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Il y a 20 ans, j'ai mis à mal ma vie étudiante en passant un temps incalculable sur Baldur's Gate 2 et son extension Throne of Bhaal. Avec ce phénoménal Baldur's Gate 3, je vais désormais éprouver la solidité de mon mariage. Merci Larian.
Julkaistu 30. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 1. tammikuuta.
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yhteensä 21.5 tuntia
Cette évaluation de Serial Cleaners porte sur le jeu principal et son DLC (Dino Park). J'ai terminé l'ensemble à 100% et propose aussi une évaluation dédiée pour le DLC, plus exhaustive.


Serial Cleaners vous propose avec brio d'incarner des nettoyeurs de scènes de crime, en plongeant dans une ambiance psychédélique aux accents nineties, parfaitement retranscrite grâce à une identité visuelle déjantée et une bande-son magistrale.

Les graphismes façon PlayStation 1 du titre solliciteront guère votre carte graphique, mais constituent un hommage réussi au style des jeux de l'époque. De toute façon, on ne joue pas à Serial Cleaners pour flatter sa rétine, mais plutôt pour son gameplay aussi addictif que satisfaisant.

En effet, en jonglant d'un nettoyeur à l'autre (chacun disposant de capacités uniques) dans des niveaux variés et inventifs, on se creuse continuellement la caboche pour récurer à 100% diverses scènes de crime, en veillant bien à emberlificoter les forces de l'ordre, décontenancées par le virevoltant manège de vos fées du logis variante "macchabées".

Cadavres entiers ou en morceaux, mares voire lacs d'hémoglobine, preuves variées et disséminées un peu partout... Qu'importe, tout doit disparaître pour faire place nette, tandis que vous slalomez en échappant à ces policiers à l'IA ridicule mais qui rend l'ensemble absolument charmant et surtout très drôle.

De son côté, le scénario s'inscrit lui aussi dans le style des films de l'époque, entre flashbacks et trahisons. Et si on trouve les interludes un brin soporifiques, c'est indéniablement la rançon de ce gameplay si efficace que le joueur n'a qu'une seule envie : expédier ces pauses forcées qui dévoilent l'histoire pour plus vite encore retourner avec délectation en jeu.

Serial Cleaners est extrêmement satisfaisant, simple à jouer et immédiatement ludique. On y joue en gardant le smile tout en hochant la tête. Un vrai coup de cœur !


Le DLC Dino Park, pour sa part, s'inspire évidemment de Jurassic Park. Complètement barré, cet ajout apporte un vent de fraîcheur au jeu de base, mais est aussi bien plus exigeant. Seulement quatre nouveaux niveaux certes, mais ils sont plus longs et vont vous donner du fil à retordre pour ne pas vous faire pincer par les soldats ou les dinosaures qui rôdent.

À noter également qu'obtenir tous les succès de ce DLC n'est pas une mince affaire, la faute à des contre-la-montre punitifs qui contrastent absolument avec le jeu de base qui lui n'impose aucune contrainte de temps. Dino Park vous demande en outre de réussir ses quatre niveaux sans vous faire prendre, là où le jeu de base n'en exigeait qu'un seul.

En somme, un vrai challenge pour qui veut obtenir le 100% donc, mais également un DLC qui permet de prolonger le plaisir... et le délire !
Julkaistu 29. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 29. joulukuuta 2023.
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yhteensä 0.0 tuntia
Ce DLC, librement inspiré de Jurassic Park bien sûr, insuffle un vent de fraîcheur au jeu de base par sa folie encore plus prononcée. Il s'en distingue également car il est autrement plus exigeant.

Seulement quatre nouveaux niveaux sont proposés - un par personnage. Plus longs et plus ardus que ceux du jeu d'origine, ces environnements sont à l'image des succès à débloquer avec ce DLC : corsés.

En effet, si vous visez ces sacro-saintes récompenses, vous devrez non seulement réussir chacun des quatre niveaux sans vous faire attraper (les sauvegardes pendant un niveau donné deviennent dès lors caduques), mais aurez en outre à les terminer en un temps record, ces time trials ne laissant que peu de marges d'erreur. Par comparaison avec le jeu de base qui vous demandait simplement de réussir un seul niveau sans vous faire prendre et qui ne vous imposait aucune contrainte de temps, ce DLC pimente sincèrement les choses.

Ce contraste pourrait ne pas être du goût de tous, puisqu'on passe clairement d'un jeu chill à un DLC challenging.

Si vous faites ce DLC pour ses succès et ainsi acquérir le 100% sur la franchise, il va clairement falloir vous relever les manches. Sinon, vous vous amuserez en retrouvant avec plaisir vos quatre larrons nettoyeurs d'hémoglobine et cette entêtante bande-son aux accents nineties. Malheureusement, le plaisir sera de courte durée, probablement limité à quatre ou cinq heures seulement. Pour une dizaine d'euros, c'est un tantinet onéreux.

