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Julkaistu: 6.10. klo 7.24
Muutettu 13.11. klo 14.53.

Cette évaluation se veut exhaustive, car portant sur le jeu terminé à 100% - ce qui revient à le compléter au moins deux fois.

Ce second épisode de la saga Horizon est une franche réussite. On retrouve avec satisfaction ces mécaniques de combat ô combien jouissives, contre une faune robotique aux machines toujours plus imposantes. Le périple d'Aloy se poursuit à travers des États-Unis en ruine, offrant un monde post-apocalyptique aux décors multiples et somptueux.

La recette demeure dans les grandes lignes la même, mais apporte son lot de nouveautés pour enrichir l'expérience. Au menu notamment :
- Une exploration grisante, facilitée grâce au planeur, d'autant que l'ajout du grappin accélère la prise de hauteur (et en fin de partie, chevaucher des machines volantes rend plus simple encore chaque promenade).
- Un respirateur sous-marin : en plus de pouvoir plus facilement se mouvoir dans les airs, notre héroïne peut aussi désormais explorer sous l'eau.
- Une panoplie de nouvelles attaques très efficaces avec la lance, ce qui incite à alterner entre combat à distance et combat au corps-à-corps, pour des confrontations plus techniques, plus variées et donc plus prenantes.
- Les "sursauts de bravoure", une sorte de mode furie octroyant temporairement des boosts bienvenus dans certaines situations.
- Des environnements très différents, superbes et formidablement immersifs, pour inciter à la contemplation et faire des captures d'écran !
- Des résolutions de creusets et des captures de grands-cous plus inventives (il ne s'agira pas toujours d'escalader ces derniers) - Guerrilla Games ne se contente pas de faire du Ubisoft-style avec du copier-coller sans panache.

Je me suis longuement amusé avec cette suite, même si elle n'est pas exempte de défauts (voir plus bas) et surtout que son intrigue principale est bien moins captivante que celle du premier opus, qui bénéficiait certes de l'effet de découverte. La fin laisse d'ailleurs de nombreuses questions sciemment glissées sous le tapis, et la narration verse par certains aspects dans un mysticisme de convenance.

Cela dit, si vous avez apprécié le périple d'Aloy dans Zero Dawn et sa mécanique gratifiante de chasse aux machines, Forbidden West ne pourra que vous contenter, d'autant que le jeu dispose d'une durée de vie facilement doublée par rapport à celle de son prédécesseur. Avec ses graphismes sublimes, sa réalisation impeccable et sa jouabilité percutante, on s'amuse de bout en bout, et c'est exactement ce que l'on attend d'un jeu vidéo.


