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A 14 personas les pareció útil esta reseña
160.0 h registradas (75.7 h cuando escribió la reseña)
STAR WARS™ Battlefront™ II est une pépite parmi les jeux multijoueur. Si vous êtes un inconditionnel de la franchise de Georges Lucas et des FPS, vous ne pouvez pas passer à côté. Même après l'avoir terminé à 100%, je continue d'y jouer et d'apprécier les nombreuses séquences épiques qu'il propose.


Tout l'univers des films y est, de la musique aux personnages, en passant bien sûr par les différentes cartes dont les décors bénéficient de graphismes soignés, le tout saupoudré d'une mise en scène permettant de revivre les moments cultes des films et de procurer des sensations absolument grisantes. Le sound design est en outre un vrai bonheur et joue à lui seul un rôle essentiel dans les capacités immersives du jeu.

SWBF2, c'est aussi (et surtout) un contenu très conséquent, propre à satisfaire les appétits de chacun. Le solo est excellent et se parcoure avec beaucoup de plaisir, même si on aurait aimé qu'il soit un peu plus long. Le fan service y est certes omniprésent (vous allez incarner de nombreux personnages de la saga) mais la réalisation est plaisante et l'aventure constitue une excellente introduction au multi. Quant au multijoueur justement, il est bourré de modes de jeu et il y en a vraiment pour tous les goûts : coopératif à 4 joueurs contre l'IA, grandes batailles scénarisées (et interminables parfois) en 20 versus 20, escarmouche (deathmatch), batailles spatiales, combats entre héros ou bien même survie avec la chasse Ewoks. Il y a vraiment de quoi faire.

Le jeu dans son édition complète est régulièrement proposé pour une poignée d'euros, il serait alors dommage de passer à côté, d'autant que désormais tout le contenu est débloqué et que les déboires du jeu à son lancement liés aux micro-transactions et autres lootboxes sont de l'histoire ancienne (cela aura au moins servi à faire évoluer la politique d'EA et des autres éditeurs de jeux dans le sens des joueurs).

Si je devais pointer quelques petits soucis/regrets :
- La connexion aux serveurs après le lancement du jeu n'est pas toujours immédiate et nécessite souvent de s'y reprendre à plusieurs fois avant de se concrétiser.
- La création d'un groupe nécessite d'inviter ses contacts via l'application EA, on aurait préféré que tout passe par Steam.
- Il n'y a pas d'indication claire avant de démarrer une partie concernant la carte sur laquelle on s'apprête à jouer.
- Les débuts en multi sont compliqués face aux joueurs ayant le niveau maximum pour leurs personnages et les capacités débloquées en conséquence. Il faut s'accrocher ou bien passer par le coop pour tranquillement monter ses personnages afin d'être suffisamment paré ensuite pour se frotter aux autres joueurs.
- On ne visite Pillio que lors de la campagne solo avec Luke. Dommage qu'il ne s'agisse pas d'un terrain de jeu en multi, l'environnement est superbe.
- Malheureusement, le jeu n'aura plus de mises à jour à l'avenir et il n'y aura plus de nouveau contenu ajouté, même si en l'état il y a vraiment de quoi s'occuper. On finit donc par accumuler des crédits qu'on ne peut pas dépenser.
- Le succès du niveau 50 ne se débloque qu'après avoir relancé une partie. Quand c'est le dernier succès qu'il vous reste à glaner, il y a de quoi se faire une petite frayeur...
Publicada el 17 de abril de 2021. Última edición: 12 de mayo.
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49.4 h registradas (43.4 h cuando escribió la reseña)
C'est plutôt Need for Cars que Need for Speed, car le jeu fait plutôt la part belle aux voitures qu'à l'impression de vitesse, laquelle n'est surtout présente que vers la fin du jeu, quand on a débloqué les véhicules aux performances maximales. Reste que NFS Heat est un jeu très (parfois trop) arcade mais immédiatement fun et visuellement très réussi. Sincèrement, les fans de belles voitures que le côté arcade ne rebutera pas auraient tort de s'en priver, a fortiori quand il est en promo.

