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43.2 hrs on record (12.5 hrs at review time)
INTRODUCTION
Black Myth: Wukong s’inspire de la légende de Sun Wukong, le Roi Singe, un personnage mythique né d’une pierre imprégnée de la force du Chaos. Le jeu vous plonge dans un voyage fascinant où vous incarnez un singe prédestiné, affrontant des divinités et des créatures mythologiques pour récupérer des reliques dispersées sur la Terre. L’une des forces narratives du jeu réside dans ses cinématiques, qui sont non seulement visuellement impressionnantes mais aussi chargées de significations symboliques.

GAMEPLAY
Le gameplay de Black Myth: Wukong est un véritable tour de force, alliant des combats techniques à une mise en scène visuelle spectaculaire. Inspirés par des classiques du genre comme Bloodborne et Sekiro, les combats sont rapides, exigeants, et nécessitent une maîtrise parfaite des esquives, des parades et des attaques.
Le joueur dispose d’une seule arme, un bâton, mais ce dernier offre une variété impressionnante de possibilités grâce à plusieurs postures de combat, chacune ayant des utilisations spécifiques en fonction du type d’ennemi affronté.
Les sorts, quant à eux, offrent des options tactiques variées, telles que la capacité de geler les ennemis, de créer des clones pour distraire l’adversaire, ou encore de se transformer en statue pour repousser les attaques.
Black Myth: Wukong offre un système de progression riche. Chaque victoire contre un ennemi vous rapporte de l’expérience et de la Volonté, une monnaie in-game qui peut être utilisée pour acheter des objets, améliorer votre équipement ou débloquer de nouvelles compétences.

GRAPHISME/LEVEL DESIGN
L’une des premières choses qui frappe lorsqu’on lance Black Myth: Wukong est la beauté du monde dans lequel évolue le personnage. Grâce à l’Unreal Engine 5, Game Science a créé des environnements d’une richesse visuelle incomparable. Les textures haute résolution, les effets de lumière dynamiques et les animations fluides contribuent à faire du jeu l’un des titres les plus impressionnants visuellement de l’année.
Cependant, cette beauté a un revers. L’absence de cartes ou d’indicateurs de navigation peut rendre l’exploration frustrante. Pour ceux qui persévèrent, le jeu récompense l’exploration avec des secrets bien cachés, des objets rares et des rencontres inattendues.

CONCLUSION
Black Myth: Wukong est sans aucun doute l’un des jeux les plus impressionnants de 2024. Avec ses combats intenses, son monde magnifiquement rendu et sa fidélité à la mythologie chinoise, il offre une expérience de jeu unique qui mérite d’être vécue. Cependant, il n’est pas sans défauts. Les problèmes techniques, l’absence de carte, et la complexité de certaines mécaniques peuvent rendre l’expérience parfois frustrante. Mais pour ceux qui sont prêts à relever le défi et à plonger dans un univers riche en histoire et en mystère, Black Myth: Wukong est un jeu qui ne déçoit pas.
Posted 30 August, 2024.
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3 people found this review helpful
301.6 hrs on record (270.9 hrs at review time)
INTRODUCTION
Autrefois, Dreamlight Valley était un endroit sublime, où les habitants vivaient en paix et en harmonie. Malheureusement, une magie noire est venue détruire le royaume. Désormais, Dreamlight Valley est envahi par l’Oubli, une étrange substance sombre qui fait perdre la mémoire à ses résidants.

EXPERIENCE
Pour faire simple, Disney Dreamlight Valley est une adaptation d’Animal Crossing, la célèbre licence de Nintendo en version Disney. Le jeu est très chill, vous n’avez pas grand-chose à faire si ce n’est parcourir les différents mondes de Dreamlight Valley, rencontrer les personnages mythiques de Walt Disney, les aider en accomplissant des missions pour eux afin de faire augmenter votre amitié.

Comme dans Animal Crossing, vous disposez d’une pioche, d’une pelle, d’une canne à pêche ou encore d’un arrosoir vous permettant de récolter des fruits et des légumes pour préparer de bons petits plats avec Rémy, le rongeur de Ratatouille. Vous pouvez partir en mer aux côtés de Vaiana pour ramener du poisson frais. Où alors extraire des minéraux, ramasser du bois et cueillir des plantes pour créer différents objets.

L’ambiance est très posée, de nombreux thèmes iconiques de l’univers Disney vous accompagnent dans votre aventure et l’on se prend très vite au jeu. Encore plus si vous êtes fans de cet univers. Comme dans Animal Crossing, le côté très calme, où vous vivez votre meilleure vie en accomplissant que des petites choses simples dans un univers où tout le monde est gentil font que ce Disney Dreamlight Valley devient très addictif.
Pour le moment, le jeu propose des roadmap de mise à jour assez fréquemment afin d’ajouter de nouveaux héros et de nouveaux mondes.

Vous allez avoir de nombreux items à collectionner pour compléter votre aventure dans Disney Dreamlight Valley. Des souvenirs, pour comprendre ce qu’il s’est passé et comment l’Oubli est arrivé dans le royaume. Mais également des gemmes, des plats à cuisiner, des poissons à chasser, des bestioles avec qui vous allez devoir vous lier d’amitié.
En accomplissant des missions et en amassant des objets, vous allez gagner de la poussière Dreamlight. C’est cette dernière qui vous permettra de débloquer les différentes parties de la Vallée. Grâce au château enchanté, il est même possible de vous rendre dans des mondes spécifiques pour rencontrer des personnages spéciaux. Vous pouvez ainsi aller dans l’univers de Ratatouille, de Wall-E ou encore de Vaiana et découvrir des quêtes spéciales pour faire venir les nouveaux héros dans votre royaume.

