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23.7 óra a nyilvántartásban
Je me suis lancé dans ce jeu sans trop savoir à quoi m'attendre, ayant fait partie du clan SNES étant gamin, donc intéressé de très loin par les jeux Sonic qui sortaient alors sur Megadrive. Le jeu était en promo, alors je me suis dit pourquoi pas.

Bon, clairement, Sonic Frontiers n'est pas un jeu pour moi. C'est certes un 100% extrêmement facile, car le jeu n'oppose aucun challenge au joueur ou presque, et la maniabilité est très bonne (avec une manette) voire même carrément satisfaisante parfois étant donné la façon dont les déplacements s'enchaînent. Les musiques sont variées et souvent sympathiques, on n'a pas à bourriner sur une même touche lors de combats (que ce soit contre les boss ou les ennemis lambda) ce qui rend ces phases intéressantes, et les niveaux dans le cyberspace m'ont rappelé l'école primaire.

Mais alors l'histoire est neuneu, techniquement c'est très rudimentaire (FPS bloqués à 60, 16/9 imposé et structures qui apparaissent par enchantement seulement quand on se rapproche), graphiquement ça passe juste et le côté open world est assez risible car le jeu est au final assez linéaire d'autant que les améliorations du personnage sont plutôt quelconques.

Et du coup je me suis ennuyé, jouant au jeu avec un autre écran à côté pour regarder autre chose et ne pas avoir complètement l'impression de perdre mon temps. Sitôt le 100% atteint, j'ai désinstallé Sonic Frontiers, et j'avais envie de me mettre à un jeu auquel j'aurais vraiment envie de jouer pour effectivement m'amuser plutôt que pour simplement en venir à bout.

En résumé, si les succès ce n'est pas trop votre truc et que l'univers Sonic ne vous branche pas plus que ça, laissez tomber. Sinon, les deux heures que Steam propose pour tester le jeu devraient être suffisantes pour que vous vous fassiez une idée de ce qui vous attend.
Közzétéve: 2023. augusztus 1.
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26.9 óra a nyilvántartásban
Biomutant est un jeu correct, sans plus. On ne passe pas un mauvais moment, mais on n'est jamais vraiment transporté par l'expérience qui se révèle en définitive assez banale. Si vous êtes un habitué du genre RPG, vous ne pourrez pas vous empêcher de penser que le jeu respecte plus un cahier des charges standard plutôt qu'il ne tente d'offrir une expérience vidéoludique unique et profondément récréative.

Après une création de personnage bien fichue, on entame l'incontournable niveau 0, le tutoriel par lequel on va apprendre les mécaniques de base et en particulier les rudiments du maniement des armes de poing et des lames.

Très vite, le joueur est lâché dans la nature et est invité à flâner grâce à deux quêtes principales très permissives, car l'une nous demande de battre quatre boss évidemment répartis dans chaque coin de la carte, tandis que l'autre nécessite de conquérir des positions diverses dans chacun des biomes que le jeu propose. Au passage, on découvre que le narrateur n'était pas limité à l'introduction mais qu'il va falloir composer avec lui constamment... Fort heureusement, on peut paramétrer les choses pour limiter ses interventions au strict nécessaire, c'est-à-dire "traduire" le yaourt parlé par tous les personnages.

Alors que l'on déambule sur la carte au gré de combats qui deviennent routiniers et que dans notre journal s'amoncelle un méli-mélo de quêtes, s'installe progressivement un sentiment mi-figue mi-raisin : sans que le jeu ne soit véritablement déplaisant, on se rend compte assez vite que Biomutant manque de panache.