Les + :
- Immédiatement fun car intuitif et permissif.
- Visuellement très réussi.
- Les voitures disponibles sont nombreuses et superbement modélisées.
- La personnalisation des véhicules est poussée à l'extrême.
- La carte est franchement réussie, chapeau bas aux level designers : les décors différents s'enchaînent efficacement, si bien que visuellement, on passe d'une ambiance à une autre (ville, campagne, marais, plage, industriel, etc.) sans que cela ne soit choquant.
- La possibilité de choisir comme et quand on veut de jouer le jour ou la nuit.
- N'importe quelle voiture peut bénéficier d'un changement de moteur pour bénéficier de stats à fond, ce qui fait que toutes les voitures sont viables. Ça se voit en multijoueur : tout le monde ne roule pas en Regera et c'est tant mieux.
- Le 100% est plutôt simple à obtenir.

Les - :
- Le scénario de l'histoire principale a été écrit par des stagiaires (j'ai fait le jeu en anglais, je n'ose imaginer à quoi ressemblent certains dialogues dans la langue de Molière...).
- Aussi jolie soit elle, la ville est vraiment vide : pas de piétons ni de motos, et la circulation est très faible. On a l'impression de jouer dans une ville confinée (c'est d'actualité ceci dit...). À l'inverse, il y a parfois trop de circulation sur les routes de campagne.
- J'ai coupé la musique du jeu et j'avais ma propre playlist car le jeu ne permet pas de choisir ce que l'on veut écouter parmi les titres disponibles, et vu l'éclectisme des pistes, c'est une véritable torture pour les oreilles quand on a une vraie exigence musicale.
- La destructabilité des éléments paraît aléatoire pour le joueur : on va pouvoir détruire des arbres, des pylônes ou encore de petits murs, mais pas certaines glissières, barrières ou grilles. C'est très perturbant et il m'est arrivé de me demander si je pouvais passer à travers tel ou tel élément.
- Le multijoueur est perfectible : plusieurs fois le serveur sur lequel j'étais allait être coupé (on est heureusement prévenu). Mais surtout, il n'y a aucun matchmaking : vous affrontez quasiment exclusivement des joueurs équipés de voitures optimisées au maximum.
- J'ai trouvé les courses et missions de drift inintéressantes et, à l'inverse, l'off-road sous exploité.
- Les flics sont assez difficiles à gérer en début de jeu mais beaucoup trop facile vers la fin.
- Le jour, vous pouvez croiser un véhicule de police à 350 km/h et il ne va pas vous poursuivre, sauf si vous lui rentrez dedans. La nuit, il vous donnera la chasse de suite. C'est un jeu arcade qui met l'accent sur le côté hors-la-loi nocturne certes, mais bon.
- Si vous voulez vous acheter et customiser toutes les voitures du jeu, vous allez y consacrer un temps fou pour amasser l'argent nécessaire...
Publicada el 27 de marzo de 2021. Última edición: 12 de diciembre de 2021.
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A 22 personas les pareció útil esta reseña
28.2 h registradas
Après 30 heures et le 100% acquis, je n'aurais pas été contre un peu de rab : cette petite note d'amertume porte le sceau d'un jeu vidéo qui a fait mouche. La dernière fois que j'avais ressenti cela s'agissant d'un jeu Star Wars, c'était en jouant à KOTOR (et c'était il y a bien longtemps, dans une décennie fort lointaine...).

Jedi Fallen Orden, c'est avant tout une belle aventure vidéoludique. Certes, le scénario est assez conventionnel, mais la réalisation vraiment travaillée vient contrebalancer les choses pour qu'au final, le plaisir soit au rendez-vous : on s'amuse beaucoup, on prend du bon temps, et on apprécie de voir son personnage monter en puissance (et en pouvoirs) pour parcourir avec toujours plus d'aisance les superbes environnements proposés en terrassant tout le bestiaire que le jeu nous propose d'affronter.

Amoureux de l'univers de Lucas et des jeux à la Uncharted, accourez, vous allez savourer et serez enchantés.