Le jeu n’est pas parfait pour autant. Disney Dreamlight Valley risque de lasser certains joueurs. Même si le titre est très vite addictif (que vous soyez fans ou non de Disney), certaines missions sont assez répétitives et redondantes. De plus, il vous faudra une trentaine d’heures pour débloquer la plupart des personnages et des zones disponibles. Mais nous avons toujours cette sensation et cette envie d’y revenir après quelques heures de pause.

CONCLUSION
Finalement, que pouvons-nous dire sur Disney Dreamlight Valley ? Et pourquoi le jeu est-il aussi addictif ? Tout simplement parce qu’il a la recette qui fonctionne. Largement inspiré d’Animal Crossing, le titre propose aux joueurs de plonger dans un univers féerique, où tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Vous ne ferez face à aucune difficulté, l’idée de Disney Dreamlight Valley est de rencontrer les héros Disney, dans une ambiance calme, très posée avec des musiques entraînantes. On lance le jeu et le nombre d’heures défile sans que l’on s’en rende compte. Que vous soyez fans ou non de Disney.
Posted 9 August, 2024.
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51.5 hrs on record (28.4 hrs at review time)
INTRODUCTION
Il est enfin là, l'épisode final à un des crossovers les plus ambitieux de tous les temps, et le point d'orgue d'une douzaine d'épisodes répartis sur dix ans qui se rejoignent enfin en une conclusion épique.

Reprenant exactement après Kingdom Hearts Dream Drop Distance (3D), où on avait laissé Sora et Riku face à la menace d'une nouvelle organisation XIII, l'histoire nous envoie dans une sympathique introduction dans le monde de Hercules. Ce sera malheureusement l'un des deux seuls mondes Disney qui aura un quelconque lien avec les épisodes précédents (je ne compte pas Winnie...). En effet, sans doute pour privilégier les nouveaux fans, tous les autres mondes ont ou un sujet d'actualité (Toy Story, La Reine des ♥♥♥♥♥♥, Pirate des Caraïbes) ou sont adaptés de films ayant été produits dans les années 2010 (seul Monstre & Compagnie échappe à cette règle). Cela entraîne déjà, sans s'enfoncer dans leurs spécificités en tant que tel, un certain déséquilibre, là où les précédents épisodes alternent entre nouveau et ancien. Plus dommageable encore, il n'y à aucun personnage de Final Fantasy mis à part le mog et deux apparitions en flash back de Cloud et Auron. Pour un univers aussi représenté précédemment (pour rappel Squall ou Zack faisaient partie intégrante de l'intrigue), cela représente un faux pas évident.

Ceci étant dit, tout s’enchaîne tout de même un peu trop vite, et on sent que la résolution des différents jeux a été expédiée pour privilégier le fan service et « l'émotion » au détriment de la cohérence. L'apparition de certains personnages est à la limite du caméo, et on laisse à l'imagination du joueur les détails de certaines histoires secondaires (expédiées en trois lignes de dialogue).
Heureusement, l'ensemble est parfaitement cohérent et viable en tant qu'épisode final de la saga de Xehanort. Même si comme dit plus haut il manque beaucoup d’éléments pour en faire un épisode excellent, l'histoire est tout de même prenante et satisfaisante si on a suivi cette histoire depuis le premier épisode en 2002, Chaque pièce du puzzle (ou de l'échiquier) prends place et justifie chaque élément disséminé ici et là durant toutes ces années. Gardez simplement en tête que la qualité totalité des questions trouvent réponse, et chaque personnage important fera son apparition d'une manière ou d'une autre.

LEVEL DESIGN
Bien qu'ils soient inégaux dans l’intérêt de leur intégration, les mondes Disney sont très bien exploités et laisseront un grand sourire aux fans de tout âge face au soucis du détail mis dans le respect de chaque univers. On sera comblé en revisitant la chambre et le quartier d'Andy qu'on a si longtemps vu avec un regard extérieur, on sera bluffé par une reconstitution quasi parfaite de la séquence « Let It Go » de la Reine des ♥♥♥♥♥♥ à la sauce Kingdom Hearts, et on sera ému par l'évolution du personnage de Raiponce qui se libère peu à peu de l'emprise de sa « mère ». Mention spéciale au monde de Pirate des Caraïbes qui propose sans préavis un simulateur de pirate où l'on peut visiter des petites îles et chercher des trésors à la manière d'un Sea of Thieves. Beaucoup de moments d'anthologie sont présents et mis à part quelques questions, aucun monde ne mérite son intégration avec le recul. On regrettera cependant le manque de folie et d'inattendu dans les choix des films à exploiter (aucun monde surprenant à la manière du monde des années 30 de KH2).