Et selon moi, ce sont les combats qui traduisent le mieux ce ressenti. Ils ne sont pas nuls, certes, mais ils manquent clairement d'un truc pour les rendre vraiment fun. Il y a bien l'état de Super Wung-Fu, mais les dégâts causés sont assez faiblards, ce qui vide de sa substance cette furie dans laquelle on peut faire entrer notre personnage. J'aurais adoré pouvoir lancer de temps à autre des attaques dévastatrices et jouissives, accompagnées d'effets qui en jettent, pour vraiment m'éclater en décimant mes adversaires. Mais c'est non : on enchaîne la castagne contre des groupes d'ennemis qui sont trop souvent les mêmes, et on s'exécute davantage plus qu'on ne s'amuse véritablement. Le jeu a quand même tenté de diversifier les choses avec les pouvoirs PSI ou mutations Biogènes, mais ces attaques elles aussi manquent de peps. De fait, les onomatopées façon comics qui s'affichent lors des combats frôlent le risible tant elles semblent décalées compte tenu de la mollesse des affrontements.

Ah, si seulement l'histoire avait été passionnante, et les quêtes prenantes ! Mais les missions sont répétitives et dénuées d'une écriture qui transporte, d'autant que le yaourt des PNJ instille un certain détachement vis-à-vis des dialogues qui n'aide pas à s'immerger dans l'univers du jeu. Il s'agira toujours d'aller à un endroit chercher un truc, en bastonnant quiconque pourrait se dresser en travers du chemin tout en résolvant quelque puzzle enfantin. Il n'y aura jamais d'évènement qui réorientera les choses, rien pour pimenter un déroulé inéluctable et insipide, où tout finit invariablement par se ressembler. Ce n'est pas détestable, mais ça ne fait que recycler encore et encore les mêmes phases de jeu.

Parlons de l'aspect cosmétique. Biomutant est souvent joli, surtout ses extérieurs. Les biomes sont relativement variés et certains offrent des panoramas bien chouettes (Roulpamousse, l'Archipel des Salines ou encore les Champs d'Yerp). Si les paysages sont réussis dans l'ensemble, a contrario les styles des bâtiments restent étonnamment les mêmes d'un lieu à l'autre : les maisons des villages auront toutes le même look, les avant-postes aussi, idem pour les ruines. Par ailleurs, impossible d'évoquer la plastique du jeu sans mentionner le côté technique, et malheureusement, on ressent quelques faiblesses surtout s'agissant des intérieurs. Les éclairages y sont parfois approximatifs et certaines textures grossières voire laides. Également, le jeu m'a semblé manquer de finitions et de soin par moments, chose que j'ai aussi ressentie s'agissant de son optimisation, car je m'attendais à des FPS bien plus élevés pour des rendus qui au final ne sont pas si extraordinaires que cela.

Musicalement, le thème principal est bon. D'autres morceaux aussi sont bien inspirés, et l'aspect japonisant de quelques notes ne m'a pas dérangé outre mesure. On maudira juste celui qui a eu la piètre idée de contraindre la musique au type d'endroit visité : il y a la musique pour les bâtiments, celle pour les sous-sols/bunkers, celle des extérieurs, etc. Dès l'instant où vous passez de l'un à l'autre, la musique change ! Un choix discutable qui a le don de briser l'immersion.

Au rayon des bonnes choses, le craft se hisse aisément au premier rang. Le jeu est très permissif de ce point de vue là. On récupère des matériaux à foison pour faire évoluer sa tenue comme bon nous semble et l'améliorer à l'envie. Même chose pour les armes que l'on peut décomposer et recomposer dans tous les sens pour bricoler ce que l'on veut. C'est ingénieux et c'est vraiment un point fort de Biomutant. Pour le coup, cela permet même d'apprécier les récompenses de quêtes voire donnera peut-être envie à certains d'explorer de fond en comble la carte. La maniabilité du personnage est également un vrai plus, surtout s'agissant des déplacements, ce qui prodigue une réelle sensation de liberté, pour se promener à volonté en escaladant, en planant, à dos de mouture, en montgolfière, dans un mécha, sur l'eau, etc. On parcourt le monde à sa guise et à son rythme.

En résumé, le gamer assoiffé de RPG pourra trouver en Biomutant un cocktail de plus pour étancher sa soif. Mais c'est un mélange dont la saveur sera assez fade, car malgré les apparences, Biomutant ne révolutionne pas grand-chose.