À noter également que la 3D des scénettes a été évincée au profit d'animations façon BD dans ce DLC, et que j'ai constaté quelques bugs : le son de l'hélicoptère qui persiste parfois en fond sonore lors du quatrième niveau, un plantage lors d'un chargement, et Halbor qui ne voulait pas découper un cadavre dans le second niveau (il m'a fallu quitter puis relancer le jeu pour débloquer la situation... très frustrant lorsqu'on est en plein contre-la-montre !).
Julkaistu 29. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 29. joulukuuta 2023.
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40 henkilön mielestä arvostelu on hyödyllinen
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yhteensä 27.0 tuntia (24.5 tuntia arvostelun laatimishetkellä)
Cette évaluation a été révisée en août 2024, suite aux nombreux changements apportés avec la mise à jour "Reign of Sand", et porte sur le jeu terminé à 100%.


Appartenant à la catégorie des jeux AA, à mi-chemin entre les productions aux budgets imposants (AAA) et les créations indépendantes aux moyens plus modestes, Atlas Fallen procure de bonnes sensations et des combats gratifiants, l'ensemble étant sublimé par de chouettes idées et une direction artistique inspirée. Malheureusement, le titre ne se donne pas les moyens de vous séduire de prime abord.


Commençons donc par les choses qui fâchent, avec de loin ce qui m'a le plus frappé : la plastique datée du titre. Le personnage que vous incarnez, comme tous ceux que vous allez côtoyer, font peine à voir. Il ne faudra pas non plus scruter ce qui s'offre à votre regard : des rochers aux découpes étranges, des textures souvent grossières, des polygones qui s'entremêlent sauvagement ou encore des sprites sortis d'une autre époque. Ceci dit, cela permet au jeu de rester fluide, sans recourir à DLSS, en proposant même parfois quelques plans assez pittoresques qui mettent en valeur sa direction artistique (le mode photo gomme bien les imperfections). Mais honnêtement, il y a de quoi être refroidi par une esthétique qui nous ramène dix ans en arrière. Par ailleurs, même si Reign of Sand a accéléré les choses, le rythme des débuts du jeu reste un brin mollasson, et la narration hachée par des diaporamas couleur sépia.

Mais si vous arrivez à faire fi de ces écueils, telle une dune ensevelissant les traces d'un lointain passé, Atlas Fallen pourrait offrir de quoi vous combler.

Côté maniabilité, votre personnage se meut avec aisance et ce dans toutes les directions. Il peut effectuer des doubles sauts, des ruées successives vers l'avant, des roulades fugaces mais aussi surfer sur le sable omniprésent dans ce monde brûlant et désolé où les entrailles de la terre sont progressivement vidées de toute substance.

S'agissant des affrontements, chaque adversaire rencontré bénéficie d'une palette de coups qu'il convient de mémoriser pour bloquer au moment opportun grâce à une enveloppe de sable que votre personnage peut éphémèrement revêtir. Vos ennemis ont un comportement distinct, offrant des challenges différents d'une créature à l'autre, pour des combats à la dynamique variée. Vous n'aurez pas à marteler une même touche, mais plutôt à prendre le temps d'analyser la situation pour mémoriser les séquences de coups et vous adapter pour bloquer ou esquiver, jusqu'à pouvoir cristalliser l'opposant en utilisant votre ferveur cumulée et infliger le maximum de dégâts. Les combats sont variés sans être brouillons, même s'agissant des gros adversaires, dont les différentes parties devront être ciblées pour en venir à bout (ce qui se fait bien au clavier/souris).

La valence RPG de cet action-RPG n'est pas en reste : dans Atlas Fallen, vous pouvez façonner votre personnage en fonction de la façon dont vous souhaitez aborder les combats. Vous ne pourrez en équiper que douze, mais vous avez à votre disposition près de deux cents pierres d'essence ayant chacune une capacité spécifique. Vous pouvez ainsi par exemple jouer un personnage à la défense fragile mais aux capacités offensives décuplées, ce qui vous imposera de parer au bon moment chaque attaque sous peine de calancher à chaque coup non bloqué, ou bien un tank qui pourra absorber les coups en accumulant de la ferveur, synonyme d'attaques dévastatrices. Reign of Sand a de plus introduit une nouvelle mécanique, celle de l'affliction, un malus sur votre santé en échange de divers avantages, ainsi que des failles de corruption, des challenges octroyant des mutations pour bénéficier de bonus importants contre, là encore, des malus plus ou moins handicapants.

Atlas Fallen se distingue aussi par son approche de la montée en niveau, laquelle s'effectue uniquement via les armures que vous portez. Chacune arbore un style visuel fantasque mais en harmonie avec la direction artistique du jeu, et vous pouvez plutôt librement en personnaliser les teintes voire même apposer des accessoires décoratifs.