Le level design est globalement très bon. On notera inventivité du monde de Toy Story qui se passe quasi intégralement dans un centre commercial à l'échelle des jouets, ou un monde de la Reine des ♥♥♥♥♥♥ qui malgré le fait qu'il soit le plus limité par le sujet même de son inspiration réussit l'exploit d'offrir des tas d'activité différentes sur le thème de la glace/neige. Le fait d'avoir privilégié de grandes zones très détaillées au profit de « mini niveaux » comme dans les anciens donne une toute nouvelle expérience, sublimée par l'accent sur l'exploration, avec l'ajout notamment du fait de courir sur les murs hérité de 3D ou le mode fluidité qui permet de se téléporter sur de grandes distances.

GUMMI
Pour naviguer dans ces mondes, le vaisseau Gummi fait son grand retour, dans une version revue et améliorée en semi monde ouvert. Bien qu'on y reviendra pas pour le plaisir passé les différents objectifs à réaliser, ces petites séquences shoot'm up ont le mérite d'être satisfaisantes et intéressantes dans ce à quoi elles sont censée servir.
GRAPHISME
Graphiquement, on oscille entre le magnifique et le correct. Là où les personnages sont globalement très bien modélisés, les décors manquent souvent d'originalité, notamment lors de deux mondes se passant quasi totalement dans des forêts. On retrouve tout de même des éléments cohérents avec l'univers dépeint et l’affluence de petits détails sera un plaisir à explorer si on prend le temps de se poser et d'observer.

GAMEPLAY
On arrive enfin au nerf de la guerre, le gameplay. Commençant affaibli après ses aventures dans KH 3D, Sora devient peu à peu plus fort que jamais et culmine tous ses pouvoirs précédemment acquis. La panoplie de coups de notre héros est toujours aussi efficace et tape à l’œil, d'autant plus que des pouvoirs situationnels font leur apparition, permettant de faire des attaques spéciales dévastatrices. Au-delà des évidents coups groupés avec Donald et/ou Dingo, il est possible d'invoquer des attractions de Disneyland. Les keyblade sont aussi remaniée, ayant chacune plusieurs évolutions temporaires qu'il faudra activer en rechargeant une barre liée aux combos. Excellents dans leur conception et dans l'art du spectacle qu'elles offrent, ces différentes possibilités réduisent sensiblement la difficultés du titre qui n'en avait pourtant pas besoin. Chacun verra midi à sa porte, mais les amateurs de défi (dont je ne fais pas forcément partie) seront (et sont déjà) déçus du résultat.

CONCLUSION
En conclusion, ce Kingdom Hearts 3, bien qu'étant globalement un très bon jeu sur tous les aspects, échoue dans le fait de proposer un produit inoubliable au delà des attentes des fans. Cependant, même au-delà du défaut de la réception du public, beaucoup d’éléments semblent être un patchwork de petits projets développés en parallèle et collés ensemble via une intrigue globale un peu survolée.
Mais pas de déception face au message véhiculé et au plaisir de jeu global. Un bon cru, avec beaucoup de bonnes idées, une conclusion satisfaisante, mais malheureusement un épisode qui ne surpassera pas ses aînés dans le cœur des fans de Disney et Square Enix.

Posted 7 August, 2024.
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8.1 hrs on record (6.4 hrs at review time)
INTRODUCTION
En tant que grand admirateur de la série, je suis ravi de pouvoir redécouvrir ces jeux sur des plateformes modernes. Je me souviens encore d’avoir joué à Metal Gear Solid pour la première fois. J’étais renversé par sa présentation cinématographique, l’expérience de jeu innovatrice et les visuels. Ces jeux d’action furtive mettent en vedette des agents spéciaux ayant pour but d’empêcher des guerres nucléaires et la réalisation de complots d’ampleur mondiale. Les suites et les prélogies ayant suivi le premier jeu ont élargi et amélioré la formule de celui-ci. Elles ont également ajouté de nouveaux mécanismes et rebondissements à l’histoire, ce qui a permis de mieux définir la série. La franchise Metal Gear Solid a laissé une marque indélébile sur l’industrie des jeux vidéo et mérite d’être vécue autant par les amateurs de longue date que par les nouveaux venus. Metal Gear Solid: Master Collection Vol. 1 est un excellent point de départ.

GAMEPLAY
Cette interactivité dépend de la manière d'appréhender le jeu. Soit MGS n'est qu'un jeu d'aventure comme un autre et chaque ennemi doit finir au cimetière, soit l'aspect "infiltration" prend le pas sur l'action pure et dure. C'est dans ce dernier cas que le titre de Konami révèle toute sa valeur. Le principe est simple. Vous êtes seul, ils sont nombreux. Vous n'êtes que très peu armé. Ils le sont jusqu'aux dents. Ils peuvent vous repérer, vous devez leur échapper. Chaque garde dispose d'une intelligence que l'on peut mesurer à sa faculté d'entendre et de voir. Une carte placée en bas à droite de l'écran affiche les secteurs angulaires de la vision des gardes ou des caméras.

GRAPHISME
Metal Gear Solid est intégralement en 3D temps réel. Les textures sont bien en place et relativement détaillées. Mais le plus frappant reste le rendu de l'ambiance du jeu. Fumée, brouillard, jeux d'ombres et de lumières, traces de pas dans la neige sont autant d'éléments catalyseurs d'émotion et de crédibilité. On n'évite malheureusement pas la légère pixellisation découlant de la plupart des moteur 3D sur PlayStation. Mais Hideo Kojima tenait à ajouter à son bébé une touche cinématographique et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y est parvenu. Metal Gear Solid constitue un grand coup d'air frais. Bien sûr, certains lui reprocheront sa durée de vie limitée (de 6 à 8 heures pour parcourir le jeu) mais devant une telle oeuvre, on ne peut se limiter à un aspect quantitatif. Le titre est en tout point un grand jeu, par sa réalisation, par son ambiance, par sa jouabilité. On attendait le retour d’un jeu comme celui-ci depuis longtemps.

