KING DADIDOU
Romain   Amiens, Picardie, France
 
 
:duke::serioussam:DEAD OR ALIVE YOU'RE COMING WITH ME :serioussam::duke:

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HAIL TO THE KING BABY
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JE SUIS KING DADIDOU !! LE PLUS FORT DE TOUS LES HOMMES ( CE QUI INCLUS DONC TOUTES LES FEMMES):duke:

:boozehound:"même le plus con des chats, ne sera jamais aussi con qu'un chien :boozehound:"

-LA BITE NE FAIT PAS LE MOINE...:fingers:

J'aime mieux vivre en enfer que de mourir au paradis :possession:

"Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Et le marxisme, c'est le contraire." lel

https://www.youtube.com/watch?v=YEcpUIgLcgU ENJOY ! :skyecute:
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NIER L’AUTOMATE, TÂCHE

C’est assez inhabituel pour le faire remarquer mais rare sont les jeux triple A qui ne s’intéressent pas seulement à un CONsommateur, mais au joueur qui se cache derrière (ou devant, on ne sait plus). Cependant, les jeux marketés comme des bidons de lessive qui s’intéressent à l’Homme qu’il y a derrière le joueur sont d’autant plus rares. Lorsque tel est le cas, cela relève bien souvent de la prouesse. Tisser viscéralement un souvenir impérissable dans le cœur et l’esprit du joueur au sein de cette basse-cour de jeux à gros budgets interchangeables: c’est l’exploit qu’arrivent à faire les grands jeux . Nier Automata fait pour ma part partie de cette catégorie quintessenciée. Proposition singulière ? Assurément. Immuable ? Je l’espère. L’empreinte que laissera le jeu dans l’Histoire nous le dira. Nonobstant son impact sur le secteur vidéoludique, il demeure sa portée subjective. Depuis l'achèvement du jeu, parfois j’y resonge et lorsque je veux en parler, ma gorge se noue. Les sensations me reviennent parfois mais celles-ci sont de toutes manières épuisées. Ce qu’il me reste ? Une image mentale qui, elle, ne s’est jamais éteinte. Une larme. Rien qu’une larme me diriez-vous ? Oui, mais la première que j’ai versée devant un jeu vidéo…

Jeux vidéo, rob(eauf), dodo

Le jeu apparait aux premiers abords comme un coffre à jouets descendu du ciel. L’introduction est bluffante et brillante par son habileté. C’est l’apothéose ! Par une séquence basique de Shoot’em up, le jeu va démontrer son aisance à utiliser les outils qui lui sont propres. Avec habileté, le jeu dévoile différents types de gameplay en détournant la mise en scène. Caméra 2D, 3D, vision du dessus, de derrière, de côté, caméra fixe, sur rail, défilement vertical, horizontal… Le spectre vidéoludique débute par l’arcade pour se nouer au beat them all à la troisième personne en quelques minutes. C’est un bel aveu de ce que sera la globalité du jeu : un mélange rocambolesque accouchant d’une explosion vivifiante d’un réel amour du medium. Nier : Automata est en ce sens : une pure réjouissance ! Le mélange des genres qui pourrait être désordonné et discordant ailleurs est au contraire, ici, enfilé comme un collier de perles. Du côté des combats, il y a une parfaite maîtrise du médium vidéoludique qui se ressent manette en main. Incontestablement empreints de dynamisme, avec des chorégraphies ébouriffantes, les affrontements sont jubilatoires. Malheureusement, de ce côté, le jeu noircit un peu le tableau… En effet, les combats veulent tellement paraitre grandioses, du fait de la multiplication d’effets visuels, qu’ils en deviennent parfois totalement brouillons. Sans compter que la caméra part souvent en vacance sur la lune. Mais attention, je ne parle guère ici du célèbre satellite naturel qui orbite autour de notre chère planète bleue ! Le jeu éprouve en fait un malin plaisir à se rapprocher des rondeurs postérieures de notre chère héroïne. La libido des japonais est en berne mais ce sont les jeux vidéo qui s’en retrouvent souillés… En effet, j’ai du mal à ne pas voir ces clichés érotisant comme du marketing bas de plafond qui décrédibilise l’ensemble. Le problème principal c'est que la plupart des gens voient ce qu'ils veulent voir dans ce qu'on leur montre. En vue de la quantité de dessins de fans qui circulent, comment ne pas réduire le jeu à ce qu’il n’est pourtant foncièrement pas : c'est à dire un jeu de combat teinté de RPG où l’on contrôle un androïde canon en minijupe qui se trémousse le bas des reins (sans faire coin coin) …