Côté scénario, j'apprécie ces histoires où l'étendue de jeu est au service de la narration et pas l'inverse. Trop souvent, les open world vous servent des quêtes principales très permissives qui sont juste là pour vous contraindre à vous balader partout sur la carte. Dans Atlas Fallen, c'est l'inverse : les cinq cartes que vous allez progressivement découvrir sont intrinsèquement liées au récit. Cette continuité est appréciable autant qu'elle est crédible.

Quant au protagoniste, un "sans nom" auquel Ben Staar prête sa voix, certains trouveront probablement qu'il manque de charisme. Mais il s'agit d'une sorte d'esclave embarqué dans cette odyssée par hasard, et personnellement, je préfère cette approche qui manque peut-être de relief mais qui n'impose pas au joueur un personnage qui pourrait finir par être difficile à supporter. Au contraire, le jeu favorise ici la liberté d'identification.


En résumé, les premiers instants d'Atlas Fallen peuvent être rébarbatifs. Mais c'est un compromis à consentir pour s'ouvrir les portes d'un action-RPG très plaisant. Le plaisir de faire évoluer et virevolter notre personnage sur le sable et pendant les combats est présent. Pour une quarantaine d'euros, avec une durée de vie d'environ trente heures, il s'agit d'un excellent divertissement.



Quelques observations additionnelles :
- Très ludique, le surf sur le sable aurait gagné à être plus véloce. On peut déverrouiller un don qui donne des accélérations... mais seulement après avoir ramassé une plante.
- Chaque armure ne libère son plein potentiel que si vous l'associez à des pierres d'essence d'une catégorie précise, de sorte que vous vous sentirez peut-être obligé d'équiper certaines pierres pas forcément en adéquation avec votre style de jeu. C'est moins vrai vers la fin du jeu, où on peut choisir entre trois armures puissantes de même niveau.
- J'aurais apprécié que dans ce monde envahi par le sable, les échanges avec les protagonistes évoquent davantage la soif ou la lutte pour l'eau. On s'étonne qu'il ne s'agisse pas vraiment d'une préoccupation.
- Trois armes sont à notre disposition, mais l'on est presque contraint de conserver le fouet dans son arsenal pour réussir à se défaire des adversaires aériens et/ou vifs qu'on aura sinon bien des difficultés à atteindre.
- La musique est assez quelconque et de toute façon plutôt effacée, ça a davantage les accents d'une ambiance sonore.
- Récupérer les morceaux de carte au trésor auprès de la faune est une mécanique laborieuse autant qu'aléatoire.
- Présentée comme la capitale du jeu, Lithesta est plutôt un village dont la division en trois quartiers paraît de fait loufoque.
- Le déroulé de la plupart des quêtes annexes demeure convenu, mais il n'y en a pas surabondance jusqu'à l'excès.
- Aucun des personnages rencontrés n'a de nom, tous ont un pseudonyme qui correspond à une singularité. C'est cohérent dans un monde post-apocalyptique où tout a été perdu.
- Les menus sont clairs et bien pensés, l'interface en jeu simple et fonctionnelle.
- La NG+, introduite avec Reign of Sand, propose de nouvelles armures et un niveau de difficulté extrême avec des ennemis plus fréquents.
- Dommage que les pouvoirs de Nyaal soient circonscrits à la Source.
- Après la mise à jour Reign of Sand, mes sauvegardes marquées comme corrompues se sont quand même avérées utilisables, même si de nombreux éléments liés à l'exploration ont été réinitialisés.
- En près de 30 heures de jeu, je n'ai rencontré aucun bug ni crash. À défaut d'être visuellement à la pointe, le socle technique du jeu paraît solide.
Julkaistu 22. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 12. elokuuta.
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yhteensä 15.2 tuntia
Véritable festin visuel comme auditif, Trine 4 est un conte féerique saupoudré d'énigmes ingénieuses pour savourer une histoire qui conviendra à tout âge.

Totalement étranger à la saga Trine, j'ai décidé d'opter pour celui-ci pour sa récence, mais aussi parce que je le voyais poindre dans nombre de bibliothèques. Je ne pensais pas qu'un jeu pareil pouvait être aussi agréable à l'oreille et aussi enchanteur visuellement, chose dont ma pauvre touche F12 trop souvent martelée se souviendra pendant quelques temps.

Dès les premiers instants, et ce tout au long de la quinzaine d'heures que compte l'aventure, la symphonie ensorceleuse des paysages qui se dévoilent sous nos yeux ébahis se noue au plaisir de se creuser la tête pour progresser, en résolvant quantité de puzzles. La maniabilité (à la manette) est efficace et bien pensée, pour permettre au joueur de pleinement faire usage des nombreuses possibilités qui lui sont offertes pour parvenir à ses fins.