Remarques et réserves :
- Dans ce monde post-apocalytique, le brassage ethnique s'entend, même si les personnages blonds ou roux brillent par leur quasi-absence. Par ailleurs, les protagonistes masculins aux yeux clairs sont souvent des méchants, des faibles ou des lâches. À l'inverse, les femmes sont systématiquement dépeintes comme combatives, qu'elles soient alliées ou ennemies. La diversité et l'inclusion entendent pourtant une notion d'équilibre.
- L'IA a été peaufinée, en particulier celle des humains qui dénote désormais moins par rapport à celle des machines.
- Les arbres et autres éléments du décor qui cèdent lors des combats contre les machines imposantes rendent ces affrontements déjà plaisants encore plus épiques.
- Les nouvelles machines ajoutées enrichissent toujours plus l'éventail de confrontations possibles.
- La bande originale de cet opus est plus discrète et m'a globalement moins transporté que celle du précédent jeu.
- On doit sans surprise réapprendre à pirater des machines que l'on avait déjà acquises dans le précédent jeu.
- Le jeu de plateau "Attakth" est assez anecdotique en plus de n'être associé à aucune quête. Les développeurs ont probablement acté de son intérêt limité, qui n'a rien de comparable avec le génial Gwent de The Witcher 3.
- L'escalade est dans l'ensemble plus fluide, même si quelques rares chemins demeurent imposés au joueur, occasionnant une pointe de frustration.
- La variété des décors est extrême et fait voyager le joueur, d'autant que l'on traverse littéralement toutes les saisons. Petit bémol : les transitions d'un environnement à l'autre sont parfois brutales - il suffira par exemple d'emprunter un tunnel ou le col d'une montagne.
- Les quêtes sont nombreuses et souvent intéressantes, même si certaines obligent à des allers-retours pour quelques lignes de dialogue seulement.
- Les énigmes ne vous feront pas beaucoup réfléchir. Entre les codes de porte qui traînent à proximité et Aloy qui ne peut s'empêcher de donner des indices à voix haute, les casse-têtes n'en sont pas vraiment.
- Aloy acquiert dès le début du jeu son planeur en chipant son bouclier à un ennemi. Mais ensuite, aucun adversaire n'a l'idée de faire pareil et c'est dommage, des ennemis arrivant par les airs auraient pimenté certaines escarmouches.
- Les composants pour améliorer les armures et armes légendaires nécessitent un fastidieux farming - un écueil que les développeurs ont totalement corrigé avec l'extension Burning Shores (c'en est même surprenant).
- Chevaucher des machines volantes est extrêmement plaisant pour parcourir la carte, mais arrive tard dans l'aventure, sauf à se focaliser sur l'histoire principale avant d'attaquer le reste.
- Aloy ne peut pas se battre sous l'eau, sans que l'on sache véritablement pourquoi.
- Pour une obscure raison, le mode photo est limité dans les colonies, où même la caméra est verrouillée.
- À pieds, les points de repère vous imposent systématiquement les détours tortueux des sentiers, plutôt que de vous indiquer la direction à prendre à vol d'oiseau, malgré l'aisance en grimpette de notre chasseuse. On finit par se fier à la carte pour se rendre directement où l'on veut.
- Les environnements du DLC Burning Shores (Hollywood) sont les mêmes que ceux tout à l'Ouest de la carte (San Francisco), les coulées de lave en plus. J'aurais préféré fouler un environnement inédit.
- La NG+ nous impose de refaire certaines quêtes pour débloquer des capacités que l'on possède déjà.
- Le succès qui consiste à récupérer tout l'équipement disponible en NG+ oblige à refaire une large partie du jeu une seconde fois. Après avoir terminé ma NG+ en ultra difficile, la quête de ce dernier succès m'a paru fort long...


Quelques pépins techniques :
- Le jeu m'indiquait à chaque lancement que mon pilote Nvidia n'était plus à jour, m'invitant à utiliser celui... d'il y a six mois.
- J'ai eu quelques répliques muettes lors de quêtes, mais c'est sans doute lié à mon zapping intensif des dialogues lorsque je refaisais le jeu une troisième fois.
- L'acquisition d'une nouvelle capacité dans l'arbre des talents est associée à un son qui parfois reste bloqué et se joue en boucle.
- À quelques très rares occasions, on assiste à des bugs visuels comme une tempête de sable qui cède instantanément sa place au soleil, la météo qui change soudainement, la nuit remplacée par le jour sans transition, ou encore des ennemis qui disparaissent en plein combat.
- En plus de 90 heures de jeu, je n'ai subi qu'un seul crash (lors d'un affichage de la carte du DLC Burning Shores) et un soft lock (je ne pouvais plus parler à Gaïa pour progresser). Il m'a suffit de relancer le jeu, en bénissant les sauvegardes automatiques très fréquentes.
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2 kommenttia
Ccf 6.10. klo 10.04 
Sincèrement @Don Pliskin si j'avais pu atteindre le 100% juste après avoir terminé ma NG+ en ultra difficile, ça m'aurait moins chagriné (comme pour Horizon Zero Dawn en fait).

Mais de refaire encore une fois le jeu, certes en mode histoire, simplement pour aller récolter les éléments uniquement disponibles en NG+, a été d'un ennui total.
Don Pliskin 6.10. klo 9.44 
t'es courageux de l'avoir terminer à 100% gg