Ce n'est pas un mauvais jeu, mais personnellement, je n'ai pas pris la peine de le terminer à 100%. Je n'ai pas accroché à l'histoire, les quêtes secondaires ne m'ont pas passionné et les phases de combat manquaient trop de tonus pour moi, en plus d'être répétitives. Une fois tous les succès en poche, j'ai donc eu le sentiment du devoir accompli et je me suis arrêté là. Et si j'avais pu, j'aurais opté pour une appréciation neutre plutôt que positive pour Biomutant.
Közzétéve: 2023. július 21. Legutóbb szerkesztve: 2023. december 25.
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81.6 óra a nyilvántartásban
C'est en qualité de biberonné aux LEGO et en mordu de Star Wars que je me suis attaqué à la complétion de ce jeu à 100%. Un challenge chronophage pour lequel il m'a fallu faire preuve de courage et d'abnégation, pour finalement atteindre le Graal après plusieurs mois de sessions de jeu homéopathiques afin de ne pas me dégoûter. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec LEGO® Star Wars™ : La Saga Skywalker, on en a pour son argent à moins donc de s'en lasser.

Car voici un jeu accessible et très facile, mais au contenu si faramineux qu'il peut aisément rebuter le joueur qui ne saura plus où donner de la tête. C'est d'autant plus vrai avec le monde ouvert qui propose près d'un millier de puzzles et de missions annexes à accomplir, pour près de 400 personnages à collectionner (chacun ou presque offrant un clin d’œil que tout fan de Star Wars saura apprécier). Heureusement, il est tout à fait possible de ne se focaliser que sur les niveaux de l'histoire et ses 9 épisodes, pour se replonger à la sauce LEGO dans chaque décor de la saga en faisant l'impasse sur l'exploration libre.

L'humour dans le jeu est omniprésent, avec pas mal d'auto-dérision, si bien qu'adultes comme enfants y trouveront leur compte. Je me suis d'ailleurs payé de bonnes tranches de rigolade avec mon fils en faisant une partie de l'histoire avec lui, bénéficiant d'un écran 21/9 pour jouer en splitté. Dans ces conditions, c'est idéal, d'autant que visuellement le jeu est superbe. Effets de lumière, finesse des textures... les briques sont presque palpables si vous avez la chance de jouer sur une machine musclée ! Tout l'univers de Star Wars est fidèlement et admirablement retranscrit, avec cette créativité et cette inventivité propres à LEGO et dont on va pouvoir s'amuser en admirant les décors comme les personnages.

Le jeu profite bien sûr de toutes les musiques de la saga, et d'ailleurs la retranscription des voix est un régal. Car même si seulement C-3PO & Lando ont bénéficié de leurs voix originales en anglais, le casting est d'excellente facture pour mieux encore nous faire revivre les scènes cultes de la saga.

Si l'étendue de ce jeu a plutôt tendance à vous attirer plutôt qu'à vous repousser, et si bien sûr vous adhérez au concept d'une LEGO‑ification de l'univers Star Wars, foncez, ce LEGO Star Wars est un jeu d'une rare qualité.
Közzétéve: 2023. július 6. Legutóbb szerkesztve: 2023. szeptember 4.
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11.2 óra a nyilvántartásban (7.2 óra az értékeléskor)
Je mets à jour mon évaluation après avoir terminé Crowns and Pawns: Kingdom of Deceit pour la troisième fois, ayant effectué une partie pour chaque profession afin de récolter tous les succès du jeu. Ma critique se base donc sur une vision exhaustive de ce qu'il a à proposer.

Crowns and Pawns: Kingdom of Deceit est un point & click à l'ancienne, où seules les interactions possibles à l'écran peuvent être mises en exergue pour épauler le joueur dans sa progression. Le jeu ne propose aucun système d'aide via des indices et repose sur des mécaniques qui rappelleront des souvenirs aux habitués du genre, ceux ayant fait leurs armes sur des monuments comme les Chevaliers de Baphomet ou Runaway. D'ailleurs, la dimension religieuse et surtout le passage avec la chèvre sont un clin d'œil évident aux jeux de Revolution Software. Certaines actions à effectuer nécessitent de faire preuve de rapidité, sans pour autant que ce soit aussi punitif que dans les sagas susmentionnées car, a priori, on ne peut pas mourir dans Crowns and Pawns.