L'identité visuelle comme l'histoire rendent par ailleurs le jeu parfaitement compatible avec un jeune public, qui pourrait de surcroît pleinement profiter de l'aventure à vos côtés si vous jouez en coopératif local.

Pour une poignée d'euros, difficile de passer à côté d'une telle parenthèse enchantée !
Julkaistu 13. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 26. tammikuuta.
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yhteensä 7.4 tuntia
Doors Paradox est un divertissement familial de qualité.

Ses graphismes sont assez rudimentaires, chose dont on se rendra facilement compte sur un écran large (que le jeu gère néanmoins parfaitement). Ce rendu visuel hérité des mobiles est heureusement compensé par une créativité ingénieuse, qui confère à chaque niveau une unicité incontestable, pour qu'aucune porte ne ressemble véritablement à une autre parmi la soixantaine proposée.

Si vous êtes un amateur de jeux de casse-tête (d'obédience The Room ou The House of Da Vinci), vous ne serez pas dépaysé et savourerez pleinement l'expérience.

À noter que le jeu se termine en moins de huit heures et qu'il m'est arrivé de constater de petits pépins graphiques dans les animations et autres déplacements d'objets, ce qui peut parfois être particulièrement perturbant.
Julkaistu 3. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 18. joulukuuta 2023.
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44 henkilön mielestä arvostelu on hyödyllinen
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yhteensä 66.6 tuntia
Superbe, simple, accessible et agréable à jouer, Hogwarts Legacy: L'Héritage de Poudlard ne se destine pas seulement aux fervents adeptes de la saga Harry Potter. Même sans réelle connaissance des arcanes de l'univers pensé par J.K. Rowling, tout joueur sera en mesure d'apprécier les vrais moments de détente et d'émerveillement que procure le jeu en explorant le mystérieux château de Poudlard et ses environs. Serait-ce donc la parfaite expérience vidéoludique estampillée "Harry Potter" ? Presque.


Le titre est particulièrement réussi visuellement, offrant régulièrement de superbes panoramas (cf. captures d'écran). Les balades poudlardiennes sont d'autant plus enchanteresses que le jeu fait évoluer ses environnements au gré des saisons. L'ensemble est par ailleurs sublimé par une bande-son qui s'inscrit parfaitement dans l'univers de la saga.

J'avais un peu d'appréhension vis-à-vis des combats, de peur que le maniement de baguette ne manque de vivacité. Mes craintes se sont très vite dissipées, telle l'obscurité sous l'éclat d'un Lumos : votre élève sorcier se bat avec entrain et dynamisme, les coups de baguette pleuvent, et c'est parfois même très satisfaisant lorsque les sorts s'enchaînent harmonieusement. Par ailleurs, vous ne ferez pas que vous battre dans le jeu, qui vous réserve quantité de choses à explorer, de secrets à découvrir et de créatures à rencontrer. Vous disposerez même d'une "salle sur demande" à agencer comme bon vous semble pour y améliorer votre équipement, préparer vos potions ou encore élever des bestioles.

Sans être exceptionnelle, la trame scénaristique principale du jeu se révèle bien ourdie et se laisse gentiment conter. Les histoires secondaires qui gravitent autour fonctionnent également. L'ensemble est sans doute perfectible, mais ces différentes quêtes restent surtout un prétexte pour inciter le joueur à flâner aux alentours de Poudlard où, open world oblige, les activités diverses sont innombrables jusqu'à friser l'excès.

Les premières heures de jeu sont assez enivrantes : la magie est omniprésente et opère constamment pour envoûter le joueur et l'immerger avec justesse dans cet univers fait de secrets et d'illusions. Malheureusement, les choses s'étiolent au fur et à mesure de la progression, la faute à certains parti-pris discutables qui compromettent l'immersion :
- La maison d'appartenance ne change pas la façon dont les autres élèves interagissent avec notre personnage. Les différences entre les quatre maisons s'en tiennent à la salle commune (dont l'utilité est purement cosmétique) et au déroulé de l'une des premières quêtes principales. Ensuite, c'est la même aventure pour tous.
- La nuit, le château se vide de ses élèves. Sauf que les couloirs sont déserts... mais les dortoirs aussi ! Au passage, vous n'avez pas besoin d'aller dormir et aucune interaction n'est possible dans votre chambre.
- Les autres élèves sont simplement là pour habiller le décor, tout est artificiel. En pleine journée, la grande salle sera toujours pleine à craquer simplement pour recréer une atmosphère. Vous sillonnez Poudlard en résolvant ses énigmes, en attrapant des pages volantes ou en ouvrant les coffres, tout cela dans l'indifférence totale des autres élèves.
- Vous vous introduisez dans les maisons des villages pour en piller les coffres et en fouiller les sacs... sans que les occupants des lieux ne se soucient de votre présence !
- Hormis quelques très rares élèves aperçus au loin sur un balai, et ce uniquement à Poudlard, vous serez sinon le seul muni de ce moyen de locomotion pourtant répandu parmi les sorciers.


