Le titre est trompeur, Pixel poetry ne traite pas de l’aspect poétique, onirique, fantastique, du jeu vidéo. Non, il est question de savoir en quoi le jeu vidéo est un art. Pixel Art aurait été un titre plus adapté, et encore.
Alors pour argumenter on prend des gens du milieux uniquement. On nous rabâche dès le début que c’est un médiat où un lien très fort se tisse entre les créateurs et la communauté, mais… où est la communauté ?

Bon, soyons logique : on est sur steam, une plateforme conçue pour le jeu vidéo. Nous (spectateurs potentiels de ce film, distribué via steam) sommes donc des joueurs, logiquement.
jusque-là tout va bien.
Pourquoi, achèteriez-vous un film d’une heure et demi qui ne fera que de vous convaincre que le jeu vidéo est un art ? ou à défaut d’en être un, ce serait un divertissement au moins aussi populaire, riche et varié que le serait le cinéma, la peinture, la musique, …
Pourquoi toi, gamer, tu aurais besoin de te convaincre que le jeu c’est bien ?

Je suis profondément déçu de ce documentaire. Le publique visé est plutôt les non-gamers qu’il faut convaincre d’accepter le gaming comme une mode, un divertissement.
Que par le passé le Rock n’roll, les Beatles et Johnny, étaient considérés comme déviant la jeunesse vers le mal, et Satan. Et que le jeu, un jour connaitra la même gloire, la même popularité.
Ah ! et il faut laisser les joueurs à leur loisir sans les prendre pour des tueurs en série.
Oui d’ailleurs c’est très mignon, mais ils parlent vite fait de cette image des gamins américains qui tirent sur tout le monde dans leur collège sans même parler de leur malaise et du libre port d’armes aux USA. En gros, sans aucun argument, on vient dire que ce n’est pas le jeu vidéo le coupable. Quel que soit le problème véritable de ces carnages, il n’est pas ici, parce que… on vous le dit et puis c’est tout.
Même pas un psy pour parler de ces déséquilibrés.

Le documentaire est mou, n’apprend rien à qui que ce soit (encore moins à nous steamiens/steamers), et ne donne même pas sujet à débat. En gros « le jeu c’est bien, les gens qui en disent du mal sont dans le faux POINT ».

Le seul moment vraiment intéressant est la dernière minute avant les crédits. Il y a un montage sympa de belles images de jeux, mais la séquence est en tout ou partie dans la bande annonce.

Ce qui était attendu ici c’est de traiter de la beauté des univers, de la richesse et de la diversité des jeux. De faire parler les gens qui les fabriquent mais aussi ceux qui les vivent et n’en ont peut-être pas la même vision.
Peut-être parler des différentes façons qu’il y a de raconter une histoire et de créer de l’émotion, de l’empathie pour les personnages.
Comment émouvoir le joueur avec des personnages pourtant plus virtuels que des acteurs devant une caméra.
Comment sont construits les paysages, les décors qui font s’émerveiller les joueurs. Et pourtant le docu commençait bien avec différents levés de soleil extraits de différents jeux. Mais c’est tout ce qu’il y avait de poétique.
Comment et pourquoi dans Trine sommes-nous émerveillés et le jeu semble-t-il justement si poétique ?
Comment Mass Effect créé cet élan patriotique, cette motivation à accomplir les missions ?
Comment Walking Dead nous fait nous sentir mal lorsque l’on a le sentiment de prendre une mauvaise décision ?
Pourquoi le joueur se connecte autant à l’univers ? et comment les créateurs s’impliquent-ils pour trouver des méthodes à tout ça ? quels sont leurs outils ?
Un exemple parmi mille : comment Hitchcock a sus créer un sentiment de vertige dans Vertigo ? il a inventé un truc tout bête, un coup de travelling et un coup de zoom en même temps et hop ! c’est une méthode, un outil.
Bon l’exemple est cinématographique mais l’idée est là.

C’est ça la poésie, des ressentis. A la rigueur, le vrai sujet aurait été traité, le titre aurait été le reflet du film, tout serait plus intéressant et plus enrichissant.
On regarde ce film sans ressentir la moindre chose.
Donc franchement, ne faites pas comme moi, ne perdez pas votre temps et votre argent pour ça. Sauf si vous voulez vous créer votre propre avis.
Ah ! et pour info, aucun sous-titre en français ne sont disponibles à l’heure actuelle.