Nous avons fait le jeu en couple, sommes coutumiers du genre, et la plupart des énigmes ne nous a pas posé de problème. Mais pour les raisons évoquées plus haut, j'aurais tendance à déconseiller ce jeu aux novices des point & click qui risquent de friser la frustration à certains moments, faute d'apprécier le challenge comme un hommage aux jeux de l'époque.

Côté audio et vidéo, le jeu s'en sort bien. L'ambiance sonore est correcte, sans profiter d'un thème musical mémorable. Les personnages en 3D sont bien modélisés et intégrés dans des décors en 2D bien dessinés. On pourra éventuellement regretter certains zooms disgracieux sur les décors lors des coups de téléphone, les gros plans n'étant pas toujours très heureux. Par ailleurs, la plupart des personnages sont assez statiques (mention spéciale à Joris faisant parfaitement le piquet dans son appartement) et plusieurs environnements manquent de vie.

Mon véritable bémol avec ce jeu, c'est ce sentiment d'inachevé qu'il nous a prodigué. Le début est rafraîchissant pour un point & click (configuration du personnage, approches pour s'occuper du trompettiste, etc.) mais ensuite on verse dans des choses plus conventionnelles. Par ailleurs, au bout de sept heures seulement, l'aventure est pliée, avec cependant des questions laissées sans réponse (quid du père ?), ce qui présage une suite.

Et malheureusement, refaire le jeu autrement que pour aller débloquer les succès afférents aux autres professions présente peu d'intérêt. En effet, seule l'énigme de la libraire se résout différemment selon le métier choisi, mais les différentes lignes de dialogue selon la profession sélectionnée n'ont sinon aucune incidence sur le déroulé des évènements.

C'est vraiment dommage, car c'était là l'occasion de donner une vraie consistance à la rejouabilité de Crowns and Pawns: Kingdom of Deceit et gonfler sa durée de vie. En conséquence, optez plutôt pour un achat lors des soldes : ce sera alors un tarif raisonnable plutôt que regrettable.
Közzétéve: 2023. június 27. Legutóbb szerkesztve: május 11.
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7.9 óra a nyilvántartásban
J'avais déjà terminé le jeu en version originale, et je me suis replongé dedans avec cette version Director's Cut pour voir ce qu'elle avait apporté de nouveau. Soyons honnêtes : pas grand-chose. Les nouvelles constructions sont peu utiles (le pont chiral est moins bien qu'une échelle à plat), l'ajout du circuit est une énigme et les nouveaux équipements sont dispensables à l'exception du buddy bot. Vous aurez certes le droit à de nouvelles missions pour explorer un peu plus la personnalité de Fragile mais, là encore, l'intérêt est limité. Notez quand même que les allergiques à la pub se réjouiront de la disparition des boissons énergisantes Monster au profit de canettes génériques.

Et si donc je trouve dommage que cette version Director's Cut, qui s'apparente davantage à un DLC, soit désormais la seule disponible, reste que Death Stranding en tant que tel est un monument du jeu vidéo. Si vous avez fait et terminé l'original, cette version ne vous apportera rien de concret. Si par contre vous n'avez pas encore découvert cet univers, il faut faire ce jeu.

Le scénario bénéficie d'une écriture maîtrisée et d'une réalisation exemplaire, l'univers est riche, l'ambiance post-apocalyptique unique, le gameplay novateur voire perturbant, le champ des possibles est impressionnant grâce aux constructions, la direction artistique cohérente et réussie, la bande-son sublime.

Au début de l'aventure, le joueur est perdu : l'univers qu'il découvre est vaste, étrange. Petit à petit, on prend conscience de l'ampleur des possibilités, grâce à une progression qui se fait de façon fluide pour que l'on soit amené à découvrir au fur et à mesure comment fonctionne tout l'arsenal dont on peut jouir. À aucun moment le jeu nous met devant une impasse en nous montrant un endroit qui ne deviendra accessible que plus tard via une nouvelle capacité.