À vous de voir si ces négligences peuvent être de nature à bouder votre plaisir. Certes, Hogwarts Legacy: L'Héritage de Poudlard est un excellent jeu Harry Potter, sans doute le meilleur à l'heure actuelle. Mais il avait les cartes en main pour proposer une aventure encore plus mémorable : il suffisait juste pour cela de saupoudrer le chaudron de quelques pincées d'immersion. L'ensemble reste néanmoins d'excellente facture, et si vous adhérez de près ou de loin à cet univers magique, vous vous amuserez longtemps.


Mes autres remarques :
- Il m'a fallu télécharger un mod simplement pour profiter du jeu avec les voix en anglais et les sous-titres en français. Je suis allergique aux doublages en français, et c'est inconcevable qu'une licence pareille nécessite de bidouiller la version PC du jeu (d'autant plus que cette option est disponible sur console).
- L'histoire a lieu dans les années 1890, avec des accoutrements victoriens aux accents fantaisistes bien choisis. Pour autant, le jeu se conforme aux codes actuels de la diversité. Il y a même un personnage transgenre avec une voix masculine (mais en anglais seulement, car en français c'est une femme qui double ce personnage). Tout cela est déconcertant autant qu'anachronique.
- Les ennemis restent les mêmes au fil de nos pérégrinations. Un bestiaire offrant plus de variété aurait été le bienvenu, pour éviter la surenchère de gobelins, araignées et autres mages noirs.
- Le terrain de Quidditch est seulement là pour décorer, même si le scénario explique pourquoi on n'y touchera pas.
- Les amourettes entre élèves, légion dans les livres, sont aux abonnées absentes.
- J'aurais préféré davantage de voix aux accents British prononcés, lesquelles correspondent à mon sens parfaitement à la griffe Harry Potter.
- Dommage qu'il y ait des chargements pour entrer dans les grottes et donjons, à l'inverse de Poudlard où les chargements sont invisibles (car ils se font en poussant les portes qui séparent les ambiances).
- Les cinématiques jurent avec le rendu in-game qui est en définitive bien plus fin. Cela offre une étrange dissonance visuelle qui égratigne la fluidité de la narration.
- Le jeu ne propose pas de mode photo. Il faut prendre le temps d'aller dans les options pour laborieusement masquer un à un chaque élément de l'interface afin d'effectuer un cliché digne de ce nom (sans pour autant pouvoir ajuster la caméra).
- Devoir appuyer plusieurs fois sur ÉCHAP pour revenir à la partie depuis le menu est à la longue pénible. Une meilleure option aurait été de simplement maintenir la touche.
- Il est dommage de n'avoir que quatre crans pour autant d'emplacements de sorts, soit seize directement accessibles au total. On sent le poids des consoles dans cette restriction.
- Le jeu ne propose pas de NG+.
- Les nombreuses petites grottes qui parsèment la carte et contiennent toutes un coffre partagent exactement la même configuration, avec un virage à gauche puis à droite après l'entrée avant une ouverture sur une salle plus grande.
- En presque 70 heures de jeu, j'ai eu droit à un crash, un chargement infini et à deux softlocks qui m'ont obligé à recharger un point de sauvegarde. Rien d'insurmontable mais voilà.
Julkaistu 2. joulukuuta 2023 Viimeksi muokattu 3. joulukuuta 2023.
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Le jeu est toujours aussi beau (mais nativement limité au 16/9), sa musique reste un délice pour les oreilles et son gameplay conserve son efficacité et tout son potentiel récréatif. On retrouve avec un plaisir renouvelé le duo Alphen et Shionne, et leurs camarades... Et puis voilà, c'est tout.

C'est bien la première fois que je joue à une extension qui se contente de revisiter les acquis du jeu de base, offrant peu voire même aucune nouveauté tangible. On a l'impression de jouer à un recyclage peu inspiré plutôt que d'entamer une nouvelle épopée avec Beyond the Dawn.

On débute cette extension au niveau 65, faisant table rase de tout ce qui a été durement acquis dans le jeu de base (armes, armures, accessoires). C'est assez inconfortable, mais on s'en accommode. Ce qui m'a bien plus embêté, c'est que Beyond the Dawn nous propose non seulement de passer son temps à revenir sur nos pas en remontant les lieux du jeu d'origine (et ce à grands renforts de voyages rapides), mais le tout se fait en plus à travers un scénario d'une banalité affligeante.

Là où Tales of Arise dévoilait progressivement des contrées magiques à travers une narration riche et amenée avec soin, Beyond the Dawn nous refait le voyage en sens inverse, en nous proposant de revisiter des lieux connus sans que l'intrigue ne présente un véritable intérêt. En un sens, cette extension nous la met... littéralement à l'envers. Le postulat initial était pourtant intéressant : découvrir un an après ce qu'il était advenu de nos protagonistes et la destinée de Dhana après sa réunion avec Rana. Hélas, on se rend compte très vite que tout cela n'est qu'un prétexte mal exploité, que le manque de charisme du personnage de Nazamil n'aidera pas à surmonter.