Mes quelques regrets (rien n'est jamais parfait) :
- La progression peut parfois être frustrante, car on voit ce qu'il faut faire mais on est obligé de revenir ultérieurement faute de bénéficier du pouvoir adéquat au moment opportun.
- Contrairement à tous les monstres ou droïdes, on ne peut pas démembrer les humanoïdes.
- On n'a pas la possibilité d'orienter son personnage vers le côté obscur, j'aurais bien aimé un développement scénaristique alternatif où cela aurait été possible, histoire d'électrocuter à tout va mes adversaires...
- J'ai fini par m'accoutumer aux yeux globuleux de Cere mais pas au rendu choisi pour représenter les Wookiees : heureusement, on les oublie vite.
- Dommage qu'il n'y ait pas de système de fast travel entre les différents endroits d'un environnement déjà exploré, encore que le level design est particulièrement ingénieux, cela compense.
- J'aurais bien aimé plus d'environnements de l'Empire pour casser de l'impérial davantage encore, même si la fin du jeu est assez rassasiante de ce point de vue là !
- Malheureusement, pas de balade sur les iconiques Tatooine ou Coruscant, même si c'eût été faire du fan service et que le jeu en comporte déjà pas mal.

Et quelques remarques s'agissant du volet technique :
- Quelques rares textures sont un peu trop étirées/dégradées et certains rendus de liquides (eau, lave) ou gaz visibles au loin trop simplifiés : dommage car le jeu est dans son ensemble vraiment très joli et le langage graphique en harmonie avec la saga.
- En de rares occasions, les FPS peuvent faire la moue.
- Quelques bugs de collision sont à déplorer (textiles, pieds, sabre laser) mais c'est assez inhérent à ce genre de jeu et pas vraiment handicapant.
- J'ai eu à recharger une sauvegarde une fois car bloqué par un bug.
Publicada el 8 de marzo de 2021. Última edición: 12 de marzo de 2021.
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4 personas han encontrado divertida esta reseña
14.9 h registradas
J'ai essayé, je me suis efforcé, j'ai pesté mais j'ai fini par laisser tomber.

Ci-dessous, une liste à la Prévert d'éléments qui ont fait qu'au bout de 15 heures, j'en avais vraiment ma claque et j'ai désinstallé le jeu. Même en promotion, c'est un non :
- Les phases de jeu sont ultra scriptées et vous êtes davantage forcé à faire de l'infiltration qu'à jouir de votre arsenal. On est pas sensé pouvoir faire ce que l'on veut dans un open world ?
- Les missions secondaires deviennent très vite répétitives et sans intérêt. Aller libérer des otages là, aller assassiner tel ennemi ici, etc. Quelques fois, ça va, mais quand c'est encore et toujours la même chose partout sur la carte, c'est non. Le recyclage bête et méchant de phases de jeu, c'est juste chiant.
- Vous devez attendre 2 minutes environ à chaque lancement du jeu parce que Ubisoft veut que vous connaissiez par cœur l'animation de chaque logo. Et non, je n'ai pas envie d'installer un mod juste pour les zapper.
- L'Open World n'est pas si ouvert que ça et si vous avez le malheur de vouloir explorer à votre guise, et bien vous risquez de mourir si vous allez dans certains endroits qui ne doivent être accessibles que plus tard. Quand ça doit arriver dans les autres jeux, le personnage fait demi-tour de lui même. Là non, c'est la solution radicale (et de développeurs fainéants) qui prévaut.
- Les ennemis sont sourds et aveugles. Déjà, on se fait repérer à quinze mètres par un adversaire en étant debout seulement au bout de quelques secondes, le temps que l'information lui monte au cerveau. Mais alors le plus fort, c'est que si on s'accroupit dans la foulée, pouf, magie, on repasse inaperçu et l'adversaire nous oublie. C'est débile.
- L'IA est ridiculement stupide : les ennemis iront voir à un endroit si on y lance des objets, mais décideront que "oh bah finalement, ça n'était rien" au bout de quelques instants seulement.
- Le jeu est hyper permissif avec le quad par exemple (vous pouvez vous retourner avec sans subir de dégât) mais hyper punitif avec la wingsuit puisque frôler les feuilles d'un arbre vous tuera bien souvent. Vous cherchez de la cohérence ? Désolé, passez votre chemin.
- Les animaux sont scriptés pour vous attaquer tout le temps, en toutes circonstances. Plutôt que de tantôt s'enfuir ou parfois vous attaquer comme on pourrait s'y attendre, là non, ils vont venir constamment vous emmerder. Je tiens à ce titre à décerner une mention spéciale aux aigles et notamment à celui surgi de nulle part et venu m'attaquer en pleine tempête de neige sur les hauteurs de l'Himalaya. Crédibilité zéro.
- L'Arène est une zone où vous pouvez jouer au gladiateur mais avec des armes. Complètement délirant et absolument pas cohérent là encore.
- Il est impossible de passer les cinématiques de l'histoire. Vous allez bouffer des scénettes au scénario vu, revu et rerevu parce que c'est comme ça.
- Les animations de récupération de vie, de dépeçage d'animaux et de fouille des corps sont marrantes et sympathiques au début. Au bout de la centième, c'est juste pénible, bêtement répétitif et surtout, ça n'a rien à faire dans un jeu qui se veut arcade.
- Le personnage n'a pas de jambes sauf quand il donne un coup de pied à la Duke Nukem. Peut-être un clin d'œil ?
- Les textures de roche sont souvent baveuses et parfois vraiment trop étirées : c'est moche et ça jure avec le reste qui sans être vraiment joli reste tout de même correct.
- Les mécaniques de jeu sont désespérément convenues. On se retrouve ainsi à prendre le contrôle de tours pour débloquer la vision sur certains éléments de la carte, exactement comme dans Assassin's Creed. Il n'y avait pas moyen de faire plus original ?
- Les succès sont sur U Connect, le truc d'Ubisoft. Rien sur Steam.
- Le jeu propose des micro-transactions.
Publicada el 27 de febrero de 2021. Última edición: 25 de noviembre de 2022.
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205.1 h registradas
Rares sont les jeux à aussi bien porter leur nom, car si les équipes chinoises de Pathea Games ont intitulé leur jeu My Time At Portia, et pas simplement Portia, ce n'est pas par hasard. Vous allez en effet passer énormément de temps sur ce jeu, surtout si comme moi vous aimez entièrement faire le tour des jeux de votre bibliothèque Steam.