Tu es courageux d’avoir lu tout ça toi ! ;)

Le titre est trompeur, Pixel poetry ne traite pas de l’aspect poétique, onirique, fantastique, du jeu vidéo. Non, il est question de savoir en quoi le jeu vidéo est un art. Pixel Art aurait été un titre plus adapté, et encore. Alors pour argumenter on prend des gens du milieux uniquement. On nous rabâche dès le début que c’est un médiat où un lien très fort se tisse entre les créateurs et la communauté, mais… où est la communauté ? Bon, soyons logique : on est sur steam, une plateforme conçue pour le jeu vidéo. Nous (spectateurs potentiels de ce film, distribué via steam) sommes donc des joueurs, logiquement. jusque-là tout va bien. Pourquoi, achèteriez-vous un film d’une heure et demi qui ne fera que de vous convaincre que le jeu vidéo est un art ? ou à défaut d’en être un, ce serait un divertissement au moins aussi populaire, riche et varié que le serait le cinéma, la peinture, la musique, … Pourquoi toi, gamer, tu aurais besoin de te convaincre que le jeu c’est bien ? Je suis profondément déçu de ce documentaire. Le publique visé est plutôt les non-gamers qu’il faut convaincre d’accepter le gaming comme une mode, un divertissement. Que par le passé le Rock n’roll, les Beatles et Johnny, étaient considérés comme déviant la jeunesse vers le mal, et Satan. Et que le jeu, un jour connaitra la même gloire, la même popularité. Ah ! et il faut laisser les joueurs à leur loisir sans les prendre pour des tueurs en série. Oui d’ailleurs c’est très mignon, mais ils parlent vite fait de cette image des gamins américains qui tirent sur tout le monde dans leur collège sans même parler de leur malaise et du libre port d’armes aux USA. En gros, sans aucun argument, on vient dire que ce n’est pas le jeu vidéo le coupable. Quel que soit le problème véritable de ces carnages, il n’est pas ici, parce que… on vous le dit et puis c’est tout. Même pas un psy pour parler de ces déséquilibrés. Le documentaire est mou, n’apprend rien à qui que ce soit (encore moins à nous steamiens/steamers), et ne donne même pas sujet à débat. En gros « le jeu c’est bien, les gens qui en disent du mal sont dans le faux POINT ». Le seul moment vraiment intéressant est la dernière minute avant les crédits. Il y a un montage sympa de belles images de jeux, mais la séquence est en tout ou partie dans la bande annonce. Ce qui était attendu ici c’est de traiter de la beauté des univers, de la richesse et de la diversité des jeux. De faire parler les gens qui les fabriquent mais aussi ceux qui les vivent et n’en ont peut-être pas la même vision. Peut-être parler des différentes façons qu’il y a de raconter une histoire et de créer de l’émotion, de l’empathie pour les personnages. Comment émouvoir le joueur avec des personnages pourtant plus virtuels que des acteurs devant une caméra. Comment sont construits les paysages, les décors qui font s’émerveiller les joueurs. Et pourtant le docu commençait bien avec différents levés de soleil extraits de différents jeux. Mais c’est tout ce qu’il y avait de poétique. Comment et pourquoi dans Trine sommes-nous émerveillés et le jeu semble-t-il justement si poétique ? Comment Mass Effect créé cet élan patriotique, cette motivation à accomplir les missions ? Comment Walking Dead nous fait nous sentir mal lorsque l’on a le sentiment de prendre une mauvaise décision ? Pourquoi le joueur se connecte autant à l’univers ? et comment les créateurs s’impliquent-ils pour trouver des méthodes à tout ça ? quels sont leurs outils ? Un exemple parmi mille : comment Hitchcock a sus créer un sentiment de vertige dans Vertigo ? il a inventé un truc tout bête, un coup de travelling et un coup de zoom en même temps et hop ! c’est une méthode, un outil. Bon l’exemple est cinématographique mais l’idée est là. C’est ça la poésie, des ressentis. A la rigueur, le vrai sujet aurait été traité, le titre aurait été le reflet du film, tout serait plus intéressant et plus enrichissant. On regarde ce film sans ressentir la moindre chose. Donc franchement, ne faites pas comme moi, ne perdez pas votre temps et votre argent pour ça. Sauf si vous voulez vous créer votre propre avis. Ah ! et pour info, aucun sous-titre en français ne sont disponibles à l’heure actuelle. Tu es courageux d’avoir lu tout ça toi ! ;)