, élargissez-les, congelez-les, démembrez-les ou piégez-les, tout les moyens sont bons et sont à votre disposition.

Insistons sur le fait que notre Duke national est un athlète hors-pair, capable de voler, nager, ramper, sauter, courir et se téléporter dans n'importe quelle condition, et vous avez au final un jeu ultra-rythmé qui se renouvelle à chaque instant. Que ce soit le jeu de base ou les maps de la communauté, vous n'en ferez jamais totalement le tour.

Alors, Duke Nukem 3D, c'est bien ou c'est bien ?

F*ckin' A, c'est un putain de classique oui, il n'y a même pas à revenir là-dessus, la belle époque où les développeurs devaient se casser le cul pour avoir du succès au lieu d'une belle campagne de pub, l'époque où les joueurs étaient encore exigeants, l'époque où on avait pas des moyens techniques aussi importants qu'aujourd'hui, mais qu'on arrivait pourtant à sortir des jeux plus ambitieux que les productions actuelles.

Ce n'est pas être un vieux con que de dire ça, c'est vrai, c'est en tout cas vrai pour Duke Nukem 3D, et si cette review ne vous a pas convaincu, zappez votre prochain repas au McDo et rendez-vous service, achetez-le jeu ou volez-le si ça vous chante, mais prenez conscience que Duke Nukem 3D, c'est le FPS 5 étoiles qui transpire le génie et la testostérone, en 1996 comme en 2015, et ce n'est pas prêt de changer.

ALWAYS BET ON DUKE

Putain, une review complète sans même parler du thème principal du jeu, HOLY SH!T.

https://www.youtube.com/watch?v=CezOHqlXAFY
Posted 3 January, 2015. Last edited 3 January, 2015.
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