La bonne nouvelle, c'est que l'on ne voit pas passer le temps sur Portia, grâce à une direction artistique charmante, un village aux habitants variés et présentant chacun un intérêt, et une ferme-usine que l'on va constamment vouloir améliorer pour la rendre toujours plus efficace, autonome et plaisante à administrer. Les mécaniques de jeu sont simples, efficaces, terriblement addictives : on s'amuse en tout simplicité et c'est là tout l'intérêt d'un jeu vidéo.

Mon temps accumulé sur ce jeu m'aura ceci dit révélé quelques défauts, parmi lesquels :
- Les personnages n'ont aucune mémoire. Vous pouvez ainsi divorcer puis vous remarier ultérieurement avec la même personne sans problème. Il suffira juste de regagner son "affection" en lui offrant des cadeaux.
- Le cloisonnement des matériaux entre ce qui va à l'usine et ce qui reste dans vos coffres aurait gagné à être moins contraignant.
- Les enfants n'ont aucune valeur ajoutée : ils ne grandissent pas, et demeurent une charge consommatrice de temps sans aucune contrepartie.
- Les débuts du jeu sont assez lents mais, à l'inverse, les journées deviennent intenses sur la fin. Il convient de prioriser les choses pour éviter de se faire déborder.
- Assez curieusement, la fin de la trame principale arrive assez tôt, même s'il reste encore pas mal de missions à accomplir avant d'assister à la véritable fin (le bateau d'Higgins). On sent que le jeu s'est construit par étapes et que des morceaux ont été ajoutés au fur et à mesure.
- La thème musical principal est assez vite lassant, aussi répétitif que vos coups de pioche dans les mines.