CONCLUSION
Metal Gear Solid: Master Collection Vol. 1 est une aventure qui en vaut la peine pour tout amateur de Metal Gear Solid. Même si vous êtes nouveau dans la série, je peux vous recommander cette collection pour l’essayer dès le début. C’est l’occasion de visiter le monde d’espionnage palpitant de Solid Snake, avec toutes ses bizarreries et ses charmes. La collection offre une dose substantielle de nostalgie et une expérience de jeu captivante qui me garderont engagé. Si vous êtes un adepte de la franchise ou si vous cherchez à découvrir un pan de l’histoire de jeux vidéo, cette collection est un choix solide.


Posted 25 July, 2024.
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53.8 hrs on record (53.7 hrs at review time)
Early Access Review
INTRODUCTION
Ce qu'aurait dû proposer Pokémon...
Palworld un jeu que je n'attendais pas spécialement, mais le concept marche vraiment super bien.

Combinant habillement exploration et survie à la ARK Survival Evolved, la capture et les animaux dans le style Pokémon, ou encore des aspects graphiques et de jeu à la Zelda, Palworld possède de nombreux atouts, en plus d’une esthétique léchée et d’un gameplay fluide et agréable. La recette est parfaite.

GAMEPLAY
Ici les Pal sont très pratiques et s'activent un peu partout dans le camp donnant un vrai intérêt à "tous" les capturer (arrosage, minage, ferme...). Les combats sont aussi dynamiques et le fait de soit utiliser nos Pal ou nous-même pour les combattre augmente l'immersion.

Pour un lancement, le jeu propose donc plutôt un assez bon contenu avec de large zones à balayer, quelques donjons (dont le principal intérêt sera son boss de fin). Le fait d'utiliser un large ventail de Pal en guise de monture nous laisse accroître l’intérêt de capturer d'autres Pal plus compétent.

Une vraie expérience pour le moment.

POLEMIQUE
Je vous laisse ici quelques sources de réflexions qui à l'heure actuelle ne permettent pas de trancher à 100% (attention à la propagande de fausses informations). Une vidéo très intéressante qui fait bien douter sur le côté utilisation IA et qui évoque par contre des possibilités de plagiat (mais bien mieux argumenté que ce que l'on peut en entendre) :

https://www.youtube.com/watch?v=XKq27yDrq5Q

Un tweet qui semble montrer que toute le drama sur les IA n'est pas fondé. Il est d'ailleurs dur d'avoir d'autre source que des témoignages peu pertinent pour avoir un avis raisonnable:

https://twitter.com/MetalDragonKid/status/1749713337963655279

Une vidéo sur Fildrong qui résume bien la polémique actuelle et ce que l'on peut en penser :