Cette montée en puissance est grisante et se fait en accompagnant à la perfection la mécanique principale du jeu. Certes, on pourrait résumer Death Stranding à des quêtes de livraisons. Mais c'est faire abstraction du fond de l'histoire, à savoir (re)connecter ce qui reste de l'humanité, et puis surtout, c'est omettre que ces livraisons nous amènent continuellement à prendre un bâton de pèlerin pour partir débroussailler de nouvelles zones et chemins que l'on va baliser, à l'instar d'un alpiniste qui part en reconnaissance (ce qu'on finira d'ailleurs par être vers la fin du jeu).

Alors on progresse, on découvre, on tente, on explore et on s'aventure prudemment jusqu'à la prochaine étape, seul dans ce monde froid, hostile et dénudé, pour ne pas tomber au risque d'endommager sa cargaison ni se faire happer par des entités venues s'échouer dans ce monde post-apocalyptique dont les rares survivants vivent réfugiés dans des bunkers. Au fur et à mesure de notre progression, on bénéficie de telle ou telle nouvelle capacité qui permet de gagner du temps et/ou de nous faciliter la vie ici ou là, pour repenser et optimiser nos trajets. Au début, vous allez forcément tout faire à pieds, en crapahutant et en escaladant ce décor à l'allure islandaise auquel la musique de Low Roar (notamment) se prête parfaitement. Puis vous pourrez ensuite utiliser des véhicules, avant enfin de bénéficier du moyen de transport le plus efficace et rapide : la tyrolienne.

Pendant toutes ces phases d'exploration et de conquête de territoires, vous n'évoluez pas seul. Il y a certes d'autres porteurs et les survivants cloîtrés dans leurs bunkers. Mais il y a aussi les autres joueurs, qui vivent leur aventure dans leur altérité à eux, mais dont vous pouvez bénéficier des constructions ou de l'équipement. Comme autant d'univers parallèles aux plans entrecroisés, on aide les autres joueurs sans jamais les voir, on utilise leurs structures sans jamais les croiser, on les remercie à l'aide de likes parce qu'ils ont construit ici un pont, là un abri pour nous protéger de cette infecte pluie qui fait vieillir tout ce qu'elle touche, ou encore ont laissé un véhicule traîner. Tout cela s'inscrit parfaitement dans l'histoire du jeu où justement deux mondes entrent en collision, cela instaure une notion de partage et de connectivité (le maître mot du jeu) tout en permettant de vivre son aventure à soi.

Car malgré cette coopération entre joueurs, le scénario que vous allez vivre, vous, demeure bel et bien le vôtre. Et de quel scénario on parle ! Bénéficiant d'une écriture remarquable et d'un climax que vous n'oublierez pas de sitôt, ce n'est que dans les derniers instants que vous aurez le fin mot de l'histoire et que vous pourrez reconstituer toutes les pièces d'un sacré puzzle. C'est soigné comme on pourrait l'attendre d'un très bon film de SF (et ça en a d'ailleurs la longueur sur certaines cinématiques).

En résumé, Death Stranding vous propose de vivre une expérience vidéoludique novatrice à bien des égards. C'est un jeu à la fois rafraîchissant mais aussi déstabilisant, et vous devriez pouvoir déterminer dès la première heure de jeu si vous êtes fait pour poursuivre l'œuvre de Kojima. Il faudra peut-être faire preuve d'abnégation pour s'investir suffisamment et ainsi progresser dans l'histoire, mais ça en vaut la chandelle tant le scénario est du grand art et les mécaniques de jeu nouvelles.