Rien toutefois qui ne soit venu entacher les quelques 200 heures passées à me détendre avec ce jeu, dans lequel il y a toujours de quoi s'occuper en profitant d'un univers visuellement mignon et feel good, grâce à une scénarisation d'ensemble qui, sans être révolutionnaire, structure efficacement les choses.
Publicada el 20 de febrero de 2021. Última edición: 3 de noviembre.
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5.2 h registradas
Libre à vous de dépenser vos deniers comme vous l'entendez, mais l'excellent Willy Morgan n'en est pas moins un court Point & Click dont vous verrez le bout en moins de 5 heures, voire moins si vous êtes coutumier du genre car le jeu est souvent très facile. À ajouter à votre bibliothèque idéalement à tarif préférentiel donc.

Les atouts du jeu :
- Un style graphique assez unique et gentiment alambiqué,
- Une subtile dose d'humour,
- Une narration fluide et équilibrée,
- Une maniabilité parfaite où tout se fait avec efficience à la souris (déplacements rapides sur un tableau donné et carte pour sauter d'un tableau à l'autre),
- Pas de défaut technique à signaler.
Publicada el 6 de febrero de 2021. Última edición: 11 de mayo.
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18.9 h registradas (13.8 h cuando escribió la reseña)
Je me suis décidé à faire Syberia 3 malgré ses mauvaises notes, parce que j'aime la licence et les Point & Click en général, parce qu'il était en promotion et car ses soucis de maniabilité ont été corrigés pour le rendre jouable à la souris. Malgré tout cela, l'expérience globale de jeu n'a pas été convaincante. C'est un jeu tout juste passable, à réserver aux inconditionnels des jeux d'aventure et de la franchise Syberia, qui sont prêts à fermer les yeux sur nombre de points plutôt agaçants et décevants (lisez plus bas). Bref, laissez-le de côté tant qu'il est proposé à 30€ mais pour moins de 10€, pourquoi pas.

Les plus :
- Certains éléments de la direction artistique restent dans le ton des opus précédents et contribuent globalement à un univers à l'ambiance satisfaisante quoique moins enchanteur que lors des deux premiers épisodes. La clinique et le village de Valsembor en particulier fonctionnent bien à cet égard.
- Le thème musical principal et la musique du jeu en général sont réussis.
- Le Dr. Mangöling et le douanier du pont de la rivière Balatöm sont des personnages bien inspirés, doublés par des voix qui rendent bien.
- Oscar a gardé la même voix (me semble-t-il) entre les différents épisodes de la franchise et est égal à lui même, c'est appréciable.
- Pouvoir triturer des objets pour les utiliser correctement ou déplacer dynamiquement le contenu d'une caisse pour trouver ce que l'on cherche donne davantage l'impression d'interagir avec le décor : ce sont des mécaniques intéressantes et appréciables qui rendent les choses moins rigides.

