Noël 1997, c'est dans quelques jours. Parce que mes parents savent que j'ai déjà fait et adoré Les Chevaliers de Baphomet premier du nom sur PlayStation, je sais que je vais pouvoir retrouver le second volet sous le sapin.

Quelques jours avant Noël, je suis laissé seul à la maison un après-midi. J'en profite pour chercher avec avidité dans les placards où je sais que mes parents cachent les cadeaux et je finis par trouver Les Chevaliers de Baphomet : Les Boucliers de Quetzacoatl, qui n'est pas encore emballé. Je ne résiste pas : j'ouvre délicatement la boîte du jeu, je hume le petit livret qui sent bon le neuf et je mets le CD dans la PlayStation non loin de là.

Les débuts du jeu sont à la hauteur de mes espérances : je retrouve avec délectation tous les personnages du premier opus, d'autant que les dessins sont encore plus beaux et détaillés que ceux du premier épisode. Je trouve également le début du jeu plus facile que le premier, et je joue d'affilée pendant une bonne heure et demie, jusqu'à quitter l'entrepôt de Marseille. J'avance rapidement et sans accroc, sans soluce pour m'épauler (je n'avais pas Internet alors). J'avais fait la démo du jeu quelques temps auparavant grâce à PlayStation Magazine (mensuel qui était vendu avec un CD de démos), me permettant ainsi de passer rapidement la guitoune du garde de l'entrepôt (qui faisait donc l'objet de ladite démo).

Obnubilé par le jeu, j'entends à peine la voiture de mes parents qui arrive, je sauvegarde en toute hâte, et je remets le CD à sa place. Mes parents ne remarqueront pas la sauvegarde, et je n'ai plus qu'à attendre le 25 décembre... l'attente va être longue !


De tous les jeux PlayStation que j'ai pu avoir à Noël, Les Chevaliers de Baphomet 2 est le seul que j'ai ainsi osé faire en douce. Ce jeu, ainsi que son prédécesseur, ont bercé et marqué mon enfance, et ont fait de moi ce fan inconditionnel des point & click. Bien des années plus tard, j'ai même refait le jeu sur PSP (oui, la console était bidouillée), juste pour le plaisir d'y rejouer...

Baphomet 2 est un régal de dialogues bien choisis et d'énigmes bien équilibrées. Ce qu'il a en moins en portée historique dans son scénario par rapport au premier qui constituait un véritable cours d'histoire, il l'a en plus dans la finesse de ses décors et leur variété.

Un must-have du genre, que j'ai donc refait une troisième fois, cette fois-ci sur PC, car le jeu se paie désormais le luxe de vous récompenser avec des succès, et le complétionniste que je suis ne pouvait pas passer à côté d'une telle occasion de revivre encore une fois son enfance...

Merci une nouvelle fois à Charles Cecil et à Revolution Software : continuer à s'occuper de son jeu alors même qu'il fêtera bientôt ses 30 ans, cela force le respect ! Chapeau messieurs.

Noël 1997, c'est dans quelques jours. Parce que mes parents savent que j'ai déjà fait et adoré [i]Les Chevaliers de Baphomet[/i] premier du nom sur PlayStation, je sais que je vais pouvoir retrouver le second volet sous le sapin. Quelques jours avant Noël, je suis laissé seul à la maison un après-midi. J'en profite pour chercher avec avidité dans les placards où je sais que mes parents cachent les cadeaux et je finis par trouver [i]Les Chevaliers de Baphomet : Les Boucliers de Quetzacoatl[/i], qui n'est pas encore emballé. Je ne résiste pas : j'ouvre délicatement la boîte du jeu, je hume le petit livret qui sent bon le neuf et je mets le CD dans la PlayStation non loin de là. Les débuts du jeu sont à la hauteur de mes espérances : je retrouve avec délectation tous les personnages du premier opus, d'autant que les dessins sont encore plus beaux et détaillés que ceux du premier épisode. Je trouve également le début du jeu plus facile que le premier, et je joue d'affilée pendant une bonne heure et demie, jusqu'à quitter l'entrepôt de Marseille. J'avance rapidement et sans accroc, sans soluce pour m'épauler (je n'avais pas Internet alors). J'avais fait la démo du jeu quelques temps auparavant grâce à [i]PlayStation Magazine[/i] (mensuel qui était vendu avec un CD de démos), me permettant ainsi de passer rapidement la guitoune du garde de l'entrepôt (qui faisait donc l'objet de ladite démo). Obnubilé par le jeu, j'entends à peine la voiture de mes parents qui arrive, je sauvegarde en toute hâte, et je remets le CD à sa place. Mes parents ne remarqueront pas la sauvegarde, et je n'ai plus qu'à attendre le 25 décembre... l'attente va être longue ! De tous les jeux PlayStation que j'ai pu avoir à Noël, [i]Les Chevaliers de Baphomet 2[/i] est le seul que j'ai ainsi osé faire en douce. Ce jeu, ainsi que son prédécesseur, ont bercé et marqué mon enfance, et ont fait de moi ce fan inconditionnel des [i]point & click[/i]. Bien des années plus tard, j'ai même refait le jeu sur PSP (oui, la console était bidouillée), juste pour le plaisir d'y rejouer... [b]Baphomet 2 est un régal de dialogues bien choisis et d'énigmes bien équilibrées. Ce qu'il a en moins en portée historique dans son scénario par rapport au premier qui constituait un véritable cours d'histoire, il l'a en plus dans la finesse de ses décors et leur variété.[/b] Un [b]must-have[/b] du genre, que j'ai donc refait une troisième fois, cette fois-ci sur PC, car le jeu se paie désormais le luxe de vous récompenser avec des succès, et le complétionniste que je suis ne pouvait pas passer à côté d'une telle occasion de revivre encore une fois son enfance... Merci une nouvelle fois à Charles Cecil et à Revolution Software : continuer à s'occuper de son jeu alors même qu'il fêtera bientôt ses 30 ans, cela force le respect ! Chapeau messieurs.