Quelques défauts :
- Les commandes et interactions sont nombreuses et un brin perturbantes, et cela frise parfois l'incohérence : il existe par exemple deux options SYSTÈME, une accessible depuis vos menottes (via la touche TAB) et l'autre depuis la touche ÉCHAP. Si elles ont le même nom, elles ne font pas la même chose, et vous devrez exclusivement passer par vos menottes pour sauvegarder.
- On sauve les USA en nous donnant l'impression de sauver le monde : un peu cocasse pour un jeu imaginé par des japonais.
- Les réfugiés isolés (ou preppers) sont désignés par leur seule fonction distinctive (l'ingénieur, le musicien, le docteur, ...) et n'ont pas de prénom ou de nom. Un petit moins côté immersion.
- La reconnexion progressive au réseau chiral est un peu trop dirigiste quand il s'agit de reconnecter les scientifiques dans la montagne (qui ont étrangement tous leurs bunkers à quelques encablures les uns des autres).
- L'IA des ennemis humains (les Mules) est bien faiblarde, quel que soit le niveau de difficulté.
- On n'échappe pas, malheureusement, à quelques petites pirouettes bien pratiques en SF.
- Certaines cinématiques sont quand même un poil trop longues. La séquence sur la plage en particulier, qui reste cela dit un régal artistiquement : prévoyez le popcorn, il y en a pour deux heures !
Közzétéve: 2023. június 18. Legutóbb szerkesztve: 2023. július 5.
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19.3 óra a nyilvántartásban
Voici un jeu de rôle (RPG) en vue subjective (FPS) qui nous conte la genèse de Baba Yaga avec l'inventivité et la créativité typiques d'un jeu indé. S'il est relativement court (100% en 20 heures environ), l'expérience proposée est d'excellente facture et permet de s'offrir une bouffée d'air frais comparativement aux grosses productions qui suivent scrupuleusement le même cahier des charges.

Le jeu vous surprendra par le poids de sa narration, ses idées alambiquées et ses mécaniques de jeu parfois déroutantes. Mais la cohérence d'ensemble est là, et Blacktail se parcoure avec émerveillement et une continuelle envie de progresser pour explorer ce monde ouvert qui répondra à nos questions autant qu'il en soulèvera de nouvelles au fil de nos pérégrinations.

Que ce soit la musique d'ambiance lors des promenades ou bien celle des phases dynamiques que sont les combats, Blacktail bénéficie d'une bande-son réussie. On a le droit à du chant, des accents de harpe, de la mandoline ici ou là... Tout cela rend très bien et confère au jeu une identité qui lui est propre et fonctionne à merveille. Couplé aux sons et dialogues du jeu par ailleurs de qualité eux aussi, on a là tous les ingrédients d'une belle immersion.

Techniquement, l'Unreal Engine 4 est utilisé à bon escient. Certaines textures manquent parfois de finesse, certains éclairages sont parfois un peu brutaux, mais ce monde ouvert qui se divise en quatre saisons est néanmoins dans l'ensemble joliment retranscrit. Et donc si visuellement le jeu n'est pas une claque, quelques plans sont quand même très chouettes et jamais on se dit que ce que l'on contemple est vilain.

Sincèrement, j'aurais adoré que Blacktail soit plus long, n'ayant pas tout à fait été rassasié par la dizaine de quêtes proposée tant je me suis laissé porter par ce jeu. J'espère vraiment qu'il bénéficiera d'une suite pour tirer parti davantage encore de son folklore insolite.

Mon seul véritable regret, c'est que l'orientation (bon ou mauvais) ne soit pas associée à des pouvoirs spécifiques, uniquement à des adversaires (champignons) différents, ce qui aurait donné un véritable intérêt au mode NG+ (lequel a ceci dit le mérite d'exister).
Közzétéve: 2023. június 4. Legutóbb szerkesztve: 2023. július 21.
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17.9 óra a nyilvántartásban (14.4 óra az értékeléskor)
Si vous avez des enfants qui comme vous adorent les LEGO, vous allez passer un excellent moment en famille sur ce jeu. C'est simple : même si j'en avais très envie, j'avais formellement interdiction d'y jouer seul...

LEGO® Bricktales sait savamment laisser s'exprimer la créativité via de nombreuses phases de construction soutenues par des contrôles efficaces qui rendent les choses aussi maniables qu'accessibles. Et si vous souhaitez encore davantage laisser libre cours à votre imagination, le mode bac à sable permet de se faire plaisir en profitant d'une liberté quasi totale de construction.