https://www.youtube.com/watch?v=8-78rlaQ1ug

CONCLUSION
Un jeu sortit de nulle part et qui offre une expérience dingue aux joueurs et qui attire de très nombreux déçus de la licence Pokémon, à tel point que Palworld est devenu une nouvelle référence à leurs yeux.
On verra ce que donne les accusations de plagiat de la part de Nintendo qui sent le vent tourner en sa défaveur et voit de très nombreux joueurs lui tourner le dos. Pour le reste, on attend de voir ce que vont donner les différents ajouts de contenus et voir si Palworld peut s’inscrire dans la durée comme un nouveau Must Have du jeu vidéo. En tout cas, pour l’instant, je trouve que c’est une grande réussite et je comprends l’engouement qu’il y a autour.
Posted 4 February, 2024.
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56.3 hrs on record (7.8 hrs at review time)
La fille du Président des Etats-Unis a disparu!! Pour retrouver sa trace au fin fond de l’Espagne, le seul espoir d’Ashley Graham est un agent spécial du gouvernement: Leon Kennedy! Oui, le même Leon qui a eu le pire premier jour de taff dans la police de Racoon City quelques années plus tôt dans Resident Evil 2.
NARRATION
Le déroulement de l’histoire de Resident Evil 4 ne déboussolera pas les habitués. Les grands axes sont respectés, la plupart des scènes cultes sont toujours là, et le déroulement global de l’aventure est le même. Il reste des surprises par endroits qui feront sursauter les habitués, quelques nouvelles rencontres même, mais l’expérience n’est pas révolutionnée. On ne spoilera pas ici les quelques changements, mais ils ne sont pas très nombreux. La majeure partie de l’aventure est respectée, et reste présente dans cette version, qui propose peu de réelles nouveautés, et aussi quelques sections coupées au montages. On apprécie cependant les quelques optimisations dans le rythme et la logique du déroulement de l'histoire.
GAMEPLAY
Leon pourra parer une tonne d’attaques grâce à son couteau, et un bon petit coup de L1 au moment optimal. Avec une parade parfaite, il sera même possible d'assommer les adversaires, pour ensuite enchaîner avec une attaque au corps à corps dévastatrice. Certains boss sont même repensés autour de cette mécaniqueLe marchand est de retour! Toujours planqué dans les endroits les plus improbables, avec sa voix mythique et son gros manteau de pervers, il sera un soutien indéfectible durant toute l’aventure. Le marchand sera votre source principale d’armement, et vous permettra d’entretenir et d’upgrader vos armes. Il pourra même réparer votre couteau, qui a sa jauge de durabilité.
GRAPHISME ET PERFORMANCE
Le moteur RE Engine de Capcom fait des miracles pour Resident Evil 4. Sur Playstation 5, le résultat est franchement bluffant. On a eu le réflexe de passer le jeu immédiatement en mode performance, mais on se rend vite compte que même en mode résolution, avec le ray-tracing activé, le résultat est proche de la perfection. Sans aller jusqu’à compter le nombre d’images par seconde, on a constaté une expérience complètement fluide avec les paramètres les plus exigeants. Seule l’option pour un rendu amélioré des cheveux des personnages a commencé à avoir un impact visible sur la performance (pour une amélioration visuelle discutable). Le jeu est magnifique, les scènes de nuit sont terrifiantes, mais ça ne surprendra pas les habitués de la série qui ont pu voir ce dont le moteur est capable sur les précédents jeux.
CONCLUSION
Après d’innombrables versions, Capcom livre sa vision ultime de Resident Evil 4. Les aventures de Leon au pays de las plagas sont sublimées par le RE Engine, et le classique du survival horror est élevé à un niveau d’excellence époustouflant. On a entre les mains une relecture intelligente et mature à tous les niveaux. La technique est impeccable, le gameplay est modernisé, et même l’écriture et la mise en scène gagnent en justesse en conservant le charme de l’univers de Resident Evil. Tout est réalisé dans un respect farouche de l'œuvre originale. Vous avez à portée de main la version de Resident Evil 4 dont tous les fans rêvaient.
Posted 25 March, 2023. Last edited 24 November, 2023.
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5 people found this review helpful
89.1 hrs on record (62.4 hrs at review time)
Midnight Suns est totalement ce dont avait besoin la licence Marvel en terme de jeux vidéos.
Firaxis a fait un travail très propre et on ressent leur expertise en terme de jeu de stratégie au tour par tour.

DIALOGUE ET HISTOIRE
Je suis un grand fan de Marvel, et je vais être honnête, dans les 30 à 60 premières minutes, j'étais assez inquiet que ce jeu allait être affligé par le même dialogue insupportable que les derniers films Marvel de Disney. Vous savez de quoi je parle ; le dialogue où il y a une réplique comique toutes les 1 ou 2 minutes, ce qui rend l'utilisation de la réplique comique nulle puisqu'elle empêche toute tension de se développer en premier lieu pour que le public en soit soulagé. Et bien cela existe dans ce jeu, et c'est extrêmement prévalent au début du jeu.

Les dialogues et l'écriture sont plutôt médiocres, mais au moins les mauvaises blagues s'estompent un peu. Pour l'instant, le reste est passable, mais il n'y a pas de quoi faire un carton au box-office et financer une suite si c'était un film. L'histoire n'est pas mauvaise, mais elle est probablement beaucoup plus intéressante si vous êtes un fan de Marvel, ce qui n'est pas mon cas. En revanche, les voix sont excellentes et, au vu de la distribution, on peut s'y attendre.

GAMEPLAY
Le jeu se compose de deux parties :

L'abbaye
L'abbaye est une sorte de hub-world où vous pouvez faire tout et n'importe quoi pour soutenir vos personnages. Entre les missions, vous passez votre temps à améliorer vos cartes, à fouiller les environs à la recherche de ressources et d'objets de collection, à discuter avec vos coéquipiers et à améliorer les installations de l'abbaye elle-même qui vous permettent de faire les choses susmentionnées.

L'abbaye présente une grande partie de l'ADN de XCOM. Le temps s'écoule au rythme d'une mission par jour, la mission se répartissant entre le matin et le soir. Le matin, avant la mission, vous pouvez passer du temps à améliorer vos cartes, à fabriquer des objets et à converser avec les autres résidents de l'abbaye, parfois en organisant un rendez-vous pour le soir.

Une fois que vous avez accompli une mission, le jeu progresse jusqu'à la soirée où vous pouvez rattraper tout ce que vous n'avez pas terminé pendant la matinée, et vous donne également de nouvelles occasions de parler à vos coéquipiers.

C'est là que le jeu tombe un peu à l'eau. Alors que c'est là que se déroule la majeure partie de l'histoire, naviguer dans l'abbaye et parler à tous les autres héros qui s'y trouvent peut s'avérer une corvée, et on a parfois l'impression que cela vous empêche d'accomplir les missions. Il y a une beaucoups trop de dialogues à faire passer chaque jour, et cela perturbe un peu le rythme du jeu. C'est une préférence personnelle, bien sûr, et si vous êtes un fan des aspects sociaux des jeux Persona ou du dernier jeu Fire Emblem.