Il y a franchement de quoi être déçu pour ceux qui s'attendaient à un DLC offrant une expérience empreinte de caractère et de nouveauté, ce que l'on était en droit d'attendre compte tenu de la qualité du jeu de base. Les mécaniques des combats restent inchangées, les ennemis demeurent des sacs à PV, les pouvoirs et attaques sont les mêmes, les personnages jouables n'ont pas bougé, le bestiaire n'a rien introduit de nouveau et les environnements sont donc connus, exception faite de quelques nouveaux donjons.

Tales of Arise avait sans doute mis la barre trop haut.
Julkaistu 9. marraskuuta 2023 Viimeksi muokattu 14. marraskuuta 2023.
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yhteensä 46.0 tuntia
J'avais passé un très bon moment sur Fallen Order et j'attendais beaucoup de sa suite. Survivor est un excellent jeu Star Wars qui exploite judicieusement tous les aspects de la licence pour proposer un cocktail profondément récréatif. Certes, l'expérience a indubitablement été ternie par l'absence d'optimisation du jeu sur PC, mais pour autant, ce serait malhonnête de ne s'en tenir qu'à cela, tant ce jeu a à offrir !


Habitué des sorties hâtives sous l'égide d'EA, je m'étais résolu à attendre quelques correctifs et en particulier l'ajout du DLSS. Hélas, même muni d'une bécane qui ronronne, j'ai dû composer avec des FPS aussi véloces qu'un escargot qui médite, en particulier aux alentours du saloon qui nous sert de base sur la planète Koboh. Un constat d'autant plus frustrant que le pourcentage d'utilisation de la carte graphique peine à dépasser les 50%, preuve tangible d'un travail maladroit. Si le jeu se pare d'environnements dans l'ensemble jolis voire même carrément séduisants, il n'offre rien de véritablement transcendant, rien en tout cas qui ne puisse expliquer des FPS aussi moribonds. Vous allez donc maugréer en promenant votre Jedi dans ces conditions parfois cahotantes, mais Survivor n'en demeure pas moins l'un des meilleurs jeux Star Wars qui soit.

L'histoire du jeu se dévoile à travers les performances réussies des acteurs principaux que sont Cameron Monaghan, Noshir Dalal et Tina Ivlev. En prêtant leurs voix et gestes avec conviction à leurs personnages respectifs, ils donnent vie à une aventure crédible, parfaitement soluble dans l'univers Star Wars. Le travail d'écriture et ce sens de la mise en scène subliment un scénario qui sonne juste, mêlant des revirements de situation osés à des moments empreints de tendresse. Le personnage de Cal Kestis a mûri, sa stature de Jedi s'est affirmée, et cela donne plus de consistance à l'ensemble. L'intrigue de Survivor est plus captivante car moins conventionnelle que celle tracée par le précédent jeu.

On prend un véritable plaisir à faire évoluer notre virevoltant et bondissant porteur de sabre laser dans des environnements variés et inspirés, fidèles à l'essence de l'univers imaginé par George Lucas. Certes, on retrouve les marqueurs classiques d'un jeu vidéo : prises d'escalade blanchies, passage étroits pour charger une nouvelle zone, raccourcis à débloquer, etc. Pour autant, l'ingéniosité des niveaux facilite la récolte des nombreux collectionnables disséminés sur les différentes planètes, lesquels peuvent en plus s'échanger contre de nouvelles apparences et couleurs, des bonus et habilités, des accessoires variés ou encore des musiques. Les énigmes et autres mécaniques liées aux déplacements de notre chevalier nécessitent parfois une once de réflexion, si bien que la progression globale bifurquera forcément de cet aspect "couloir" qu'on peut parfois reprocher à ce genre de jeu.

La panoplie de pouvoirs comme les différentes postures au sabre dont notre personnage dispose ouvrent un large éventail de possibilités, pour des combats dynamiques et souvent jouissifs. Le bestiaire a substantiellement été enrichi par rapport à Fallen Order qui se limitait surtout aux soldats de l'Empire. Dans Survivor, on passe de 45 à 72 types d'ennemis différents, pour varier les plaisirs en offrant un bel éventail de rencontres, dont la teneur change de surcroît selon son choix de postures au sabre.

La durée de vie est très correcte, surtout si l'on prête attention aux quêtes annexes tout en prenant le temps d'explorer les lieux visités pour récolter un maximum d'objets. Le jeu propose de plus un mode NG+ pour prolonger les choses avec de nouveaux bonus en combat ou encore de nouvelles couleurs de sabre (dont le rouge).