Le scénario du jeu ne surprendra pas mais intéressera les enfants, tandis que les échanges entre les personnages sauront de temps en temps égayer les adultes, étant teintés d'un humour suffisamment fin pour les faire sourire.

Pour progresser, le joueur doit accomplir des quêtes pour remettre sur pied différents mondes, et notamment des tâches à base de "donne A à B pour qu'il te donne C à donner à D pour qu'il te donne E afin de recevoir F", tâches dont le jeu s'amuse parfois avec introspection et autocritique, via des commentaires espiègles des protagonistes genre "Encore une quête où il va falloir aller chercher un truc".

Les mondes que le joueur est amené à découvrir s'inspirent assez naturellement des univers phares de LEGO, puisque l'on visite le Moyen-Âge, la ville ou encore les caraïbes des pirates. De quoi réjouir les fans qui peuvent ainsi savourer l'exploration de ces environnements caractéristiques.

S'agissant du déroulé du jeu, il se fait en ligne droite, sauf vers la fin quand vous êtes muni(e) de toutes les capacités pour retourner fouiller chaque monde et terminer les niveaux à fond. L'obtention du 100% sur LEGO® Bricktales est d'ailleurs à la fois satisfaisante et très facile, car tout se trouve en cherchant un peu, rien n'étant jamais vraiment compliqué.


Côté technique, le jeu est aussi solide techniquement qu'il est visuellement réussi. On sent un vrai travail d'optimisation, mon PC dormait presque en affichant pourtant les tableaux sur un 21/9 à 144 FPS avec toutes les options graphiques poussées au maximum. Certes, il n'y a pas de clinquant RTX mais ça ne manque absolument pas ici. Par ailleurs, le jeu ne pèse pas grand-chose, à peine 1 Go.

Côté ambiance sonore, il n'y a pas de personnages à écouter mais des lignes de texte à lire, ce qui ne nous a pas dérangé. La musique est globalement correcte, certains morceaux étant même assez réussis ; je n'étais pas étonné de trouver la B.O. du jeu sur Steam.


En définitive, je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce jeu, sauf éventuellement son prix. Nous l'avons en effet complété à 100% en 14 heures environ, en nous faisant plaisir avec les constructions et sans jamais être bloqués lors de la progression ou lorsque nous explorions les niveaux pour tout récolter. Pour 30€, c'est donc un peu cher, car si vous pouvez continuellement vous amuser avec le mode bac à sable, ce dernier ne remplacera jamais un bon LEGO builder en ligne. Et même si le jeu reçoit régulièrement des mises à jour gratuites qui ajoutent quelques heures de contenu bienvenues (pour Pâques et à l'été 2023 par exemple), attendez peut-être plutôt les soldes pour un prix davantage justifié.


À noter que le jeu ne gère pas l'Azerty nativement. Et donc même s'il est parfaitement traduit et jouable en grande partie à la souris et sans doute sans aucun souci au pad, c'est assez dommage de devoir systématiquement faire ALT+MÀJ pour jouer à LEGO® Bricktales au clavier convenablement. Ça sera peut-être corrigé dans l'une des mises à jour à venir ?
Közzétéve: 2023. május 31. Legutóbb szerkesztve: 2023. augusztus 3.
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3.1 óra a nyilvántartásban
The Inheritance of Crimson Manor est l'archétype même du jeu qui me fait regretter l'absence de recommandation mitigée. S'il prodigue une expérience qui "fait le job", tout cela est bien trop limité pour valoir 15€. Je l'ai acheté à un tiers de son prix lors des soldes et ça ne vaut pas plus.

Je suis friand de ces petits jeux développés par des indépendants qui parfois font preuve d'originalité pour sortir des ornières du conventionnel et tenter de surprendre voire marquer des joueurs. Mais si The Inheritance of Crimson Manor emprunte à Myst et à The Room, il le fait sans panache, ce qui en fait un énième jeu d'aventure parmi tant d'autres. Je voulais m'amuser, je me suis ennuyé.