Les tâches à accomplir dans l'abbaye ressemblent beaucoup à celles de votre base dans XCOM. Dans l'abbaye, vous disposez de plusieurs zones différentes qui correspondent aux installations de XCOM et qui vous permettent d'accomplir des tâches qui coûtent un certain nombre de ressources et qui prennent un certain nombre de jours. Cependant, contrairement à XCOM, si vous n'accomplissez pas ces tâches, le monde ne s'arrête pas, mais certains de vos personnages et les pouvoirs de vos cartes peuvent prendre un peu de ♥♥♥♥♥♥. La progression est significative en ce sens, et vous n'avez pas l'impression que le monde vous est offert sans effort, comme c'est le cas dans de nombreux jeux AAA. Le jeu vous révélera plusieurs choses alors que vous ne pourrez en débloquer qu'une à la fois.

MISSIONS
Les missions et les combats sont les points forts du jeu. Le combat est intéressant et engageant, et chaque bataille semble unique, malgré des schémas très similaires, et seulement une poignée de scénarios et de conditions de victoire.

On sent que le développeur a beaucoup réfléchi et testé la conception du système de cartes. Elle est incroyablement équilibré et n'est pas aussi restrictif que je l'avais imaginé au départ. Il est toujours agréable d'utiliser une carte dont les ennemis sont disposés de la bonne façon pour être décimés en un seul tour. Les paquets sont de la bonne taille avec 8 cartes par héros, et vous vous retrouvez souvent dans une situation où vous tirez exactement la carte dont vous avez besoin à cause de la taille limitée du paquet. Il y a également une tonne d'opportunités de synergies et de combos qui sont très agréables. L'interaction avec l'environnement ajoute également une dynamique agréable au combat qui ne semble pas du tout déplacée. La rejouabilité est incroyable.

Pour la plupart des missions, vous êtes obligé d'emmener le personnage principal et de choisir les deux autres membres de votre équipe, bien que certaines missions soient un peu plus restrictives. Pour les missions secondaires, vous emmenez généralement un héros qui est le "propriétaire" de la mission, et vous pouvez remplir les deux autres places avec qui vous voulez, à condition que le héros ne soit pas en train de se remettre d'une blessure subie lors d'une mission précédente.

GRAPHISME
Les graphismes sont tout juste correct, cependant les animations en combat sont toutes extrêmement bien mises en avant, elles font vraiment le lien entre l'ensemble de l'expérience et le thème des super-héros.

DLC
Je pense personnellement que les jeux payants ne devraient pas comporter de microtransactions ou de contenu supplémentaire achetable au moment de leur sortie. Cependant, l'industrie pense différemment, et c'est devenu une offre standard dans les jeux AAA. Ceci étant dit, la monétisation n'est pas très gênante ici. Vous pouvez acheter un season pass pour débloquer tout ce qui est disponible maintenant, ce qui rend le cash shop inutile. Le season pass vous permettra également de débloquer quelques futurs héros qui sortiront en tant que DLC.

CONCLUSION

Si vous êtes un grand fan de Marvel ou de jeux de stratégie, achetez-le. Si vous n'êtes que légèrement intéressé, attendez les soldes.
Posted 24 March, 2023. Last edited 31 March, 2023.
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19.9 hrs on record (19.5 hrs at review time)
INTRODUCTION
Contre toute attente, le studio québécois a parfaitement capté l’essence de chacun des personnages et celui de l’ensemble de l’univers les englobant. Résultat: nous avons droit à un scénario riche et rempli de clins d’oeil qui nous attache en moins de deux à ses protagonistes.

Vous y prendrez le contrôle de Peter Quill alias le légendaire Star-Lord. Comme à leur habitude, les Gardiens sont des antihéros, des protecteurs de la galaxie un peu malgré eux. Alors que tout semble les séparer et qu’ils sont davantage intéressés par la récompense d’une mission qu’à la protection de leurs clients, le jeu vous amènera progressivement à voir à quel point les Gardiens forment la famille que chacun d’entre eux n’a plus ou n’a jamais eue.

SCENARIO
Au début de leur aventure, nos héros mercenaires se lassent de leurs routines et décident de réaliser un gros coup. Cela se traduit par une intrusion dans une zone interdite pour capturer un monstre rare. L’équipe vend ce dernier à une collectionneuse, Lady Hellbender. Seulement, celle-ci ne leur donne rien. Leur situation s’envenime quand des cohortes de Nova attrapent les Gardiens et les sanctionnent d’une amende à la suite de l’intrusion dans la zone interdite.
Pour payer cette amende, nos héros devront trouver le montant nécessaire avec un délai de trois jours seulement. Cette aventure les mènera à jouer un rôle majeur dans le destin de l’univers.

GAMEPLAY
N'imaginez pas un monde ouvert : vous dirigez Peter Quill - et uniquement lui - le long d'un couloir qui abrite quelques passages cachés pour aller glaner des ressources (matériau d'artisanat commun ou rare, skin pour les personnages, datapad ou objet d'information, et c'est tout). Les quatre autres Gardiens sont là pour vous aider en combat et pour les puzzles. Chacun à sa spécialité : trancher ce qui est tranchable par Gamora, soulever des charges lourdes pour Drax, gérer l'électronique (et les explosifs) pour Rocket et créer des ponts de lianes avec Groot. Avec quelques variations, et votre viseur spécial pour déterminer les éléments interactifs, il est plutôt facile et intuitif de progresser.