Les moins :
- Le rythme du jeu est lent, trop lent. Et puis surtout, cette lenteur est accentuée par nombre de déplacements qui pourraient être évités. Quand on sait que notre personnage doit aller à tel endroit parce que c'est la seule chose qui reste à faire, pourquoi le joueur doit-il quand même faire le déplacement, systématiquement ? À force, c'est exacerbant. Ajoutez à cela le fait qu'on ne peut pas zapper les dialogues, même ceux déjà entendus, et vous avez là tous les ingrédients possibles pour un jeu lent et chiant, avec une durée de vie artificiellement gonflée à une douzaine d'heures environ.
- Les Youkols sont horripilants : c'est à notre personnage de tout faire, tout le temps et ça en devient pénible et surtout ridicule. "Kate Walker doit faire ceci", "Kate Walker doit faire cela", etc. Pendant ce temps-là, les Youkols attendent comme des piquets que les choses se passent et/ou ne servent à rien. Il n'y a même pas de prétexte scénaristique qui puisse expliquer leur inaction : c'est comme ça et puis voilà. Le pompon, c'est quand même le parc de Baranour où les Youkols sont en train... de se distraire aux attractions pendant que l'on doit se démener pour faire avancer leur foutue caravane.
- Le scénario n'a aucune profondeur et est bourré d'incohérences. Pourquoi doit-on faire la transhumance sacrée ? Pourquoi diable des militaires veulent-ils nous en empêcher ? La seule explication donnée c'est qu'il s'agit de sédentariser les Youkols pour qu'ils évoluent. C'est un peu léger non ?
- Le détective Nic Cantin disparaît après Valsembor. Alors d'accord, il est retenu par la police mais bon, il avait pourtant l'air de vouloir tout faire pour ramener Kate.
- Le Dr Olga Efimova a une voix absolument abjecte, genre robotique, faussement grave pour faire "méchante". Ce personnage est un sketch à lui tout seul. Quant à savoir pourquoi il est bien considéré par le Dr Zamiatine tout en étant maléfique, cela reste un mystère que le scénario se gardera bien d'expliquer. Olga est méchante parce que c'est comme ça, Na.
- Dans le même genre, Sarah Steiner a également une voix nasillarde et hachée, avec des accents façon petite fille. C'est assez ridicule et fait tout sauf naturel.
- Les militaires ne sont pas crédibles et cochent toutes les cases qui en font de bons clichés. Évidemment, le Colonel a une voix de méchant et un cache-œil pour que le joueur, tout stupide qu'il est, le prenne bien pour le grand méchant maléfique démoniaque de l'histoire. Bon, on passe sur le fait que les caches-œil ne se font plus vraiment de nos jours, mais sincèrement : pourquoi ne pas faire un personnage plus crédible, qui aurait ses propres motivations, plutôt que de faire un méchant pour... faire un méchant ?
- Chaque apparition des militaires intervient comme par hasard quand la caravane avance. Entre temps, c'est silence radio. Le joueur n'est jamais surpris et ne ressent jamais la pression de ces poursuivants. Lesquels sont d'ailleurs particulièrement mauvais à tel point que ça en devient risible, la palme étant décernée aux deux cagoulés qui coursent Kate et Kurt à leur sortie de la clinique en marchant.
- Notre personnage a un prénom et un nom. Pourquoi tout le monde l'appelle "Kate Walker" et pas "Kate" tout court ? C'est un tantinet débile et rallonge inutilement les dialogues.
- Les couleurs du jeu sont globalement ternes et techniquement, il y a pas mal d'éléments de décor qui sont taillés à la serpe et donc moches. Le jeu date de 2017, certes, mais on faisait déjà bien mieux à l'époque.
- Quelques bugs assez gênants rencontrés : il m'a été impossible de rouvrir un portail à Olympia (n'allez pas fouiner tout à gauche) et j'ai du recharger la partie, et parfois, on a des zooms bizarres de la caméra qui fait n'importe quoi, notamment en sortant de chez Steiner. En bougeant le personnage avec le clavier, on fini par dézoomer et pouvoir reprendre la main mais bon...
- Certains dialogues ou documents comportent des fautes d'orthographe : il y a vraiment de quoi bondir pour un jeu mené par une équipe francophone.
- Des scènes/énigmes manquent de logique : pourquoi vouloir casser une vitre avec son écharpe et risque de se couper (ce qui arrive) plutôt que de prendre une chaise qui est à 5 mètres ? Non, tirer un bateau de plusieurs centaines de tonnes avec un câble en l'attachant seulement à un élément de la proue ça ne marche pas : on risque plutôt d'arracher l'élément en question. Ça alors, le douanier qui s'enfuit en moto laisse tomber justement une brique/cale qui nous arrange bien. Euh non, les radiations ça ne s'arrête pas à un portail. Etc.
- La scène de fin ne constitue pas une véritable fin : on reste là encore sur quelque chose de décevant qui intervient brutalement même si c'est pour introduire une suite.
Publicada el 9 de enero de 2021. Última edición: 12 de enero de 2021.
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40.7 h registradas
Reseña de Acceso anticipado
Pour une vingtaine d'euros, BeamNG Drive offre un divertissement de qualité et puis surtout modulable. Car en véritable jeu de type "bac à sable", il dispose de possibilités quasi illimitées pour peu qu'on ait l'envie et la motivation d'aller se perdre dans sa foultitude d'options, sans compter la tonne de mods (voitures, cartes, scénarios, etc.) à disposition gratuitement.

Ajoutez à cela des mises à jour régulières de la part de l'équipe de développement et, vous avez un jeu fait pour durer.

J'y retourne régulièrement, pour découvrir les nouveautés apportées, pour aller récupérer un nouveau succès ou bien simplement pour me promener sur telle ou telle carte. À chaque fois, le plaisir de conduire est au rendez-vous.
Publicada el 2 de enero de 2021. Última edición: 8 de octubre.
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156.1 h registradas (133.0 h cuando escribió la reseña)
KCD est un jeu fabuleux, du genre de ceux qui vous font un vrai pincement quand vous les terminez.

L'ambiance, la musique, la technicité des combats, la qualité de l'écriture de la quête principale mais aussi des secondaires, l'univers visuel, le codex hyper fourni... tout est travaillé, efficace, et a fait mouche me concernant.

J'en retiens d'excellents moments de jeu, de ceux où je jouais le cambrioleur de nuit à me tapir dans l'ombre, de ces journées fastidieuses au monastère, de mes approches réfléchies pour attaquer un camp de Coumans, des entraînements pour parfaire ma technique à l'épée avant de rouler sur mes adversaires lors des tournois du seigneur de Hanush, de l'exploration et des parties de chasse...

Et puis, en 2020, le jeu est patché comme il faut et je n'ai rencontré que de rares bugs qui n'ont jamais entaché mon expérience de jeu. Ajoutez à cela l'aide de ReShade et de quelques mods bien pratiques (et il y a de quoi faire en la matière), et vous avez LE RPG de simulation médiévale. J'ai passé plus d'une centaine d'heures à m'enjailler dans la peau d'Henry et je n'en regrette aucune.
Publicada el 22 de diciembre de 2020.
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34.4 h registradas (9.6 h cuando escribió la reseña)
On ne peut pas donner de note mitigée sur Steam alors je vais opter pour une non-recommandation car la liste des points négatifs est tout de même longue, même si l'expérience de jeu fut parfois satisfaisante.

J'ai une première fois fait le jeu en 2020 et l'avais alors noté négativement. En 2022, j'ai décidé de m'y attaquer de nouveau pour cette fois aller chercher tous les succès. Je m'attendais à ce que les bugs que j'avais alors constatés aient été corrigés, surtout après quatre patchs, mais force est de constater qu'ils sont toujours présents, peut-être moins souvent. Cela dit, aller chercher le 100% sur ce jeu m'a aussi permis de mettre le doigt sur d'autres problèmes encore, pour faire de ce Blacksad: Under the skin probablement l'un des 100% les plus pénibles qu'il m'ait été donné de faire.

En résumé, testez-le pour moins de 10€ mais laissez-le de côté tant qu'il est proposé à 40€. Et à moins d'être aussi perfectionniste que moi, ne vous lancez surtout pas dans la chasse aux succès sur ce jeu...

Les plus :
- Une direction artistique très réussie et soignée, le gros point fort du jeu.
- Scénario de qualité, original et bien amené, parfaitement en accord avec l'univers de la BD.
- Une belle réalisation générale.
- Narration qui reprend la même approche que la BD.
- Une VF de qualité.
- Quasiment aucune faute d'orthographe dans les textes ou dialogues.
- Des personnages variés et crédibles.
- Certaines mécaniques de jeu très bien pensées (les déductions et les sens du félin notamment).
- De nombreux clins d'œil à la BD.
- Un jeu qui doit tourner facilement sur toute configuration respectable.

Les moins :
- Une maniabilité infecte car capricieuse et imprécise avec le clavier/souris ; ce doit être légèrement mieux au pad.
- Une caméra imposée qui rend l'impression de manque de liberté cuisante, un choix d'autant plus surprenant que ce ne sont pas des plans en 3D pré-calculée mais en temps réel.
- Divers bugs bien handicapants comme l'apparition d'écrans noirs qui obligent à relancer le jeu, même si parfois appuyer sur Échap pourra vous débloquer, sauf si bien sûr l'écran noir s'affiche au lancement du jeu.
- Des soucis de mixage de son, avec des voix d'un seul coup quasi inaudibles ou qui sonnent différemment, et quelques répliques carrément tronquées.
- Quelques rares mais malheureusement très prononcés problèmes de synchronisation labiale.
- Une durée de vie assez maigre (environ 10 heures pour finir l'intrigue), sauf si vous voulez explorer toutes les cheminements alternatifs mais il faudra alors vous armer de patience (voir plus bas)...
- Des collectionnables cachés qui usent des caprices de la caméra pour être dissimulés voire qu'on n'a pas le temps de chercher car ils sont à trouver pendant une séquence chronométrée. Attention aussi à la résolution de votre écran, certains items peuvent ne pas être accessibles si vous n'affichez pas le jeu avec une largeur suffisante. J'avais lancé le jeu en fenêtré sur mon grand écran et n'avais pas fait attention à la résolution plus que ça, mais ai rencontré un problème avec la carte posée sur la poutre du club de gym que je ne voyais pas avec mes paramètres initiaux.
- Certains collectionnables n'apparaissent pas la première fois mais se montrent comme par enchantement lorsque l'on recharge le chapitre !
- Dommage que les flashbacks ne soient pas systématiquement traités façon BD, pour encore plus appuyer l'univers des ouvrages.
- Sorti du début du jeu où John est assez libre de faire ce qu'il veut, le jeu est en définitive très linéaire et les évènements s'enchaînent continuellement si bien qu'on a plus l'impression de jouer à un film interactif plutôt qu'à un vrai jeu vidéo.
- Le menu des options est en QWERTY et pas en AZERTY (un comble pour un jeu franco-espagnol).
- Pour quitter certaines séquences, il faut parfois faire Échap, parfois Retour, tout cela manque de cohérence et de finition.
- À moins de scrupuleusement noter les choses, il n'y aucun moyen de savoir où vous en êtes des différentes fins et/ou déroulé des chapitres que vous avez pu faire. Par exemple, le jeu comporte 6 fins différentes à débloquer mais, dans le menu de sélection de chapitre, seul le déroulé de la dernière fin visualisée s'affiche. On aurait aimé que ce menu permette de visualiser pour un même chapitre les différents déroulés que vous avez réussi à suivre, c'eut été une façon à la fois ludique et efficace de suivre notre progression.
- Il n'y a rien qui permette au joueur de suivre la progression de succès qui nécessitent plusieurs conditions réparties sur plusieurs chapitres... Encore une fois, prenez des notes !
- Certains succès ne s'affichent pas après que les conditions requises pour les débloquer aient été réunies. Vous devez soit relancer le jeu, soit constater l'apparition desdits succès dans Steam, ce qui a le don d'offrir de sacrées frayeurs...
- Compte tenu des choix et des embranchements possibles, on aurait pu imaginer que les développeurs proposeraient une option à ceux qui veulent explorer le jeu dans ses moindres recoins, afin de passer les scénettes après avoir terminé le jeu une première fois. Que nenni ! Tous les dialogues et toutes les scénettes doivent intégralement et systématiquement être visionnés à chaque fois. Ajoutez à cela la démarche pataude de John et vous avez là un cocktail particulièrement frustrant pour qui veut finir le jeu à 100%.
- Attention, les QTE deviennent extrêmement ardus si vous êtes doté d'un écran pourvu d'une fréquence de rafraîchissement élevée. Avec mon écran 144Hz, il m'a fallu trouver qu'en mettant le jeu à 30 FPS, je pourrais ainsi bloquer le jeu à 72 FPS constants pour ainsi pouvoir faire les QTE sans aucun problème... J'imagine que les 72 FPS stabilisés sont obtenus en divisant la fréquence maximum de mon écran par deux, et que les développeurs se sont basés sur des écrans cadencés à 60 FPS pour programmer leur option. Ça en dit long sur les capacités techniques de l'équipe, mais au moins c'était un bug insolite.
- Le jeu comporte quelques grosses incohérences que vous remarquerez si vous êtes un puriste ou que vous poncez le jeu, comme l'écharpe de Mary que vous lui avez donnée plus tôt dans la partie mais qui est toujours là où vous l'avez récupérée lors d'une scène à la fin, ou bien encore les flics qui se pointent après l'épisode du laboratoire alors que vous ne les avez pas appelés (que vous les appeliez ou non, ils seront là, seule une ligne de dialogue avec Smirnov changera en fonction de votre choix).
Publicada el 22 de diciembre de 2020. Última edición: 25 de diciembre de 2023.
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