The Inheritance of Crimson Manor, c'est :
- L'absence d'impertinence scénaristique, alors qu'il y avait matière à oser. Le choix de fin est attendu et décevant.
- Un volet technique très faiblard : des textures grossières, une traduction en français approximative (j'ai préféré passer en anglais dès l'introduction), une caméra qui tressaute aux abords de la master bedroom ou encore des sauvegardes qui réinitialisent les meubles ou objets déplacés et ouverts.
- Une atmosphère visuelle qui à la longue ressasse sans cesse les même éléments, à tel point que le jeu s'impose des couleurs de couloirs pour qu'on puisse se repérer dans le manoir.
- Un thème musical principal aussi soporifique que curieux puisqu'on y distingue des bruits de pas qui ne sont pas les nôtres, notre personnage étant silencieux qu'il marche ou coure.
- Des énigmes souvent très voire trop simples.
- Une progression somme toute linéaire qui s'oppose à la promesse initiale d'une exploration libre des lieux, seulement effective qu'au début du jeu.

Dommage, j'avais pourtant apprécié l'immersion des premiers instants, en furetant à ma guise pour découvrir et manipuler des objets parfois seulement décoratifs aux côtés de ceux effectivement utiles.
Közzétéve: 2023. május 16. Legutóbb szerkesztve: 2023. május 26.
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4.3 óra a nyilvántartásban
Ce jeu peut être vu comme une introduction aux jeux de gestion pour les enfants, avec un soupçon d'aventure qui agrémente la progression, ou bien un pas de côté vidéoludique pour les adultes, histoire de se détendre grâce à l'absence totale de challenge.

Dans Haven Park, on incarne Flint, un poussin qui doit s'occuper d'une île-parc à la demande de sa grand-mère à qui il va succéder. Pour ce faire, le joueur se promène librement sur la carte en récoltant des ressources disponibles abondamment, pour d'abord les utiliser en rénovant des campements puis ensuite les enrichir pour qu'ils attirent davantage de touristes encore.

Le jeu est aussi facile qu'il est visuellement efficace. On obtient le 100% en l'espace de quelques heures, sans réelle rejouabilité derrière et, de fait, acquérir le jeu en promo me paraît être la meilleure option (car 8,50€ pour 4 heures de jeu, c'est un peu cher).
Közzétéve: 2023. május 13. Legutóbb szerkesztve: 2023. május 13.
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14.4 óra a nyilvántartásban
Est-ce que je recommande aux vieux de la vieille de s'intéresser à ce jeu, qu'ils aient connu ou non la sortie originale d'Outcast en 1999 ? Assurément. Est-ce que je le recommande à la nouvelle génération de joueurs et à ceux qui s'attendent à un jeu qui coche les cases des standards actuels ? Sûrement pas.

Car même achetable pour une bouchée de pain (j'ai acquis le jeu en promo à -90%), ce remake d'Outcast est plutôt un remaster qui rebutera forcément celles et ceux qui sont accoutumés aux productions récentes. Très clairement, les mécaniques de jeu sont éculées, les sons sont datés (ce sont ceux d'origine !), l'interface est basique, les bugs de collision sont légion et les combats sont poussifs puisqu'il vous arrivera de devoir vider plusieurs chargeurs sur certains ennemis pour enfin les faire tomber.

Mais c'est une manière de replonger les joueurs old school dans le style des jeux qu'ils ont connu il y a 20 ans, avec des quêtes principales comme annexes toutes bien pensées et travaillées, des musiques parfois épiques et un scénario sympa forcément très inspiré de la SF des années 90. Par ailleurs, l'ensemble est sublimé par des voix françaises connues dont la vulgarité pourra d'ailleurs choquer les oreilles les plus chastes, le jeu bénéficiant des voix françaises de Bruce Willis (Patrick Poivey) et d'Angelina Jolie (Françoise Cadol).

Au passage, vous pouvez faire ce jeu à 100% en une quinzaine d'heures.
Közzétéve: 2023. május 7. Legutóbb szerkesztve: 2023. május 11.
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