Au passage, je me suis rendu compte que certains éléments que j'avais reprochés au précédent titre avaient été corrigés, et jeter un œil à mon évaluation sur Fallen Order publiée il y a pratiquement 3 ans fut du coup assez comique :
- Je trouvais dommage de ne pas pouvoir démembrer les humanoïdes... C'est enfin possible !
- Je regrettais de ne pas pouvoir aller sur Tatooine ou Coruscant... On commence le jeu sur Coruscant et on passe par Jedha dont les accents désertiques ne sont pas sans rappeler ceux de la planète des Skywalker.
- J'avais espéré pouvoir orienter mon personnage vers le côté obscur, et même si on reste dans le droit chemin avec Survivor, on peut goûter à la puissance sombre !
- Je souhaitais davantage d'environnements de l'Empire... On visite plusieurs bases impériales !
- Je trouvais dommage l'absence de fast travel : le voyage rapide est désormais disponible.


Bref, si vous avez aimé Fallen Order, vous allez adorer Survivor. S'il n'avait pas ses couacs voire limitations techniques sur PC, ce serait le jeu Star Wars quasi-parfait sur cette plateforme. Si vous êtes muni d'une grosse carte graphique, vous savourerez sans doute quasiment pleinement l'expérience. Dans le cas contraire, attendez quelques patchs et un éventuel alignement des astres pour que le socle technique du jeu ressemble enfin à quelque chose sur PC. Et aussi bon soit-il, je vous recommande tout de même d'acquérir ce STAR WARS Jedi: Survivor™ lors des soldes, pour éviter de payer au prix fort un jeu dont le portage sur PC a été autant malmené.


Par ailleurs, quelques remarques complémentaires :
- On garde les pouvoirs acquis dans Fallen Order. C'est logique, appréciable, et cela contribue à l'immersion.
- Prenez la peine d'écouter les conversations des droïdes avant de les démanteler. Leurs échanges retranscrivent à merveille l'esprit de ces facétieux personnages.
- La personnalisation de Cal Kestis est poussée et permet enfin de jouer un barbu à chignon !
- Certaines compositions musicales sont assez réussies tout en restant dans le ton Star Wars.
- La carte holographique est claire et bien pensée.
- Je n'ai eu aucun crash en jouant au jeu.

Ainsi que quelques bémols :
- Dans Fallen Order, notre sabre laser laissait des traces sur les murs. Dans Survivor, le sabre traverse les parois... Une régression technique difficilement compréhensible.
- Certaines portions sont assez directives et on va rater un saut qui dans d'autres circonstances serait passé.
- Koboh concentre un maximum d'environnements différents, tous accessibles depuis un même point central. C'est assez incohérent. J'aurais préféré une surexploitation moindre de cette planète pour aller en visiter d'autres.
- Avoir un total de cinq postures de combat au sabre laser est une belle idée, mais il est frustrant de devoir se limiter à seulement deux utilisables à tout moment.
- On doit utiliser deux touches distinctes (X et C par défaut) pour passer d'une posture à l'autre. Pourquoi pas une seule touche pour alterner ?
- Le jeu recommande certes l'usage d'une manette, mais il est dommage de devoir reconfigurer certaines touches pour ne pas être bloqué au clavier/souris, notamment pour utiliser les capacités de BD-1.
- Le jeu cède à la surenchère de combats vers la fin, avec des vagues successives de groupes d'ennemis à vaincre.
- Il m'a fallu plusieurs fois faire la compilation des shaders et les réglages initiaux, pas uniquement lors du premier lancement du jeu. Étrangement, ça a fini par disparaître au bout de quelques sessions.
- L'ampleur du manque d'optimisation ne se manifeste vraiment qu'une fois passées les deux heures de jeu, à l'arrivée dans les grandes zones de Koboh. Il est alors trop tard pour se faire rembourser.
- Il n'y a aucun personnage blond, la gente féminine est omniprésente et un personnage est même voilé - Star Wars étant pourtant dépourvu de références religieuses. Mais c'est le cahier des charges Disney...
Julkaistu 5. marraskuuta 2023 Viimeksi muokattu 19. toukokuuta.
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Asobo compose avec A Plague Tale: Requiem une suite qui constitue un très bon divertissement mais pour des raisons différentes du premier épisode. Car si A Plague Tale: Innocence jouissait d'une histoire bien rythmée et joliment brodée, embellie par un gameplay saupoudré d'idées savoureuses pour pimenter les choses, l'intrigue de ce second opus passe de la belle broderie au fil blanc avec en outre des points de couture ratés. Le scénario est en effet à la fois peu inspiré et sa cohérence dans l'ensemble discutable.