On retrouve ces spécialités en combats, durant lesquels Peter Quill ordonne à ses alliés diverses actions selon celles débloquées avec les points de compétences. vous avez surtout affaire à des cibles spéciales qu'il faut vaincre avec une stratégie de groupe. Pour commencer, leur protection saute en utilisant un élément spécifique - glace, électricité, vent, feu. Ensuite, vous voulez les ébranler suffisamment pour les mettre en position de faiblesse. Enfin, balancer le max de dégâts. Il est parfois possible de porter un coup tactique au bon moment pour éliminer une des armes de l'ennemi. De même qu'enclencher un combo dévastateur après une certaine dose de dégâts, où chacun des Gardiens a l'occasion de frapper et finir la cible.

GRAPHISME
Cependant, jouez en mode performance plutôt qu’en mode graphismes. Malheureusement en mode graphique il y a parfois du lag et ça peut rapidement devenir agaçant. Mais même en mode performance, le rendu est vraiment magnifique. Les effets de lumière et d’ombrage, les couleurs et le « senti » de l’espace, le tout combiné rend vraiment honneur au titre. Malgré tout , j'ai noté quelques rigidité des personnages et problèmes de flou et contouring lors de certaines scènes.

SON
Mis à part des graphismes, il faut surtout parler de l’ambiance sonore. Les sons du jeu ne sont pas parfaits, malheureusement, mais la trame sonore elle est sublime. Si vous êtes du style à aimer le vieux rock, vous serez charmé. Tout comme le veut l’histoire de Guardians of the Galaxy, nous savons que Peter Quill est un fervent amateur de musique. Vous trouverez donc des pistes provenant de plusieurs artistes des années 70 et 80.

CONCLUSION
Transcendé par une galerie de personnages incroyable de justesse, un humour omniprésent et une ambiance complètement folle, Marvel's Guardians of the Galaxy est une réussite inattendue.Star-Lord et sa bande se placent en haut du palmarès des adaptations réussies.
Posted 3 October, 2022.
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30 people found this review helpful
36.4 hrs on record (17.2 hrs at review time)
INTRODUCTION
Peter Parker mène une double vie. Assistant dans un laboratoire de recherche scientifique, il lutte aussi contre le crime depuis 8 ans dans la peau de Spider-Man, super-héros adulé par certains, dénigré par d'autres. Après avoir aidé à l'arrestation de Fisk, chef de la pègre locale, il va devoir faire face au gang des Démons, déterminé à mettre la main sur une arme biologique dévastatrice.

SCENARIO
Le scénario met un peu de temps à se déployer, mais monte en intensité et s'avère très satisfaisant, avec des personnages bien brossés et suffisamment complexes. La relation père/fils entre Otto et Peter, les déboires de ce dernier avec son ex-petite amie MJ, son lien indéfectible avec tante May, les démons intérieurs de Martin Li, etc. Tout fonctionne, avec son lot de scènes marquantes.

GAMEPLAY
Les combats demandent de la pratique pour être maîtrisés, mais ceci fait, tout devient très fluide et instinctif. On ressent vraiment le Spider-sense, comme dans un Batman Arkham survolté, avec esquives, combos, prises de toile, gadgets et finish moves. Les éliminations silencieuses ne sont pas non plus faciles à aborder, mais peuvent s'avérer très utiles. Il faudra malgré tout gérer la caméra dans les lieux confinés.
Le système de déplacement acrobatique est grandiose. On voltige entre les gratte-ciels, on court le long des parois, on fait des piqués vertigineux, du parkour, tout ceci avec une grâce et une agilité rarement atteintes. De nombreux costumes sont à débloquer, de nouveaux pouvoirs, des mods à effets passifs, des gadgets et un arbre de compétences plutôt complet permettent d'améliorer les capacités de Spidey. Les sensations sont grisantes !

Les missions secondaires sont très inégales, et les activités annexes offrent des variations de gameplay, mais rien de passionnant. De plus, les séquences d'infiltration avec MJ ou Miles sont hors-sujet. Quand on joue à Spider-Man, c'est pour incarner Spider-Man ! Des événements spontanés se déclenchent régulièrement : course-poursuite, braquage, racket, etc. Vite redondant, et les puzzles sont pour la plupart simplistes. Tout ceci est sans grand intérêt.

GRAPHISME & DA
La direction artistique est convaincante. Manhattan est bien retranscrite, vivante, à la fois réaliste et avec quelques touches d'originalité (comme la tour des Avengers). La mise en scène cinématographique est hyper spectaculaire, on en prend plein les yeux. Aucun cycle jour/nuit, ni de météo dynamique, mais la ville évolue avec le déroulement du scénario.

Techniquement, c'est très bon. Du crénelage occasionnel et un peu de pop-in de textures quand on traverse la ville, mais le framerate est globalement stable à 30fps. Quelques problèmes de collisions et bugs, avec des ennemis qui restent coincés dans le décor. Rien de grave. Les modélisations et animations des personnages principaux sont excellentes, même si celles des personnages secondaires sont un peu en retrait.

MUSIQUE & SON
Les musiques et bruitages sont irréprochables. Le thème principal de John Paesano (la série Daredevil, entre autres) est particulièrement épique, bien dans l'esprit du genre.

Le jeu ne propose pas de VOSTFR, ce sera VF obligatoire. C'est toujours dommageable, mais au moins les doublages français sont de très bonne facture, avec en tête le vétéran Donald Reignoux (également la voix d'Andrew Garfield dans le film The Amazing Spider-Man). Cependant, certains PNJ croisés dans la ville parlent anglais. Un manque de finition étonnant, surtout pour un jeu de cette ampleur.