Blade Ruiné ? Poussière, fumée et petite pépée

Au premier abord, l’univers parait assez poussif et plutôt bas de plafond (en plus d’avoir des environnements ternes assez inégaux). A la manière d’une sorte d’ersatz ou de sous Blade Runner, il apparait avec des réflexions faussement pertinentes et intelligentes sur des concepts déjà éculés depuis des dizaines d’années en pensant inventer l’eau chaude… Qu’est-ce qui différencie l’homme de l’androïde ? Les robots peuvent-ils ressentir des émotions ? Un être programmé peut-il exercer un libre arbitre ? La tartine beurrée tombe-t-elle toujours du mauvais côté ?
Cependant, le jeu ne se limite pas à une façade d’esbroufes et de banalités. Là où le jeu est intéressant, c’est que d’une situation de jeu vidéo assez basique, il va en faire le tour jusqu’à épuisement. Son matériau de base assez simple va au final être pressé jusqu’à y relever son suc le plus profond… Le jeu est en fait parsemé de petites révélations. Jamais accentués, les retournements vont apporter au contraire une densité thématique au titre. C’est un voile que l’on va relever au fur et à mesure de notre avancée comme autant d’échantillons que l’on va rajouter à notre nuancier. Là où « Nier Automata » tire son épingle du jeu, c’est que le questionnement ne se réduit pas à la narration mais s’ouvre au domaine ludique.

JE NE SUIS PAS UN ROBOT ! Mes faux pas me collent à la peau

En effet, le jeu va prendre un malin plaisir à déconstruire les codes et conventions propres aux jeux vidéo et ainsi, interpeller le joueur sur ses acquis vidéoludiques. Le plaisir purement sensitif du joueur va alors se heurter à la douleur du questionnement. Qui jouons nous ? Se situe-t-on du côté des personnages ou du côté des créateurs ? Sommes-nous ce que nous faisons ou ce que les créateurs veulent que nous soyons ? Le jeu de combat est par son essence une incarnation de la brutalité, l’intelligence du jeu est de nous tendre un miroir pour nous rappeler la banalisation de nos actes. Une phase assez courte de jeu va même nous plonger dans l’altérité. Pas uniquement par la force du regard mais par la puissance évocatrice de son interactivité. Lors d’une séquence sobre et succincte, le jeu va nous faire incarner un de nos ennemis. Le joueur prend alors conscience avec amertume de la vacuité de certaines de ses actions. Nous faisons alors face à nos contradictions. Avons-nous besoin d’un sens pour jouer/interagir ? Quelles pulsions nous animent et que recherchons nous dans un jeu de combat ? Après tout, le joueur ne fait-il pas parti lui aussi de marionnettes d’un théâtre désarticulé ?

Alors du coup : 2B or not to be ?

Nier : Automata, c’est un jeu qui a su s’agripper et tisser un lien en profondeur avec ma sensibilité pour s’immiscer dans mon être. Avec brio, il entrechoque l’infiniment grand et l’infiniment petit pour finalement les faire se confondre. D’une telle richesse et d’une telle densité, le jeu traduit avec mysticisme le lien consubstantiel qui nous unis à toute chose sur Terre en posant des questions sans jamais imposer de discours. C’est une proposition singulière et généreuse empreint d’un lyrisme flamboyant auquel j’ai été terriblement sensible. La fameuse larme que j’ai versée devant le jeu était étonnement devant le générique de fin où le sublime m’a percé (cela montre bien le lien viscéral qu’il a su tisser non ?).
Vous ressortirez de ce jeu à la fois joyeux, triste ou les deux mais surtout grandi. Grandi par l’avènement du message d’espoir le plus bouleversant que m’ai donné jusque-là le jeu vidéo. Le point culminant du jeu propose alors de contempler avec hauteur et justesse ce que le jeu a construit en plusieurs dizaines d’heures. Nier Automata mue alors en un irréprochable portrait d’une humanité sans gloire ni mépris, sans optimisme ni pessimisme, sans bien ni mal où le joueur (re)prend conscience de ce qu’il est : humain, trop humain…
Nous sommes des poussières et des grains de sable : soyons des poussières et des grains de sable ! Rendons-nous la beauté du monde ! Enrayons la machine ou virevoltons…
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KING TOCARD 3 jan. 2020 às 15:23 
+rep good survivor :trolol:lel
KING TOCARD 21 mai. 2018 às 10:08 
J'ai quelque chose à anoncer : ..................................................................................... jej
KING TOCARD 12 fev. 2017 às 9:27 
We are only KINGS OF THE WORLD after all, mettez pas your blâme on us:duke::gordon:
KING TOCARD 7 jan. 2017 às 13:07 
Toin toin toin toin toin, toin toin toin toin toin toin:flowersam:
KING DADIDOU 4 jan. 2017 às 5:40 
ET !!!!!!!!!!! OUI ! RYO SENSEI EST UN CON ! regardez moi un peu comme cette homme est con ! mais regardez le ! REGARDEZ LE ! ce n'est pas légal d'être aussi con ! ET JE VOUS RAPPELLE QUE LES NAMEKS ONT LA PEAU VERTE :DSArtifact:
KING TOCARD 4 jan. 2017 às 5:33 
Dans Dragon Ball ?!?!:2016whoadude: