144
Prodotti
recensiti
237
Prodotti
nell'account

Recensioni recenti di Ccf

< 1 ... 11  12  13  14  15 >
Visualizzazione di 121-130 elementi su 144
11 persone hanno trovato utile questa recensione
7.4 ore in totale
Hellblade: Senua's Sacrifice est un jeu déconcertant qui propose une expérience dérangeante.

Ce serait mentir que de dire que j'ai pris du plaisir à parcourir le jeu. Non, ma motivation principale pour le terminer fut plutôt simplement d'en voir le bout et d'en finir avec le sort de notre personnage torturé, en sachant bien que ça allait forcément mal se finir. Et ce malaise qui vous pousse à avancer, bon gré, mal gré, est la démonstration que les développeurs ont réussi leur coup : le joueur ressent effectivement la torpeur de Senua et la fuite en avant que constitue sa quête futile.

À la croisée entre un jeu vidéo et un film interactif, Hellblade bénéficie d'une direction artistique bluffante. Visuellement, le personnage est saisissant de réalisme. Senua prend vie sous nos yeux : sa peau, ses expressions faciales et son regard en particulier, sont autant d'éléments qui reflètent et véhiculent sa détresse. Cela contraste d'ailleurs quelque peu avec les décors qui manquent parfois de finesse, même s'ils retranscrivent bien l'idée qu'on pourrait se faire d'un au-delà imaginé en son temps par les vikings.

De son côté, l'ambiance sonore est fantastique et l'un des points forts du jeu. Les voix murmurantes, tantôt pour donner des indications, tantôt pour décrire les choses, sont troublantes et s'immiscent dans notre esprit pour parfaitement compléter le ressenti général. J'ai juste regretté l'une des voix masculines au timbre artificiellement plus grave et qui dénote face au réalisme des autres.

S'agissant du gameplay, Hellblade est un jeu lent. Senua se déplace comme s'il s'agissait là aussi pour le joueur de ressentir la gravité de chaque instant à chaque pas. Quand on ne marche pas, on trotte plutôt qu'on ne courre, et les déplacements ne sont véritablement dynamiques que lors des combats. Assez faciles et même jouissifs, les combats nous obligent eux aussi à prendre notre temps pour parfaire les choses : parades, esquives et attaques enchaînées au bon moment seront la clé de confrontations maîtrisées. Je regrette cependant que certains affrontements durent parfois vraiment longtemps, et j'ai quelques fois eu l'impression que le jeu rajoutait continuellement des adversaires à abattre juste pour faire durer les choses. À tel point d'ailleurs que lors du combat final, j'ai enchaîné les ennemis pendant facilement une vingtaine de minutes avant de me dire qu'il y avait un problème, de mettre sur pause, de regarder sur le net et d'apprendre qu'il fallait en fait se laisser perdre... un peu décevant.

Pour ce qui est des énigmes, elles tournent autour de mécaniques qui au début sont déstabilisantes car novatrices : aligner la caméra avec un symbole ou bien passer une porte dans une direction précise par exemple. Et puis on s'y habitue et on regrette peut-être un peu qu'il n'y ait au final pas plus de variété pendant les 8 heures environ que dure l'aventure.

S'il n'est pas exempt de défauts, Hellblade propose une expérience rafraîchissante à bien des égards. Le début du titre donne tout de suite le ton et vous permettra d'emblée de déterminer s'il est fait pour vous ou non !
Pubblicata in data 9 gennaio 2022. Ultima modifica in data 12 maggio.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
15 persone hanno trovato utile questa recensione
8.7 ore in totale (7.9 ore al momento della recensione)
Cette histoire Sci-Fi rocambolesque et teintée d'humour est sympathique, et le style pâte à modeler est plutôt réussi et original lui aussi. Globalement, on est sur un point & click qui se joue très bien à la souris et s'inscrit parfaitement dans la lignée du genre. Mais Trüberbrook ne vaut absolument pas 30€.

Car malheureusement, la logique des énigmes m'a maintes fois laissé perplexe. Déjà, parce qu'on ne nous laisse pas vraiment le choix d'interagir comme on veut avec les objets : tout est très guidé et d'ailleurs, on ne peut que regarder son inventaire, impossible de le parcourir ni d'y combiner nous-mêmes des objets (il faudra se contenter de pictos plus ou moins descriptifs). Du coup on se retrouve parfois à faire des actions ou récupérer des objets sans trop savoir pourquoi, mais vu que c'est la seule chose à faire, on s'exécute.

Et quelque part, je trouve que le jeu n'assume qu'à moitié son statut de jeu délirant, en le réservant surtout aux très nombreux dialogues (pas toujours correctement traduits) et à certaines interactions effectivement amusantes. Mais du coup, le sentiment demeure mitigé, d'autant que l'aventure est pliée en quelques heures à peine (un peu plus pour récolter tous les succès). Au passage, la musique du jeu est très quelconque voire même carrément pénible.

En définitive, Trüberbrook me semble donc être un point & click correct, mais à ne réserver qu'à celles et ceux qui sauront être conciliants avec ses (nombreux) défauts. Et c'est chose faisable uniquement quand le jeu est proposé en promotion à 7,5€ (voire moins). Ne l'achetez surtout pas plus cher, vous le regretterez.
Pubblicata in data 11 dicembre 2021.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
18 persone hanno trovato utile questa recensione
111.8 ore in totale
Ambiance Cyberpunk réussie, liberté de mouvement totale, ambiance musicale magistrale. Voilà comment résumer ce Deux Ex Mankind Divided en quelques mots.

J'ai été absolument conquis par l'univers qui nous est proposé et par cette ville de Prague futuriste. Le jeu n'est pas un open world avec une carte gigantesque et des évènements proposés aléatoirement par des inconnus : en plus de l'exploration permissive et jouissive de la capitale Tchèque, vous aurez une douzaine de quêtes annexes à accomplir dans la ville et surtout des quêtes principales qui elles vous feront voyager en dehors.

Tout cela est largement suffisant pour vous occuper de nombreuses heures, au rythme de vos déambulations et de la façon choisie pour vous immiscer dans les différents lieux à explorer. Le point fort du jeu est de loin son level design ingénieux qui vous proposera toujours un moyen de parvenir à vos fins en vous frayant un chemin selon votre façon de jouer. Piratage, invisibilité, combat, passage par les conduits d'aération ou les murs creux, libre à vous de choisir votre approche et les augmentations de votre personnage en conséquence. Chaque façon de faire demeure viable, ce qui souligne l'intelligence dans la conception des décors et le souci du détail, d'autant que les environnements proposés sont cohérents et maîtrisés artistiquement pour rendre ce monde cyberpunk crédible.

Par ailleurs, le jeu est visuellement magnifique et sublimé par une bande-son qui s'érige en digne héritière de celle de Human Revolution. Impossible de ne pas être transporté.

Deux Ex MD n'est pas parfait pour autant :
- Il faut beaucoup, beaucoup, de courage pour s'attaquer et adhérer au mode Breach. On fini par s'y amuser même si certaines de ses mécaniques sont douteuses (lootboxes et achats de munitions conditionnés aux crédits). On ne peut ceci dit s'empêcher de penser qu'il aurait été davantage souhaitable d'accorder plus de temps au jeu principal et moins au mode Breach...
- Le scénario manque d'originalité.
- Le jeu est superbe, notamment sur écran large, même si la pertinence de certains paramètres vidéo pose question tant ils plombent les FPS.
- L'IA des ennemis n'est pas toujours fameuse.
- Les deux DLC sont globalement sympathiques mais celui dans la prison en Arizona, bien que visuellement plus original, m'a laissé sur ma faim. Heureusement, j'ai acquis l'ensemble en promotion.
- Pour éviter de grincer des dents concernant les microtransactions et autres objets à usage unique, optez pour l'édition "Deluxe".
- Étonnement, malgré son titre, la portée philosophique de cet opus est moindre s'agissant de l'opposition entre humains et augmentés. C'était plus frappant dans Human Revolution.

J'ai passé plus d'une centaine d'heures sur ce Deux Ex et y ai pris au moins autant de plaisir qu'avec Human Revolution, sans doute même plus à travers mes flâneries dans Prague.

Vous ne serez pas déçu par cet opus si vous connaissez la licence. Et si vous cherchez un jeu d'infiltration à la sauce Cyberpunk, vous êtes au bon endroit.
Pubblicata in data 10 dicembre 2021. Ultima modifica in data 12 maggio.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
12 persone hanno trovato utile questa recensione
111.3 ore in totale
Mass Murderer's Creed Origins aurait été bien plus à propos pour nommer le jeu tant on zigouille à tout va, sans finesse. Au final, on a là un jeu très arcade, très permissif, sans prise de tête, et ça a le mérite de divertir vite et bien, tout en flattant la rétine, car on évolue au sein d'environnements magnifiques, sublimés par une musique vraiment réussie.

Au tout début du jeu, vous allez donc la jouer subtil, en réfléchissant à vos approches pour ne pas vous faire détecter. Vous allez faire passer le temps pour vous immiscer dans une zone interdite de nuit, quand la majorité des gardes dort, afin d'assassiner vos adversaires dans l'ombre. Et puis vous allez (très rapidement) acquérir des compétences, toujours plus, jusqu'à devenir une véritable machine de guerre qui en viendra à attaquer les positions ennemies en rentrant dans le tas pour gagner du temps, sans risquer quoi que ce soit tellement votre personnage est surpuissant.

Ces inéluctables phases de jeu assez bourrines sont aussi l'occasion de constater, si vous en doutiez encore, à quel point l'IA des adversaires est perfectible. Reste que même dans ces conditions, on s'amuse vraiment, l'approche arcade facilitant beaucoup les choses, que ce soit pour profiter de l'arsenal de combat à notre disposition ou pour se mouvoir. Mention spéciale d'ailleurs à l'escalade, tellement facile et efficace, et tant mieux car il s'agit d'un élément clé du gameplay.

ACO propose beaucoup (trop) de quêtes et d'objectifs à accomplir, surtout avec les extensions, et ça peut en devenir répétitif par moments même si vous n'avez pas besoin de tout faire pour compléter le jeu à 100%. Mais donc globalement, on prend du bon temps, et c'est joli. Certains rendus sont certes inégaux : l'eau et les mouvements d'eau sont par exemple superbes, mais à côté certaines textures de roches sont relativement quelconques. L'ensemble demeure toutefois charmant et on se sent transporté dans l'Egypte antique, avec ses villes fourmillantes de vie comme de couleurs et son désert étouffant.

J'ai fait le jeu en deux fois (j'ai mis les DLC de côté dans un premier temps) et cette approche m'a sans doute évité de me lasser. J'en retiens un jeu fort sympathique, réussi visuellement, très fun et agréable aux oreilles. Ceci dit, je ne pense pas que je ferai un autre Assassin's Creed de sitôt, car les autres jeux de la franchise ne me paraissent pas foncièrement différer beaucoup de cet opus-ci.
Pubblicata in data 7 dicembre 2021. Ultima modifica in data 19 dicembre 2021.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
20 persone hanno trovato utile questa recensione
3.1 ore in totale
En fan inconditionnel de LEGO et de jeux d'aventure en général, je ne peux que donner une note positive à ce jeu aussi original qu'inventif.

Avec une carte graphique 30XX et sur grand écran, c'est absolument superbe visuellement, même si j'ai constaté quelques ralentissements lors des chargements, qui peuvent poser question quant à l'optimisation.

Globalement, l'ambiance sonore colle parfaitement à l'esprit de ce type de jeu mêlant réflexion et découverte, et les musiques soulignent superbement l'atmosphère enchanteresse du titre.

Malheureusement, le plaisir ne dure que 3 heures seulement, même en prenant son temps avec ses enfants. Et c'est vrai que pour une quinzaine d'euros, ça fait cher de l'heure. Je me suis procuré le jeu en promotion à 12€ mais même à ce tarif, ça peut faire grincer des dents car une fois le jeu terminé, il n'y a plus rien à faire, faute de chemins alternatifs à la progression. Dommage.
Pubblicata in data 4 dicembre 2021. Ultima modifica in data 7 dicembre 2021.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
15 persone hanno trovato utile questa recensione
38.2 ore in totale
Que c'est pénible de ne pas pouvoir mettre une note "moyenne" à un jeu sur Steam. Comme au final je suis assez mitigé par l'expérience proposée par ce Tomb Raider, et qu'il me tardait vraiment d'en avoir terminé sur la fin pour écluser les derniers succès/trophées, je vais opter pour un vote négatif.

Globalement, la plastique du jeu est assurée par des environnements superbes, offrant parfois des panoramas saisissants, surtout bien sûr si vous disposez du matériel adéquat (grand écran, RTX & co.). L'ambiance sonore est léchée, on est plongé sans aucun problème dans l'Amérique du Sud. Côté musique, l'essentiel est assuré : quelques notes sont parfois sympathiques sans que cela ne soit transcendant ni que vous ayez envie d'écouter la BO du jeu.

S'agissant de la réalisation, c'est propre, c'est travaillé, c'est soigné, c'est attendu pour une franchise de l'ampleur de Tomb Raider. Question jouabilité enfin, la prise en main se fait plutôt bien même si certains éléments mal pensés nous rappellent que le jeu est à la base étudié pour la console.

Ça fait pas mal de points positifs, et je sais bien que nombre de joueurs y ont trouvé leur compte avec ce Tomb Raider. Mais me concernant, nombre d'éléments ont plombé mon expérience de jeu et ont fait qu'aujourd'hui je ne le recommanderais qu'à moitié, voire pas du tout.

Déjà, les contrôles. On ne comprend pas pourquoi il faut appuyer sur TAB pour afficher la carte et ECHAP pour la fermer. Pourquoi pas la même touche ? Mystère. De la même manière, la course avec SHIFT est concurrencée par le changement d'épaule, ce qui fait que si vous vous amusez à courir en visant pour aligner les têtes comme tout bon joueur de FPS sait le faire, vous serez de temps en temps gêné par le changement d'épaule et de caméra. Les contrôles, ça se reconfigure, je sais, mais pour correspondre à des habitudes plutôt que pour corriger des incohérences.

Et en parlant de contrôles, parlons des phases d'escalade. Vous aussi, vous aurez beau aller lentement (surtout dans le mode de difficulté le plus relevé), vous allez rater quelques sauts. Car il faut bien suivre le chemin qui est tracé et faire les choses comme l'ont pensé les concepteurs. Le jeu nous ramène sans cesse à son côté linéaire et dirigiste. Et donc on se surprend à ne pas pouvoir accéder à certains endroits avec un saut simple car "c'est pas par là", voire à mourir parce qu'on croyait prendre un raccourci mais "c'est pas par là non plus". Ce côté hyper dirigiste façon jeu de plateforme à l'ancienne est en contradiction totale avec l'approche open world que le jeu propose par ailleurs. Pénible et incohérent.

Et justement, passons maintenant à ce qui m'a le plus frappé dans ce jeu : son manque de cohérence, d'imagination narrative et d'intelligence. Le scénario du jeu n'offre ainsi absolument aucun rebondissement : les méchants sont les méchants, les gentils sont les gentils, point barre. N'imaginez même pas des personnages complexes, torturés par des motivations contradictoires : tout est cousu de fil blanc et ça en devient risible. D'ailleurs, si vous voulez passer les cinématiques (car elles n'ont pas d'intérêt), dommage pour vous : si on peut passer certains dialogues, beaucoup sont obligatoires, parce que c'est comme ça.

Du coup, en jouant à Shadow of the Tomb Raider, vous jouerez au jeu du "Oh bah ça alors, comme c'est pratique" ou encore "Tiens donc, je l'avais pas du tout vu venir". Ça arrive bien sûr tout le temps lors des phases d'escalade pour que par le les chemins s'ouvrent à vous de façon fortuite. Mais pas seulement : l'histoire est bourrée d'heureux hasards aussi (la rencontre avec Abby, non mais franchement !). Bien pire : la cité de Païtiti, sensée être complètement isolée du monde (elle est d'ailleurs surnommée la cité perdue), a ses habitants... qui y parlent parfaitement l'anglais ! Comment Etzli a-t-il appris la langue de Shakespeare alors même qu'à la fin du jeu, il nous précise vouloir en apprendre plus sur le monde extérieur ? Il ne faut pas chercher à comprendre.

D'ailleurs, s'agissant des langues, le summum est de choisir l'option censée être immersive où les PNJ utilisent leur langue natale pour s'exprimer. On assiste alors à des dialogues surréalistes où Lara parle en anglais... et son interlocuteur dans sa langue natale ! Mais tout va bien, tout le monde se comprend sans que cela ne choque personne.

Revenons-en aux protagonistes de l'histoire. C'est simple, Jonah et les autres ne servent absolument à rien. Vous pourrez ainsi surprendre ce même Jonah en train de fixer avec panache une étagère ou un mur, pendant que vous faites tout le boulot lors de la résolution d'énigmes. Et cette logique d'isolement du joueur est tellement régulière que cela en devient ridicule : tout au long de l'histoire, vous aurez droit à divers prétextes trouvés pour que Lara fasse cavalière seule. Pourquoi amener des personnages et élaborer un semblant d'histoire si c'est pour passer son temps à trouver des excuses pour que notre protagoniste puisse être débarrassé de boulets ? Sans doute pour s'éviter des efforts sur l'immersion et l'IA...

Car, l'IA, parlons-en : c'est un désastre. Je passe les animaux (moches et mal animés) qui tournent en rond et reviennent vous voir même si vous avez décimé tous leurs congénères il y a quelques instants. Non, je veux parler des soldats et autres ennemis sujets aux éliminations furtives (celles que vous allez faire le plus, de loin). Lara va donc pouvoir éliminer "furtivement" ses ennemis en étant par exemple "cachée" dans l'eau ou dans la végétation sans aucune difficulté : les adversaires sont aveugles, sourds, pas coordonnés et font tout pour se faire cueillir en venant bien sûr les uns après les autres vers vous. Plutôt que de camper sur leurs positions et vous laisser prendre l'initiative en restant à couvert, ils marchent gentiment vers vous, sont bruyants et se livrent continuellement, pour un balai d'éliminations toujours plus débiles. Au moins, on rigole lors de ces phases tellement les ennemis sont stupides.

Au passage, cette IA déplorable, c'est sans doute aussi ce qui permet à Lara, toute caucasienne qu'elle est, de passer inaperçue en territoire ennemi à Païtiti avec juste un masque sur la tête (et son anglais bien sûr), sans que cela n'éveille les soupçons des gardes (qui lui répondent dans leur langue).

Je termine par la technique. Globalement, le jeu n'a pas beaucoup de défauts de ce point de vue là : on a parfois des ennemis qui disparaissent par enchantement, ou des éclairages malmenés car on a fait demi-tour (dirigisme, quand tu nous tiens). Rien de bien méchant. Cela dit, j'ai tout de même été bloqué lors d'une énigme car... j'avais trop de FPS (sic). Ce sera sans doute patché ultérieurement, mais sur le coup, c'est vraiment perturbant et c'était une première me concernant.


Bref, pour conclure, voici un jeu qu'on appréciera uniquement si on pose le cerveau, pour se laisser porter en profitant des magnifiques environnements sans chercher la cohérence. Et à tarif autant que possible réduit bien sûr.
Pubblicata in data 26 novembre 2021. Ultima modifica in data 7 aprile.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
13 persone hanno trovato utile questa recensione
7.7 ore in totale
Avec une très belle narration, son style cartoon en ombrage de celluloïd, ses couleurs chatoyantes et sa réalisation soignée, Call of the Sea se parcourt avec plaisir. On est certes seul(e) sur cette île, mais le personnage principal parle régulièrement pour partager ses pensées et on évite ainsi le sentiment de vide qui est un peu l'écueil de bon nombre de jeux d'aventure où il n'y a pas de personnages avec lesquels interagir.

Je l'ai acheté lorsqu'il était en promotion et franchement, je ne regrette absolument pas.

Le seul hic est sa durée de vie, environ 5 heures pour finir le jeu, un peu plus pour collecter tous les secrets et autres trophées, même si cela se fait très bien avec le système de sélection de chapitre.

Autre éventuel bémol : malgré sa plastique, les thèmes abordés ne sont pas particulièrement réjouissants et le jeu devra sans doute être tenu éloigné des enfants les plus sensibles (à condition qu'ils sachent par ailleurs lire, Call of the Sea étant uniquement sous-titré).
Pubblicata in data 21 novembre 2021. Ultima modifica in data 2 agosto 2023.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
12 persone hanno trovato utile questa recensione
32.1 ore in totale
Control est immédiatement original, tout de suite étrange et irrémédiablement déstabilisant. Pourquoi ? Comment ? Ce seront vos premières questions, et vous allez vouloir progresser pour en apprendre plus...

Voilà un jeu qui vous propose de plonger dans un univers qui a bénéficié d'une véritable attention afin d'élaborer un scénario riche et documenté. On sent la patte Remedy, cette narration entrecoupée par des incrustations de vidéos, cette ambiance visuelle minérale aux couleurs légèrement passées, ces environnements à l'architecture rectiligne et qui racontent une histoire qu'il va vous falloir découvrir mais aussi comprendre.

Le jeu n'est pas exempt de défauts : son gameplay par exemple est certes très jouissif mais parfois exploité à outrance, avec certains combats qui n'en finissent plus et deviennent par moments répétitifs (d'autant que l'IA des ennemis demeure poussive). Control n'est pas pour tout le monde non plus, l'ambiance sonore mettant parfois trop l'accent sur le côté paranormal au risque d'en rebuter quelques uns.

Mais Control est un OVNI, un jeu unique qui innove et fait du bien à une industrie du jeu vidéo qui peine à se renouveler. Il n'est pas parfait, mais certaines séquences vont assurément vous marquer (mon dieu le labyrinthe) et personnellement, c'est ce que je recherche et aime dans un jeu.

Si vous avez le matériel pour profiter pleinement de Control, et a fortiori lorsque le jeu est en promo, ce serait vraiment bête de se priver de ce qui est au final une vraie expérience vidéoludique.

À noter que des deux DLCs, "The Foundation" se démarque vraiment (notamment visuellement) ; l'autre, dénommé "AWE", s'inscrivant davantage dans la lignée du jeu de base. Reste que les deux sont plaisants à parcourir. Côté durée de vie, il m'a fallu une trentaine d'heures environ pour tout faire (succès compris).
Pubblicata in data 9 novembre 2021. Ultima modifica in data 25 novembre 2021.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
14 persone hanno trovato utile questa recensione
58.8 ore in totale
Horizon Zero Dawn est un jeu de rôle en monde ouvert qui emprunte des éléments désormais convenus de l'univers vidéoludique : feux de camp pour sauvegarder, prises d'escalade blanchies/teintées, positions à escalader pour révéler de nouvelles zones de la carte, items à collectionner, etc.

Ses protagonistes, à commencer par l'héroïne Aloy, sont réussis, personne ne tombe à pieds joints dans tel ou tel cliché, et l'histoire, sans surprendre, captive suffisamment pour qu'on s'y intéresse a minima. Le jeu est visuellement très réussi et les environnements variés, ce qui confère à l'exploration et à la découverte de la carte de purs moments de plaisir propres à flatter vos rétines.

Mais surtout, le gameplay d'HZD est terriblement efficace. Simple et intuitif, il n'en demeure pas moins recherché, et adapter ses armes et sa façon de combattre pour venir à bout de chaque machine est absolument jouissif. C'est selon moi le véritable point fort du jeu. Les adversaires humains à côté font d'ailleurs pâle figure et représentent un intérêt bien plus limité, avec leur IA bien faiblarde. Heureusement, ils sont largement sous-représentés face aux machines.

Une belle franchise est née.

NB : le 100% est très facile à obtenir, le mode ultra difficile étant un peu plus exigeant que le reste mais en NG+, c'est une formalité. Par ailleurs, c'est assez rare pour être signalé : en 60 heures de jeu, je n'ai eu aucun bug ou plantage. Solide.
Pubblicata in data 9 novembre 2021. Ultima modifica in data 25 novembre 2021.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
15 persone hanno trovato utile questa recensione
5.0 ore in totale
Un bon petit jeu d'énigmes qui ne vous prendra que quelques heures pour le terminer complètement. Nous l'avons fait en famille, c'est un jeu parfaitement adapté à un public jeune.

Le jeu n'est pas exceptionnel graphiquement, mais le rendu général reste correct et ne rend pas trop compliquée l'exploration ni la récolte des objets (même si le seul blocage que nous avons eu, c'est quand justement nous n'avons pas trouvé tout de suite une bouteille un peu trop bien dissimulée dans le décor).

Au global, les énigmes sont bien dosées, les indices disséminés de façon logique et seul un ou deux puzzles pourront éventuellement vous donner du fil à retordre. On attend désormais le second volet.
Pubblicata in data 6 giugno 2021. Ultima modifica in data 6 giugno 2021.
Questa recensione ti è stata utile? No Divertente Premio
< 1 ... 11  12  13  14  15 >
Visualizzazione di 121-130 elementi su 144