DUREE DE VIE
Comptez environ 35h pour atteindre les 100% et décrocher le trophée platine. Sinon, les missions principales tiennent sur environ 20h. Vous aurez ensuite la possibilité de démarrer un New Game+, en conservant toutes vos améliorations. Comme à mon habitude, je n'ai pas acheté les chapitres vendus DLC.

CONCLUSION
Au final, Insomniac Games a réussi son pari avec brio. S'il n'invente rien, Marvel's Spider-Man est un jeu aux solides fondations, et la promesse d'une belle saga vidéo-ludique pour le tisseur. Reste à se concentrer sur l'essentiel du gameplay, proposer des combats de boss plus consistants, des chasses aux collectibles plus intéressantes, et des missions secondaires mieux scénarisées. Vivement la suite.
Posted 24 August, 2022. Last edited 25 November, 2022.
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29.0 hrs on record (17.6 hrs at review time)
INTRODUCTION
Jeu d'aventure roguelite réactif, avec une construction de base intéressante (malgré quelques défauts). La capacité de votre personnage à esquiver les annulations est une aubaine, et chaque coups d'épée ou de malédictions ont du poids.

SCENARIO
Une écriture et une construction du monde assez solides, entre les cinq frères et les dieux qu'ils sont devenus. Les corbeaux vous transmettront des détails plus profonds si vous êtes curieux de les connaître, et des créatures de tous horizons et de toutes tailles vous parleront de votre voyage.

GAMEPLAY
Le jeu est la définition parfaite du "presque atteint". Tant de ses systèmes (armes, malédictions, capes, capacités, avantages des cultistes, construction de bases, mécanismes de rediffusion, cartes de tarot) sont de merveilleuses interprétations du genre roguelite qui, malheureusement, ne font qu'effleurer la surface de leur véritable potentiel. Par exemple, le jeu est en proie au problème du "prendre le bon choix", qu'il s'agisse du combat (où la cape d'or est objectivement le meilleur choix par rapport aux alternatives inutiles) ou des améliorations (Rituel de résurrection contre Funérailles, un des nombreux mauvais choix). Un autre exemple est que souvent, de nombreuses récompenses semblent inutiles ou ternes, y compris de nombreuses cartes de Tarot (immunité au poison alors que le poison est si peu fréquent, améliorations du cœur qui semblent dénuées de sens, etc). Un AUTRE exemple est que la construction de la base a un terrain irrégulier bizarre, ou que vous ne pouvez pas étendre votre revêtement de sol aux bords de la carte. Enfin, et c'est peut-être le pire exemple, la possibilité de rejouer les niveaux est limitée à seulement 3 passages, et il n'y a pas vraiment d'intérêt à les rejouer parce qu'inévitablement, vos passages se ressembleront en grande partie. Vous commencerez à voir de plus en plus de failles dans le jeu au fur et à mesure que vous jouerez.
La personnalisation et la construction de la base sont des points forts énormes dans lesquels il est très amusant de s'impliquer. Le nom de votre culte, les noms et les formes de vos adeptes, la façon dont ils interagissent les uns avec les autres - vous avez un grand degré de contrôle sur ces choses, et il peut être amusant de jouer avec pendant un certain temps.
Les adeptes : J'adore ce système, mais bon sang, ils sont devenus incroyablement ennuyeux à gérer, et c'est vraiment nul que la philosophie de conception qui les entoure encourage le joueur à les voir comme jetables. S'attacher à un adepte est coûteux et carrément impossible, que ce soit à cause de la vieillesse, d'une trahison ou de la nécessité de l'utiliser comme une ressource quelconque, surtout si vous voulez obtenir 100% de tous les déblocages d'adeptes.

GRAPHISME & DA
L'un des styles visuels les mieux conçus et exécutés dans un jeu indépendant auquel j'ai joué jusqu'à présent. Le jeu tisse un mélange de cartoon et d'horreur eldritch dans tout ce qu'il fait : les décors, les personnages et les monstres en particulier. Vous ne pouvez pas vous empêcher de sourire aux réactions expressives de chacun, ou à la façon dont ils " parlent ". De plus, l'interface et le style général de Cult of the Lamb sont très précis et réactifs, sans aucune lourdeur.

MUSIQUE
Une musique solide qui laisse une impression et change en fonction de la scène. J'ai adoré le thème de base, en particulier, qui avait une belle ambiance d'insouciance qui se mariait bien avec l'ambiance des animaux mignons qui travaillent dur ou font des choses horribles lié au culte

DIFFICULTE & TEMPS DE JEU
Il y a plusieurs options de difficulté à choisir, ce qui rend le jeu très accessible. En mode normal, j'ai joué environ 22 heures. Je vois facilement la plupart des gens atteindre un temps de jeu de 16-20, avec plus ou moins selon votre préférence sur le jeu.


CONCLUSION
Le style visuel de Cult of the Lamb est impeccable. La jouabilité est très amusante, et l'écriture est bien conçue et agréable. C'est un bon moment qui vaut bien chaque centime que j'ai payé, avec une fin solide qui lie l'ensemble. Si vous cherchez un jeu mignon et attachant qui vous fera rire et vous mettra au défi, achetez ce jeu !
Posted 17 August, 2022. Last edited 17 August, 2022.
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