Sans rentrer dans les détails pour ne pas divulgâcher le scénario, sachez que la trajectoire générale de l'histoire est évidente, mais est faite de circonvolutions où abondent les décisions bizarres et les rencontres improbables. Cette inconsistance générale, bien que gênante, l'est encore moins que le saucissonnage du scénario en séquences dissociées, Requiem faisant fi de ce subtil équilibre alchimique entre gameplay et narration qui faisait la force du jeu précédent. Ici, on scinde distinctement chaque phase de jeu : exploration d'un lieu avec les personnages qui conversent nonchalamment, action/infiltration où tous les ennemis sont concentrés au sein d'une même zone, quelques phases où il s'agit de résoudre un puzzle, et des cinématiques par-ci par-là qui servent de liant. Ce rythme contraste beaucoup avec le premier épisode où tout était harmonieusement enchevêtré sous la houlette d'une atmosphère constamment oppressante qui soutenait habilement le déroulé des évènements.

Heureusement, ce qu'il a de moins en portée narrative, Requiem l'a en plus côté gameplay. Et si je regrette ce tuilage abrupt des séquences de jeu, il faut reconnaître que cela donne en contrepartie carte blanche pour s'amuser comme bon nous semble lors de ces phases d'action/infiltration, sans que cela n'influe sur le reste. Dans Requiem, vous êtes libre de ne tuer aucun adversaire ou au contraire de choisir de massacrer tout le monde, votre façon de jouer déterminant seulement les compétences acquises par Amicia (seul personnage désormais jouable). Notez quand même qu'on profite bien mieux du jeu en s'essayant à l'infiltration plutôt qu'en jouant agressif : une fois repéré, vos adversaires tenteront continuellement de vous retrouver sans jamais vous oublier, ce qui va vraiment pimenter le jeu et vous obliger à faire preuve de créativité pour continuer de leur échapper. Si vous décidez de rentrer dans le tas, ces nigauds de soldats se donneront alors un par un, même dans la difficulté la plus corsée (celle du NG+) : ça n'a aucun intérêt.

Par ailleurs, Requiem bénéficie de décors somptueux qui souvent offrent des parenthèses enchantées entre deux escapades bien glauques, d'autant que techniquement le jeu ronronne sur une machine musclée, avec tout ce qu'il faut pour flatter la rétine comme il se doit (du DLSS au Ray Tracing bien sûr). Les artistes du studio ont effectué un travail remarquable dont vous pourrez allègrement jouir via un mode photo à la caméra extrêmement permissive. Ces panoramas grandioses qui invitent au voyage sont en outre appuyés par une bande-son maîtrisée, la musique du jeu étant impeccable et les doublages réussis (en anglais).


Avec Requiem, vous allez jouer à une suite qui met clairement l'accent sur son gameplay d'action/infiltration, lequel est sublimé par de superbes environnements. Cela se fait au détriment de l'histoire, qui surprend davantage par son manque de cohésion que par son inventivité. Cela se fait aussi au détriment d'un séquençage fluide des choses, pour verser dans une logique qui fait vraiment très "jeu vidéo". De fait, si vous aviez uniquement apprécié A Plague Tale: Innocence pour son mariage réussi entre gameplay et qualité de la narration, vous risquez d'être déçu par cette suite. Sinon, nul doute que vous passerez un très bon moment avec A Plague Tale: Requiem.



Quelques remarques complémentaires :
- J'avais exceptionnellement préféré faire le premier épisode en français tellement je trouvais que l'accent français des doubleurs anglais sonnait faux. Mais j'ai pu faire Requiem en anglais, les doubleurs ayant abandonné leur accent français raté, pour le bonheur de mes exigeantes oreilles.
- La difficulté a été sacrifiée sur l'autel de l'accessibilité. Dans le premier épisode, on n'avait pas le choix du niveau de difficulté et il fallait économiser ses pierres.
- La rejouabilité de l'ensemble du titre n'a d'intérêt que si vous souhaitez débloquer quelques skins. Par contre, refaire des séquences d'infiltration en variant les approches peut s'avérer intéressant.
- Le niveau 9, où on doit explorer une île, propose une approche rafraîchissante et une alternative bienvenue au reste du jeu qui sinon est très linéaire.
- On passe très vite d'endroits idylliques à des scènes abjectes, ce grand écart semblant parfois avoir pour seul but de choquer le joueur.
- Le personnage d'Hugo me semblait plus intrépide dans Innocence, car il est devenu assez agaçant dans Requiem, se plaignant régulièrement et ayant peur de tout et de rien. Rendre le personnage plus attachant aurait à mon sens davantage contribué à souligner la gravité de l'enjeu, tout en inscrivant cette suite dans l'ambiance pesante du premier épisode.
- Les succès et le 100% sont dans l'ensemble très faciles, même s'il n'est pas toujours évident de juger la progression des compétences liées à "opportunisme".
- En 26 heures de jeu, j'ai eu un seul bug bloquant, le jeu n'ayant pas réussi à charger le début d'un chapitre.
Julkaistu 25. lokakuuta 2023 Viimeksi muokattu 31. lokakuuta 2023.
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